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Roub E.
948 abonnés
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4,0
Publiée le 25 avril 2014
L enfer c est les autres disait Sarte. La piscine m a fait penser à cette phrase en voyant le couple formé à l écran par Romy Schneider (beauté froide à la peau noircie par le soleil) et Alain Delon qui coulent des jours tranquille dans une villa paradisiaque de Saint Tropez qui passent leur temps à baiser et à dormir. L érotisme du début du film est savamment dosé avec un cadre très proche qui joue souvent sur la frustration, qui suggère plutôt qu il ne montre en revanche on voit des peaux qui transpirent, marquées pas les griffures, cette partie est à mon sens la grande réussite de la piscine. Car au milieu de cet amour parfait arrive un ami du couple Harry et sa fille Pénélope qui vont par leur simple présence bouleverser l harmonie qui régnait. Jalousie, tentation, doute, défis tous ces sentiments vont au fur et à mesure s exacerber avant que ne provienne l inéluctable (qui selon moi met trop de temps à arriver, c est le reproche que je ferai au film). Pour résumer la piscine est un film troublant, très réaliste voir naturaliste par certains aspects qui bénéficie d une mise en scène de grande qualité et d un couple mythique du cinéma.
Comme on dit chez Carrefour, il faut "positiver". Alors positivons avec "La Piscine". Vous avez 30 secondes.
Et c'est vrai que c'est une belle piscine. Surtout quand la belle Allemande en sort. Et ces yeux verts qu'elle a ! magnifiques. Eh mais v'là Alain Delon qui vient tout gâcher !
Allons, allons, positivons ! vous avez 15 secondes. Maurice Ronet arrive en Maserati (une Indy je crois ?) la classe. Un bon acteur ce Maurice : Alain Delon n'en semble que plus mauvais encore ! mauvais à s'enfoncer sous terre, va te cacher Alain !
Allons, allons, reprenez-vous... oui je vois une jeune beauté, la belle petite Anglaise là... ah ça va mieux.
Allez, on se concentre. Mais pourquoi j'ai l'impression que ça fait deux jours que je suis devant l'écran ? Ah ça mon gars, c'est Jacques Deray : chaque minute compte triple puissance 10 au cube. Le gars, il serait cuistot, il mettrait six heures à cuire une pizza. Et elle serait encore froide parce qu'il a pas trouvé le mode d'emploi du micro-ondes.
La mise en scène est toute aussi oisive que les personnages de La Piscine, le rythme trop lent m'a rapidement ennuyé. Arrive trop tardivement enfin une intrigue qui si elle avait été mieux exploitée aurait pu faire de La Piscine un bon thriller. Une déception.
"La Piscine" est plus un film à atmosphère qu'un film à intrigue c'est à dire qu'il ne passe rien pendant les deux premiers tiers. Pendant ce temps, Jacques Deray se concentre sur l'ambiance et les personnages. Romy Schneider et Alain Delon forment un couple d'une très grande sensualité, il y a pas dire qu'est ce qu'ils étaient beaux. Enfin c'est difficile de le décrire avec des mots, la pellicule est bien meilleure pour le faire. Et Maurice Ronet est parfait dans le rôle d'un personnage ambigu à souhait. Reste que soit on plonge complètement dans cette atmosphère, soit pas du tout. Hélàs, je suis dans le dernier cas. Je peux tout à fait comprendre que beaucoup le reconnaisse comme un classique mais j'ai eu un peu de mal avec ce film. Désolé, même si je suis obligé de lui reconnaître des qualités qui sont indéniables à commencer donc par son casting mythique, j'ai pas été emballé c'est tout.
Le film frappe surtout par la lenteur et la longueur de sa mise en place, montée en tension assez poussive que ni les dialogues faiblards de Jean Claude Carrière ni la mise en scène de Deray ne parviennent à transcender. Le film s'anime un peu au bout d'un heure, mais le scénario reste très ténu et les personnages trop sommairement brossés pour qu'on s'y intéresse. Censé être un écrivain, Alain Delon campe plutôt un beauf assez archétypal. La fin est terriblement artificielle et d'ailleurs, Deray n'y croyait pas assez pour s'empêcher d'en tourner une alternative.
Une mise en scène inexistante, un Delon plus mauvais que jamais, des dialogues d'une banalité affligeante et un film qui ne va pas au bout de son sujet, on se demande comment cette "piscine" peut être un classique du cinéma français... Un drame psychologique qui aurait pu être beaucoup mieux ficelé que ça ! Vive "la femme d'a côté" et vive François Truffaut !
Je ne comprends pas pourquoi ce film est devenu culte. Ah oui! les tête d'affiche! L'histoire est plate et manque de tension, les dialogues sont parfois simplement nuls, les personnages sont mal traités, sans profondeur...Romy S. cabotine royalement dans tout le film, elle est sublime, c'est vrai, mais tellement raide qu'elle ne nous suscite aucune émotion même quand elle est tristesse, si ce n'est que de l'admiration pour sa beauté.J'ai longtemps attendu qu'elle fasse enfin quelque chose de ses beaux bras qu'elle laisse toujours couler le long de son corps, mais rien ! L'autre avec sa fille (Jane Birkin) une relation fort ambigue et un jeu d'acteur qui ferait croire à une relation incestueuse entre le père et la fille. Jane Birkin 18 ans dans le film est reduite à jouer un rôle de pré-ado. Swimming Pool de Ozon c'est certainement inspiré de ce film, mais le film d'Ozon est beaucoup mieux vous le recommande.
L'intrigue, le talent des acteurs, la maîtrise du réalisateur. Et puis la beauté magnifique de la très troublante Jane Birkin, dont on aperçoit les merveilles bustières sans aucune retenue. J'en rêve encore depuis tant d'années.
Alain Delon qui "surjoue" et superficiel comme à son habitude, Romy toujours captivante avec son regard magnifique mais le scénario est plat comme la poitrine de Jane Birkin. En revanche, on peut regarder ce film comme un documentaire sur la petite bourgeoisie de la fin des années 60/début 70. Cependant Claude Sautet a fait largement mieux.
La première collaboration de Jacques Deray avec Alain Delon est une véritable réussite, le film est devenu quasi culte, en grande partie par le couple resplendissant et plein de sensualité fiévreuse formé par Romy Schneider et Delon. Mais aussi par l'insouciance de son époque, la fin des années 60 qui permet ces corps sublimés au soleil, avec une tension érotique latente ; et au milieu de tout ça, la fameuse piscine qui rythme les ébats ou les événements, un peu comme un personnage à part entière, et son rôle sera même celui d'un complice. Le climat de sérénité du début laisse ensuite la place à l'engrenage des passions puis à un suspense étouffant, le tout sur un ton d'une lenteur calculée, c'est un modèle de scénario d'une ingéniosité diabolique et de mise en scène d'une maîtrise totale. En dehors du couple vedette, Maurice Ronet livre un séduisant portrait de fêtard cynique et égoïste, tandis que l'on remarque la performance sobre de Paul Crauchet en policier pugnace, et la présence discrète de la toute jeune Jane Birkin dans son premier rôle français. Un grand classique qui prouve encore que le cinéma français pouvait aligner de très bons films d'atmosphère, ce qui n'est plus trop le cas de nos jours.
De Romy à Alain : "Je te regarde vivre, manger, marcher, répondre au téléphone. Il me semble que c’est la première fois que je te regarde."
Et pourtant. S’il est beaucoup question de regard, dans La Piscine, celui-ci est bien souvent entravé. Dans cette villa somptueuse sur les hauteurs de St Tropez, une multitude d’éléments s’interposent entre la caméra de Jacques Deray et les personnages : ici des feuillages, là une statue antique, parfois les carreaux d’une fenêtre. Toutes choses brouillant la vue et les perceptions. Et il ne faut pas trop compter sur les dialogues pour y "voir" plus clair. Peu de mots sont échangés, hormis des relatives banalités. Tout est donc affaire de regards. Rancuniers, amoureux, amers, soupçonneux. La caméra est à l’affût de chacun d’entre eux et nous suggère l’intensité des sentiments ; parfois même leur nature, car ceux-ci évoluent au fil de l’histoire. Un pur huis-clos donc, mais avec un rythme qui lui est propre, flottant entre la langueur estivale et la vacuité de cette petite société de nantis. Un huis-clos où la tension se lit dans les yeux. Et quels yeux ! Le trouble autour de la piscine, intelligemment entretenu, ne serait pas si intense s’il n’y avait ce quatuor d’acteurs incandescents, alors au pic de leur beauté et leur charisme.
Le film débute comme une carte postale avec une villa de rêve, puis enfin du glamour avec un couple icônique qui fait rêver et quelques minutes d'une sensualité folle. Mais l'intrigue prend vite forme avec l'arrivée de leur ami et de sa fille. Aussitôt le malaise est palpable, la jalousie est évidente et si il y a secret il y a surtout les non-dits et une jalousie omniprésente sans qu'on sache vraiment si elle est justifiée. Malgré tout les uns et les autres jouent avec le feu, on attise les désirs comme des promesses intenables, on provoque des situations plus ou moins gênantes, et plus le temps passe plus les répliques font mouches jusqu'à devenir blessantes. Le trio Ronet-Delon-Schneider fonctionne à merveille et dont le charme forme une filiation étonnante avec "Plein Soleil" (1960). La tension monte subrepticement jusqu'à ce dîner fatidique où les masques tombent. L'arrivée du policier redonne pourtant de l'intérêt avec un Paul Crauchet épatant en flic trop malin qui avance à coup de réflexions insidieuses. Jacques Deray signe un thriller psychologique et sensuel (plutôt qu'érotique) d'une élégance qui ne gâche nullement les failles humaines entre jalousie et désir. Site : Selenie.fr
Un chef d'oeuvre. Alain Delon et Romy Schneider incarnent un couple dechaîné par la poisson. Un très beau film. Un drame psychologique réussi subtil et maîtrise.