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Serpiko77
58 abonnés
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3,0
Publiée le 19 mars 2020
Considéré par certains comme un véritable chef-d'oeuvre, ce huis-clos ressemble plus à une coquille vide. Le scénario est vraiment minimaliste et les longueurs sont légions. Le véritable atout est le jeu de Delon et de Romy Schneider, ces deux acteurs de génies parviennent quand même à nous sauver de l'ennuie.
Les vacances de ce petit couple de top models se déroulaient parfaitement jusqu'à ce que la jalousie et le désir viennent frapper à la porte ! "La piscine" est une romance dramatique très réussie. Face aux comportements évolutifs de ces personnages campés par de prestigieux acteurs, le scénario tragique se dessine peu à peu pour délibérer sur un acte que l'on savait inévitable. Et pour cause, les prestations de Delon & Schneider étant d'une telle justesse, le spectateur lira sur leur visage comme dans un livre ouvert, laissant la crédibilité de l'histoire et son charme opérer à la perfection. Le temps vient à se gâter dans ce huis-clos ensoleillé d'apparence, où cette piscine interviendra comme un personnage à part entière.
Un film presque aussi oisif que ses protagonistes, qui nous promet thriller solaire mais c'est plutôt un huit clos mêlant désir et hypocrisie, finalement bien apprécié. La bonne intention de placer Romy Schneider et Alain Delon en couple glamour et libertin, marche forcément bien à l'écran. Ils incarnent si bien leur idylle que l'intervention de la toute jeune Jane Birkin ne prend pas, elle minaude de façon assez insupportable. Mais c'est surtout l'affrontement Delon / Ronet presque 10 ans après Plein Soleil qui fonctionne très bien. Delon aborde un facette plus noir de son jeu d'acteur, et c'est tout à son honneur. Le plus gros reproche que l'on peut faire à ce film, et plus j'y pense plus que je me dis que c'est un défaut qui prend trop de place, c'est de bâcler l'enquête policière pour n'en faire qu'un passage anecdotique, ce qui rend d'autant plus agaçant le revirement des personnages sur la fin. Surtout qu'il y avait plein de pistes prometteuses pour en arrivé là, je pense notamment à une des dernières confidence avant le drame de la jeune Pénélope à Jean-Paul... En gros je retiendrais que La piscine est une des mises en situation les plus marquantes du cinéma français, dans un univers paradisiaque un jeune et beau couple voit son quotidien de vacanciers sédentaires perturbé par l'arrivée d'un ancien amant / ami accompagné de sa jolie fille. Les scènes érotiques sont justes et bien dosées, la tension sexuelle entre Delon et Schneider est à son comble. Mais là ou il aurait pu avec brio se transformer en thriller psychologique la réalisation se fait plus paresseuse pour conclure l'histoire. La photographie rend la jeunesse des acteurs immortelle, ça fait parti de ses films, voilà.
Un film puissant , éprouvant, plein de Drama. Il démontre surtout une remarquable direction d’acteur : Delon est à son Top, en beau ténébreux mais n’en fait pas trop, Romy est exceptionnelle de beauté et de luminosité, comme habitée et M. Ronet , surprenant est à un niveau qu’il n’avait peut-être jamais atteint ,certainement le jeu le plus complexe , le plus trouble des trois. On ne saura jamais si c’était un gentil ou un méchant ; remarquable. Il y a quelque chose de Shakespearien dans ce drame. Les êtres donnent tout ce qu’ils ont, ils vont jusqu’ à boire la lie , leur vie est un parcours compliqué. Des scènes d’anthologie : bien sûr la « surprise party » au bord de la piscine , le jeu de séduction , les « je t’aime moi non plus » des 4 personnages , carrousel de sentiments .. et puis Romy le lendemain matin dans cette robe sublime et sa coiffure étonnante qui la fait paraître déesse telle que Cléopâtre , Son visage divin.. C’est d’une grande beauté. La scène du meurtre enfin, plan séquence incroyable, qui parait interminable ou Ronet montre tout son talent,. Un film étonnant et époustouflant. Le final enfin , qui au delà de toute morale , réconcilie l’irréconciliable, fait la paix entre les individus et leur âme. Un film qui a superbement vieillit comme un très grand vin , pour un devenir un film culte du cinéma français.
Désirs, jalousies, rapports de forces... Tout cela nourrit un drame à la fois érotique et psychologique, qui avance crescendo vers le thriller. Jacques Deray maîtrise parfaitement l'évolution dramatique, toujours plus dense. Il gère aussi très bien les espaces pour orchestrer ce huis clos autour d'une piscine, huis clos à la fois aéré et étouffant. Autre atout : sa direction des acteurs, exploitant d'abord leur potentiel sensuel (les premières scènes du couple Delon-Schneider, torrides, sont devenues mythiques) puis les orientant vers une noirceur plus trouble. Romy Schneider est magnifique. Outre sa plastique, on retient son regard, d'une intensité peu commune. Alain Delon, en beau gosse, surprend dans un contre-emploi partiel, celui d'un écrivain raté, en délicatesse avec l'alcool, orgueilleux mais plutôt faible. On peut lui préférer Maurice Ronet, parfait en personnage imbu de sa personne, provocateur et méprisant. Delon et Ronet se retrouvent neuf ans après Plein Soleil, de René Clément, dans une nouvelle histoire de rivalité masculine. Une histoire forte, qui prend aujourd'hui la patine d'un classique auquel il manque peut-être un soupçon de folie pour sortir du cadre et transcender le bel ouvrage. La Piscine n'en est pas moins une oeuvre majeure dans la filmo de Jacques Deray.
Mis à part la mise en scène et les acteurs, l'ensemble est plutôt superficiel et décevant, de mon point de vue. Il ne se passe pratiquement rien, et l'on s'ennuie au bout d'une demi-heure à peine, à cause de plusieurs longueurs (mention spéciale à la scène de la noyade, aussi ennuyeuse qu'inutile à mon sens) qui se succèdent, peut-être par manque d'inspiration. C'est dommage, cela aurait pu faire un très bon drame psychologique (genre que j'apprécie) et passionnel à la fois...
Le grand septième art du cinéma à apprendre à ces jeunes élèves bleus inexpérimentés. Les réalisateurs l'ont imités avec banalité, tel un plongeon chef-d'œuvre réalisé sous toutes ses formes par de belles séquences caméras prise de vue. Short, maillot de bain et tous en sueur, provoqué par l'ensoleillement de chaleur pour s'élancer dans cette eau artificielle, superflue de richesse. L'objectif attire notre regard sur ce ténébreux bel attribut d'acteur mûr au bord de la piscine, symbole luxueux villa pittoresque, on reste concentré sur cette mise en scène fascinante. Les explications sociales de ce couple de riche fiancé oisif ne sont pas anodines, le mythe glamour amoureux passionnel parsemé d'orage se retrouve dans cette semi-romance de fiction. L'ancien amant Harry rend visite à Marianne, rend jaloux l'impulsif impunité Jean-Paul perturbé dans son concubinage monotone, par l'arrivée de mademoiselle arrose l'incendie, la fille Pénélope joué par une petite jeune actrice anglaise. J'aime bien ce qu'ils bouffent ces bourgeois qui prennent soin d'eux, nous simples spectateurs impuissants face à face au scandale immoral, une enquête étouffée et dossier refermé de noyade entre-tué en accident.
Théâtre aquatique d'amour et de mort. Le récit se présente comme une tragédie grecque, divisé en cinq actes. Le point d'ancrage de cette tragédie c'est bien sûr cette piscine, théâtre aquatique témoin à la fois des ébats du couple et du meurtre pour tenter de préserver ce dernier. Quand Eros s'en donne à cour joie, Thanatos n'est jamais bien loin. Le premier acte est essentiellement démonstratif puisqu'il présente avec un maximum de réalisme les débordements de la passion amoureuse au sein du couple si parfait. L'arrivée de Harry et Pénélope coïncide avec le début du deuxième acte, l'ancien amant ne tardant pas à faire vaciller l'idylle tandis que sa fille cachée fait chavirer bien malgré elle le cour de son hôte. Quelques câlins et quelques étreintes plus tard (l'acte 3), vient le moment de la révélation de Pénélope à Jean-Paul, qui lui fourni par là même, volontairement ou non on l'ignorera toujours, le motif qu'il cherchait pour passer enfin à l'action et entreprendre de sauver son couple. Cette prise de conscience débouche sur l'acte 4, la fameuse scène de noyade, aussi effrayante et efficace qu'un quelconque film d'épouvante japonais, mais dotée en plus d'un caractère implacable qui décuple considérablement son impact sur le spectateur médusé par cette soudaine action inconsciente. L'acte 5 enfin conclue sur la manière dont le couple va appréhender cet événement irrémédiable. Comme vous pouvez le constater, ce film est maîtrisé de bout en bout. Un très beau film sur le couple.
Les bourgeois de St Tropez se prélassent, s'embrassent, s'ennuient, se baignent, se lèvent à midi, font la fête, boivent trop. DELON se pavane torse nu, ROMY nous propose un défilé de coiffures de mariage, BIRKIN minaude renfrognée et RONET nous dévoile son sourire éclatant. A retenir : la scène finale dramatique qui nous surprendra, car rien ne laissait présager un tel acte, si ce n'est leur passé commun. Et ne parlons pas de l'Inspecteur qui tourne autour du pot et qui conclura son enquête contre toute attente! Hymne à l'oisiveté et à l'immaturité! Peu d'intérêt si ce n'est la plastique de ces 4 acteurs...
De jeunes bourgeois blasés s'ennuient aux bords d'une piscine... Le thème ne laisse rien présager de bon et, en effet c'est un peu plat...et surtout très prévisible. Mention spéciale pour Birkin qui n'a jamais joué aussi mal... Sinon on notera tout de même un duo Delon-Schneider assez réussi.
Jacques Deray nous offre ici un film magnifique et troublant, sur l'amour et l'incommunicabilité du couple, où Romy Schneider et Alain Delon sont extraordinaires. L'événement principal, scène culte du film, n'est sans doute pas le plus important, tant son influence sur le couple lui même se révèle primordial, comme si l'on voulait démontrer que l'amour était parcemé d'obstacles, parfois infranchissables, qui d'une part peuvent le renforcer, ou d'autre part l'anéantir. Un film donc sur l'amour, le désir, la confiance mais aussi la souffrance de l'être humain.
Je ne comprends pas pourquoi ce film est devenu culte. Ah oui! les tête d'affiche! L'histoire est plate et manque de tension, les dialogues sont parfois simplement nuls, les personnages sont mal traités, sans profondeur...Romy S. cabotine royalement dans tout le film, elle est sublime, c'est vrai, mais tellement raide qu'elle ne nous suscite aucune émotion même quand elle est tristesse, si ce n'est que de l'admiration pour sa beauté.J'ai longtemps attendu qu'elle fasse enfin quelque chose de ses beaux bras qu'elle laisse toujours couler le long de son corps, mais rien ! L'autre avec sa fille (Jane Birkin) une relation fort ambigue et un jeu d'acteur qui ferait croire à une relation incestueuse entre le père et la fille. Jane Birkin 18 ans dans le film est reduite à jouer un rôle de pré-ado. Swimming Pool de Ozon c'est certainement inspiré de ce film, mais le film d'Ozon est beaucoup mieux vous le recommande.
Un film remarquable. Un huit-clos d'une rare intensité, à la fois drame psychologique et thriller. Les interprétations de Delon, Schneider et Ronet sont magnifiques. Incontournable !