Le film a plutôt bien vieilli, il y a une tension sexuelle dans cette maison du Sud de la France qui donne tout le suspense au film. Néanmoins même si Delon est encore excellent dans ce film de Deray, je trouve le film un ton en dessous de ses chefs d'oeuvre comme Monsieur Ripley ou le Samouraï car l'histoire avec Jane Birkin reste trop à la surface, on attend qu'il se passe quelque chose de plus puissant entre eux et ça fait un peu flop.
Les bourgeois de St Tropez se prélassent, s'embrassent, s'ennuient, se baignent, se lèvent à midi, font la fête, boivent trop. DELON se pavane torse nu, ROMY nous propose un défilé de coiffures de mariage, BIRKIN minaude renfrognée et RONET nous dévoile son sourire éclatant. A retenir : la scène finale dramatique qui nous surprendra, car rien ne laissait présager un tel acte, si ce n'est leur passé commun. Et ne parlons pas de l'Inspecteur qui tourne autour du pot et qui conclura son enquête contre toute attente! Hymne à l'oisiveté et à l'immaturité! Peu d'intérêt si ce n'est la plastique de ces 4 acteurs...
Déçu. Je m'attendais à mieux. le film déjà a beaucoup de mal à démarrer pour finalement n'être qu'un thriller assez banal. L'intérêt du film ici est inévitablement la photogénie des deux acteurs principaux que sont Delon et Schneider. Au zénith de leur beauté et qui a eux seuls procurent un certain plaisir visuel.
Un beau film sur les sentiments, la jalousie, servi par des acteurs tous excellents en particulier Alain Delon qui crève l'écran. Peut-être même un peu trop, on ne voit que lui !
Un film exceptionnel, à la fois thriller et politique, imprégné de scènes sulfureuses cultes, servi par des comédiens au talent et à la présence inouïes, dans une progression narrative exemplaire. Évidemment, c’est différent des films actuels où les actrices et acteurs ne savent plus articuler les mots et où chaque scène dure trois secondes …. La, vous avez le tableau vivant d’une société et des enjeux de l’époque, dans une mise en scène digne des meilleures tragédies, très loin des drames préfabriqués que l’on ose nous servir de nos jours. Chacun se fera son idée, c’est évident.
La beauté et la sensualité du couple Delon-Schneider, la villa sous le soleil, sa piscine (d'abord lieu de loisir spoiler: puis du drame, également lieu de métaphores) donnent le ton d'apparent bonheur et d'insouciance qui est celui du début du film. L'arrivée de l'ancien ami commun de Jean-Paul et Marianne, accompagné de sa fille, va progressivement modifier l'idylle du couple. L'ambiguité des regards et des mots, la nature incertaine des rapports entre les désormais quatre protagonistes (on ne sait pas si Marianne et Harry furent amants, si Pénélope est véritablement la fille d'Harry...) initient une action théatrale et un suspens sans éclat. Le germe, non encore identifié, de la discorde engendre une sentiment de malaise et l'on sent poindre le drame. De ce point de vue, la mise en scène de Deray est plutôt habile. Mais, quoique volontairement minimalistes, donc énigmatiques (pas de référence à leur passé), les personnages semblent manquer de matière, consécutivement peut-être, à un scénario qui, lui, manque de relief psychologique et dramatique. On s'en aperçoit particulièrement dans la dernière partie du film, lorsqu'à la suite spoiler: du geste fou, épidermique de Delon, le drame prend un tour policier assez banal qui décidera du sort des personnages et auquel, pourtant, on reste pratiquemnt indifférent.
Un de ces films devenus des grands classiques mais dont on se demande comment ils y sont parvenus. Il est clair qu'avec "La Piscine", on n'a jamais pensé à faire autre chose qu'un film d'atmosphère. Le problème, c'est que ça ne marche pratiquement jamais. Premièrement parce que ce n'est tout simplement pas le style de Deray (même si c'est tout à son honneur d'avoir essayé, après tout, la vie n'est-elle pas faite d'expériences ?) mais aussi et surtout parce que, quand on opte pour pareille approche, il faut des personnages intéressants, des personnages qui ont de l'épaisseur. C'est exactement tout ce que le film n'a pas. Ronet est mal employé et joue faux du début à la fin, Delon est fantômatique (eh oui, c'est arrivé, heureusement, il redressera la barre de fort belle manière avec "Le clan des Siciliens" et "Le cercle rouge"), et Romy Schneider est à peine mieux lotie, comme l'impression de voir une actrice qui se cherche, qui n'est plus celle de "Sissi" mais qui n'est pas encore celle des "Choses de la vie" ou de "Max et les ferrailleurs". Quant à Jane Birkin, sans commentaires... 2 étoiles donc pour ce classique, en étant magnanime.
Je m'attendais à beaucoup plus de ce film que j'ai trouvé lent et ennuyeux il ne se passe pas grand chose... Alain delon ne change pas d'expression faciale pendant tout le film.
Un film très lent et où il ne se passe pas grand chose, c'est plutôt agréable lors de la première partie plutôt axé sur la séduction avec beaucoup de jeux de regards mais qui porte préjudice sur la deuxième partie du film
J'ai voulu voir ce film qui est sorti 20 ans avant ma naissance et qui est considéré comme un classique, voir un chef d'oeuvre du cinéma français... Alors...Comment dire à quel point ce film est d'une platitude sans fin? Les dialogues sont affligeants de type " il y a beaucoup de moustiques " " oui, ce soir, il y en a beaucoup". Des scènes péniblement longues qui ne sont là que pour "mater" un Alain Delon, mutique et creux. Romy Shneider semble faire le maximum mais les paroles qu'on lui donne sont si plates qu'elle finit par l'être aussi. Concernant le scénario...On dirait une caricature. Un meurtre qui vient comme un cheveu sur la soupe. "Pourquoi tu l'a tué? " Bof, je sais pas". L'inspecteur qui reconnait le coupable et qui dit "Si vous avez des remords, revenez me voir". Pour Jane Birkin, ça se voit qu'elle se demande ce qu'elle fait dans le film et le spectateur aussi. bref, comment ce film a pu être classé comme un classique???
Je me penche enfin sur "La piscine" de Jacques Deray, film culte du cinéma français avec, en tête d’affiche, le tandem Alain Delan/Romy Schneider.
Bon film bien que l’atmosphère générale ne m’a pas complètement happé. La jalousie, thème-phare de « La piscine » y est traité de manière subtile et intelligente, à coups de sous-entendus, de regards et de gestes. Le long métrage trouve un bon équilibre entre tensions et sensualité, entre le drame et le polar.
Pourtant, l’intrigue n’a pas réussit à me captiver entièrement. Une tendance à faire du surplace avec un jeu du chat et de la souris qui m’a moyennement intéressé. Rien à redire sur la forme pourtant mais l’histoire manque un peu de folie et de punch.
« La piscine » est un peu longuet mais a bien vieilli. Le film déploie une force tranquille qui ne captivera pas tout le monde mais présente un certain attrait.
Une œuvre intéressante : le soleil, l'envie, la jalousie, la tension, la piscine. Elle y joue d'ailleurs un rôle avec ce quatuor d'acteurs qui nous permettent de vivre un bon moment de rancœur et de jalousie sous un cadre idyllique. Quelques scènes restent longues.