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Sonia K.
18 abonnés
157 critiques
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0,5
Publiée le 19 février 2019
Film nullissime qui repose sur les deux acteurs les plus attrayants du cinéma français de l' époque (pour ces dames) et une des plus belles:actrices R. Schneider (pour les hommes). Ajoutez J. Birkin pour ceux qui aiment les anorexiques. Un zeste de sexe: très mode après 1968! Un scénario inexistant; un Delon médiocre comme de bien entendu; une fin en queue de poisson: le flic connaît le coupable et le laisse filer !!!! Et hop, comme par enchantement (et surtout grâce au coup de main des copains critiques de cinéma), un chef d' oeuvre est né!!!! Mauvais film, pauvre, très médiocrement filmé, sans le moindre génie, sans aucun intérêt.
Une peinture davantage qu'un récit. A remettre dans le contexte d'une époque pour lui pardonner son artificialité: jeux de caméras et poses peu naturelles des acteurs manifestant une recherche esthétique qui paraît plus proche de la publicité pour parfum ou escapade bucolique que du drame sentimental ou du policier. L'invraisemblance elle n'est que peu excusable et rend le propos du film bien creux, d'autant que l'empathie avec les personnages semble inenvisageable; hormis Marianne qui possède une certaine complexité (superbe Romy Schneider), les deux hommes veulent être le mâle alpha tandis que la fausse ingénue Pénélope se révèle soporifique et irritante. Désuet.
Augustin Trapenard, à la fin de son émission « Le Cercle », pose une série de questions à son invité dont celle-ci : « Un chef-d’oeuvre que vous détestez. » Il arrive que l’invité dise en préambule « Je ne sais pas si c’est considéré comme un chef-d’oeuvre… » et il nomme le film. Je ne sais pas si « La piscine » est considéré comme un chef-d’oeuvre, mais c’est sans aucun doute un classique du cinéma français. Voilà un film qui fait partie de mon inconscient cinématographique, si je puis dire ; je l’ai vu une fois quand j’avais une petite vingtaine d’année et il m’a accompagné depuis. Avec les ans, quand le film est diffusé une multiple fois, ou au hasard d’une page tournée dans un magazine, ou lors d’un spot publicitaire, je le vois comme une vieille connaissance qui me salue. Et là, une petite trentaine d’année après, je me dispose à le revoir, comme une révision. Et je me suis aperçu que je ne le connaissais plus ou pas ! A moins d'avoir oublié que je ne l'avais pas aimé ! La première demi-heure est agréable en partie grâce à Romy Schneider à la sensualité indéniable. Avec l’arrivée de Maurice Ronet, j’ai perdu tout intérêt. J’étais un peu comme Pénélope, la jeune débutante Jane Birkin, mon esprit déambulait vide, le long de la piscine. Quelques lignes de dialogues creuses, une intrigue policière faiblarde ont fini par m’achever. Cette piscine est agréable et donne envie de désaltérer le corps mais les protagonistes qui gravitent autour de cette piscine me laissent indifférents et me fiche de leurs péripéties. Pas tout à fait : comment rester indifférent au regard translucide et à la volupté du corps de Romy Schneider ? Peut-être que dans trente ans, je ferai un nouveau détour vers "La piscine" pour retrouver Romy Schneider... Consolation : je n'ai pas détesté.
La Piscine est un très bon film. Ce drame psychologique perturbant est un huis-clos magistral et bien ficelé mais également un polar culte et sensuel. Jalousie et faux-semblants viennent troubler l'apparente quiétude d'un couple en villégiature suite à l'intrusion d'un ancien ami et de sa fille. Filmé en huis clos autour de la piscine qui devient du coup un personnage à part entière, dont la surface calme est aussi trompeuse que la cordialité de façade, ce drame de la passion met en scène une mascarade dont l'issue ne peut qu'être fatale. Un film mythique mais je reste un poil déçu et j’ai été très longtemps en ballotage sur la note hésitant toujours entre un 7, un 7.5 et un 8. C’est finalement le 8 qui l’emporte mais ce que je peux dire, c’est qu’au-delà de cette œuvre culte et sublime à contempler, il y a de la déception dans l’air car même en étant adepte du style contemplatif, ce que je suis, il y avait moyen de rendre l’œuvre encore plus splendide. Notamment par son manque de présence de musiques, ou encore sa durée de 2h que l’on sent passer. C’est du coup un film à ne pas revoir trop souvent au risque d’en être dégoûter selon moi, mais à voir au moins une fois. Ici le dialogue n’est que futile tant ou presque tout passe par la gestuelle et les regards qui délaissent une tension croissante dans cette atmosphère déjà trouble. La musique de Michel Legrand est très bonne mais qui pour moi manque de présence et aurait sans aucun doute pu embellir le tout avec grâce. Le réalisateur Jacques Deray, lyonnais qui plus est, signe ici son 7ème long métrage qui restera à jamais graver dans les annales du 7ème art pour sûr. Il utilise sa caméra avec maestria nous servant des plans magnifiques réalisés à la perfection. Aidé par un casting royal où est réuni alors l'ancien couple mythique, Alain Delon et la belle Romy Schneider qui y sont extra, tout comme Maurice Ronet, ou encore la jeune et jolie Jane Birkin ici dans son premier rôle français. Notons aussi la présence de Paul Crauchet plutôt bon. Un film qui donnerait presque envie de plonger dans la piscine. Ma note : 8/10 !
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4,5
Publiée le 8 janvier 2021
Alain Delon (grandiose) & Romy Schneider (belle à chialer) dans "La Piscine". Et tout est dit [...] Meurtre au soleil et carrè amoureux dans un marivaudage culte des sixties, sur les hauteurs de Saint-Tropez! Un ballet ambigu qui joue avec les tabous entre jalousie et violence! Une histoire de dèsir et de mort avec deux acteurs mythiques au sommet de leur beautè! Maurice Ronet est èclipsè, tout comme la dèbutante Jane Birkin, mais n'en sont pas moins excellents! On se croirait chez Renè Clèment et pourtant c'est Jacques Deray qui signe la mise en scène! Delon / Schneider le lança dèfinitivement, marquè, pour lui, sous le signe de la consècration! Sublime garde-robe de Romy ("La piscine" marqua son envol irrèsistible en France) et musique inoubliable de Michel Legrand! Un must du cinèma français avec ses sous-entendus, ses regards qui en disent longs et ses non-dits! Un demi-siècle s'est ècoulè depuis l'annèe 68 et le film de Deray fait toujours autant sensation à la tèlèvision (merci Arte)....
1/2 étoile pour faire baisser la moyenne de ce film censé être le meilleur de tous les temps. Vu hier à la TV. Oulàlà...Delon fronce les sourcils sans discontinuer genre je suis le plus beau et je me la pète, Romy sort de sa salle de bain avec une coiffure improbable où pas un cheveu ne dépasse genre je me marie aujourd'hui (impossible à réaliser sans l'aide de 3 assistants), des gros plans où tout le monde tire la tronche et un scénario d'une lenteur...enfin, si on peut parler d'un scénario...Le flic sait que c'est un meurtre, mais c'est pas grave, vous pouvez partir, et si vous avez des remords, on se revoit, d'acc? Bref un film qui a subi l'usure du temps et qui a une réputation usurpée. Dommage pour Romy Schneider qui, elle, fut l'une des meilleures actrices de tous les temps!
Ce film a une grande réputation. Quelle déception! Il donne une impression de cinéma vieillot, personnages artificiels, dialogues nuls, intérêt dramatique inexistant. Les acteurs ne sont pas à la noce...L'arrivée de Ronet et de sa fille Pénélope (!!) (Birkin) accentue l'impression de roman de gare de tout ça.
Attention! De loin l'un des plus gros navets du cinéma français! Deux interminables heures pendant lesquelles il ne se passe quasiment rien. Il faut attendre près d'1h30 pour avoir enfin un peu d'action! Le scénario choque par sa vacuité. "La piscine" est un gros nanard que beaucoup considèrent, à grand tort, comme culte, uniquement pour ses interprètes. Or, il s'agit bel et bien d'un des plus gros ratages jamais vus!
Un film mythique réunissant un casting mythique, dont d'anciens amants couple mythique... S'attaquer à ce film pour la première fois, c'est s'attaquer à un mythe, avec bien entendu, la peur d'être déçu(e)... Pour ma part, la déception ne m'a pas attendue au détour de ce film, c'est l'envoûtement qui a opéré. Cet huis-clos en extérieur évolue comme on escalade une montagne, avec une ascension optimiste mais oppressante à mesure que l'on se rapproche du sommet et que l'oxygène se fait plus rare, et une descente qui s'accélère mais n'en demeure pas moins oppressante. La force du film réside tout autant dans l'intemporalité de son sujet: l'amour et les rapports humains, que dans la maestria de sa forme (direction, photographie, mise en scène, jeu des acteurs, tout est parfait et fluide à mes yeux). Les dialogues sont ciselés et remarquablement bien écrits, aucune place pour du blabla inutile, le moindre mot est lourd de sens. Les costumes sont magnifiques et soulignent admirablement la beauté des actrices (et acteurs). Le génie du scénario consiste en une fin ambiguë et ouverte, donnant lieu à de multiples lectures (opposées et contradictoires) du film. Un long-métrage qui mérite largement son appellation de chef d’œuvre et qui n'a pas pris une ride selon moi.
Pour Alain Delon. Sur Alain Delon. Avec Alain Delon. Anthologie: Delon pense, réfléchit, dort, se promène, aime, montre même (un peu) ses fesses... etc. Surement éblouissant en 1969 ! Mais le film a bien vieilli et bien ennuyeux. L'intrigue est restée au fond de la piscine !
Sept après L’amour à la mer et pour comme pour clore une décennie qui les a vus se transformer en stars internationales, Alain Delon et Romy Schneider se retrouvent dans un film devenu justement symptomatique de la glorification du charme propre à cette génération d’acteurs dont ils sont les meilleurs représentants. La piscine est en effet une œuvre où Jacques Deray fait tous les efforts, dans la photographie comme dans les dialogues faits de non-dits, tout en restant dans les limites de la pure délicatesse, pour rendre irrésistiblement sensuelle la valse des corps dans un huis-clos à ciel ouvert particulièrement ensoleillé. Mais dès lors que le charme de cette tension érotique à laquelle se livrent les personnages se révèle logiquement insuffisant pour mener l’ensemble du film, le scénario, signé par Jean-Claude Carrière, commence à prendre des allures de thriller teinté de drame psychologique, mais c’est là que le bât blesse puisque le rythme qui n’arrive jamais à décoller et le caractère peu attachant des personnages empêchent de rendre l’intrigue aussi attirante que les petits jeux de charme de la première partie. L’oisiveté et les amours contrariés de ces tropéziens libertins qui bronzent au soleil n’arrivent malheureusement pas à maintenir, malgré tout le talent dont font preuve aussi bien les acteurs que l’équipe technique, son pouvoir de fascination au-delà de sa première demi-heure.
Le film de Jacques Deray met du temps à démarrer. Peut-être parce que le réalisateur prend justement le temps de créer une atmosphère, de disséquer les gestes les plus anodins... Mais quand le couple formé par Maurice Ronet et Jane Birkin fait son apparition, La Piscine devient franchement attrayante. Privilégiant ses acteurs et sa lumière, le cinéaste français signe là un véritable classique d'une beauté vénéneuse. Les silences, parfois poussés à bout, ont du mal à dissimuler la gêne éprouvée par chacun des personnages. La Piscine sème le trouble, et c'est là tout son charme. Alain Delon, plus capricieux que jamais, aussi cruel qu'un enfant écrasant les moustiques, illumine le film par sa présence imposante. Romy Schneider, radieuse, incarne sans difficulté la cinégénie des années 60. Il est vrai que le film de Jacques Deray est scénaristiquement un peu creux... Pourtant, la puissance des images compense aisément cette petite lacune. Un très bon film, un huis clos à ciel ouvert étrangement angoissant. A voir absolument.