Mon compte
    Il Profeta
    Note moyenne
    3,0
    13 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Il Profeta ?

    6 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    1 critique
    3
    3 critiques
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2018
    Malgré l'abattage de Gassmann, le film est une déception, le thème de l'ascète qui se fait bouffer par la société de consommation n'est pas facile à traiter en raison de sa prévisibilité et ici Risi tourne en rond, devient poussif, le film dévient même par moment cartonnesque sans convaincre, à l'instar de la séquence hippie, complètement ratée. Sur ce même thème Luis Buñuel avait réalisé en 1965 "Simon du désert", un moyen métrage de 45 minutes, autrement plus intéressant
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2018
    Le prophète est une énorme farce pour se moquer à la fois de la société de consommation et de ses contempteurs. Dino Risi met à la mode le végétarisme de façon loufoque mais gentil et les hippies ne sont pas exempts de bassesses..... pour qui a aimé les Babas cools et Psy, le prophète est un film culte ! Une véritable critique des hypocrites... Vittorio Gasman est flamboyant et Ann-Margret est mutine à souhait, l'époque est pop et la musique est belle, tout est à garder dans ce film....
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Dino Risi épaulé de son fidèle Victorio Gassmann tournaient en satire la société de consommation dès 1967, dans ce film resté inédit en France. Interrogation sur notre mode de vies qui nous rend si concurrentiels, plaidoyer sans illusion pour une vie ascétique car héros n'en succombe pas moins aux bras tentaculaires et attirants de l'organisation commerciale qui transforme les plus nobles idéaux de l'homme en t-shirts. Victorio Gassmann se régale en berger distillant ses vérités à ses contemporains mais le film se fait moins convaincant dans sa deuxième partie, ou le récit s'embourbe parfois.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Forte de quinze films, l'association entre les deux caractères qu'étaient Dino Risi et Vittorio Gassman comporte une bonne demi-douzaine de chefs d'œuvres ("L'homme aux cent visages", "Le fanfaron", "La marche sur Rome", "Les monstres", "Parfum de femme", "Âmes perdues") et quelques films secondaires qui permettaient aux deux hommes de profiter de leur popularité sans toutefois tomber dans la facilité. "Le prophète" entre dans cette catégorie. "L'homme à la Ferrari" sorti un an plus tôt avait associé Gassman à la toute jeune et très sensuelle Ann-Margret alors au tout début de sa carrière. Le film ayant été un succès, l'idée à toute suite germé de réunir à nouveau ce couple aussi détonant qu'il paraît improbable. Il est alors fait appel à Ettore Scola pour venir soutenir Risi à l'écriture du scénario. La comédie italienne qui commence à lentement décliner après une décennie de créativité intense tente ici de s'adapter aux nouvelles attentes du public tout en continuant à regarder avec férocité les travers de la société italienne. Le propos plus universaliste du "Prophète" dénonce l'emprise de plus en plus grande du progrès sur le comportement humain, tendant plutôt à le soumettre aux intérêts économiques plutôt qu'à développer son libre-arbitre. L'ermite Pietro (Vittorio Gassman) qui a choisi un jour de sortir de cet asservissement pour se réfugier sur une montagne près de Rome sera lui aussi rattrapé par la société qui n'apprécie guère les énergumènes de son genre qui même isolés représentent une potentielle remise en cause du modèle dominant. Appelé à régler les comptes de son ancienne vie, Pietro Breccia revient en ville où ses comportements asociaux en font très vite un phénomène de foire. Risi et Scola s'amusent à confronter l'ascétisme de Pietro à une communauté de hippies vivant en marge de la cité pour en moquer la vacuité de ses membres. spoiler: La très belle Maggie (Ann-Margret) par ses charmes ravageurs entame sèvèrement la carcasse du fantasque reclus qui va progressivement se laisser aspirer par le système jusqu'à en devenir une caricature
    . "Inutile de vous cacher, la société saura toujours vous retrouver pour vous faire rejoindre le troupeau" semble nous dire Risi qui s'avère pour le coup un véritable prophète si l'on observe cinquante ans plus tard les ravages de la mondialisation. On dit que Gassmann et Risi n'étaient pas entièrement satisfaits du film malgré son succès commercial. Sans doute la seconde partie du "Prophète" tombe quelquefois dans la facilité, notamment la caricature du mouvement hippie sans grandes nuances, mais la prestation grandiloquente de Gassman alors au zénith de sa forme comble sans problème cette lacune. Et puis miss Marget est sexy en diable, ce qui ne gâche en rien le plaisir de découvrir "Le prophète" jusqu'alors invisible en France.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2017
    "Le prophète" raconte l'histoire de Pietro Breccia qui, un beau jour, ne supportant plus la pollution, le consumérisme, son travail et son épouse, a quitté voiture et femme en plein milieu d’un embouteillage inextricable, sous le prétexte d’aller acheter des cigarettes. Pietro n’est jamais revenu et il est allé vivre une vie d’ermite sur le mont Soratte, à 40 km de Rome, une vie sans femme, sans alcool, sans tabac, avec Rosina, une chèvre, comme seule compagnie. Une vie où il pense être oublié de tous et qui semble lui convenir parfaitement. Sauf qu’à son sujet est née une espèce de légende et, un beau jour, une équipe de télévision vient faire un sujet sur lui. Un passage à la télévision qui va le jeter dans un engrenage infernal : la justice qui se rappelle à son bon souvenir, une jeune et affriolante hippie qui cherche à le débaucher, un homme sans scrupule qui tient absolument à lui faire profiter de sa notoriété sans, bien sûr, s’oublier au passage.
    Dans "Le prophète", sorti en Italie en 1968, on retrouve le duo vedette de L’homme à la Ferrari, le film précédent de Dino Risi : Vitorrio Gassman et la comédienne américaine d’origine suédoise Ann-Margret. Au vu d’un tel trio, auquel on peut rajouter Ettore Scola comme co-scénariste, on est surpris que ce film n’ait jamais eu droit à une sortie en salles dans notre pays. D’autant plus que cette comédie s’avère fort plaisante du début jusqu’à la fin et qu’on peut rajouter, aujourd’hui, 50 ans après sa sortie, que, contrairement à pas mal d’autres comédies sorties à la même époque, elle a très bien résisté à l’usure du temps. En 2017, elle a en plus le mérite de rappeler que nombre des maux dont nous souffrons actuellement dans notre vie de tous les jours avaient déjà commencé à nous agresser il y a un demi-siècle : que, depuis, si peu ait été fait pour nous en débarrasser, là, ça ne fait pas rire du tout !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2008
    Après avoir passé cinq ans au sommet d'une montagne, totalement coupé du monde, Pietro, dit "le Prophète", revient en ville sous escorte policière pour un procès. Malgré ses intentions "purs" et dénué complètement d'intérêts financiers, il va tomber amoureux et faire progressivement des compromis à son éthique de vie.

    Le réalisateur Dino Risi nous livre en fait un procès ironique de la société de consommation de la fin des années 60 en Italie. Critiques qu'on retrouvera dans les années 70.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top