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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 septembre 2012
Bruce Willis a eu une carrière assez inégale depuis qu'il a troqué son gilet de film d'action pour le théâtre. Il a prouvé qu'il était capable d'être un acteur excentrique, mais Hostage réjouira les fans de Bruce Willis avec sa sincérité, sa hargne et ses brillants pectoraux. Il joue un efficace négociateur de la police, un rôle qui lui va comme un gant et où il déploie une énergie sans faille. Otage commence comme un thriller standard avec l'invasion du domicile appartenant au riche comptable Walter Smith (Kevin Pollack). Sa famille est menacée par un trio de criminels sans scrupules. James Talley (Bruce) fait de son mieux pour désamorcer la situation, mais il se produit un évènement inattendu… Dès le début, Otage affiche une inventivité de sadisme qui fait frémir le spectateur. C'est un film dur, au suspense vraiment exceptionnel qui tient le spectateur en haleine jusqu'au bout. C'est l'un des tous meilleurs films de Bruce Willis.
Je m’étonne qu’il existe encore un public amateur de ces films "seul contre tous les méchants" que Bruce Willis et autres Steven Seagal écument depuis des décennies, et dont le dénouement est connu avant même qu’il ne commence. Sérieusement, tout le monde sait à l'avance que cette tête d’oeuf va anéantir un à un terroristes ou preneurs d’otages, sauver la planète ou encore la vie d’innocents... ca devient lourdingue.
Bruce Willis, le come-back : c'est pas trop tôt ! Son dernier bon film remonte à Incassable, pour être gentil. Quant à ses derniers VRAIS films d'action, ils remontent, eux, à 1997 avec Le Chacal et Code Mercury, films plus ou moins mineurs, la fin des années 90 sonnant un léger glas pour l'acteur américain. Bref, quel plaisir de voir que cette adaptation du célèbre roman "Otages de la peur" de Robert Crais est une totale réussite mêlant habilement psychologie, suspense et scènes d'action sans oublier ce côté virulent voire même gore par moments. Jouant sur les expressions de son visage torturé et mélancolique, Willis nous fait revivre son jeu d'antan, convaincant, attachant, bouleversant, nous immisçant totalement dans l'intrigue. Réalisé par un pro du huis-clos, le réalisateur de l'excellent Nid de guêpes à savoir notre Florent Emilio Siri national, Otage nous submerge de son réalisme, de sa simplicité et de son excellente interprétation, les acteurs étant ici quasi-méconnaissables, du toujours aussi brillant Ben Foster au jeune Jonathan Tucker en passant par l'excellent Kevin Pollack. L'histoire est quant à elle prenante du début à la fin, Siri arrivant à proposant un, le scénario regorgeant de rebondissements et de séquences d'action haletantes. De l'impressionnant prologue à un final abasourdissant, le jeune metteur en scène déploie tout son talent Outre-Atlantique à travers une réalisation nerveuse et bigrement efficace, faisant également de la photographie et de la musique d'Alexandre Desplats des personnages à part entière. En somme, un excellent long-métrage sur une prise d'otage pas banale, bien sombre et suffisamment rythmée pour entrer au panthéon des films du genre.
Un Bruce Willis qui nous change des gros super héros qui sauvent le monde entier. Il joue là un rôle plus beau, plus émouvant, qui se rapproche plus du père de famille que du sauveur. Les jeux des acteurs sont fabuleux, le scénario, qui à première vue paraît banale, est vraiment mis en scène de manière à ce qu'il n'ait jamais été traité sous cet angle. Des scènes vraiment cultes, comme lorsqu'ils viennent chercher Walter Smith et que Mars est caché, qui montre encore un parfait talent de Bruce Willis et de celui qui interprète Mars (son nom m'échappe). Pour conclure, une intro vraiment excellente (le générique est beau) et un début de film vraiment superbe. Une fin sympathique. Et ça nous fait un très bon film.
Après la franchise "Die Hard" , Bruce Willis renoue avec le genre de l'action avec Ben Foster du film " Alpha Dog" de Nick Cassavetes , la regrettée Kathryn Joosten" de la série TV " Desperate Housewives" !!! Par le réalisateur français de " Nid de guêpes", " L'Ennemi Intime" , le biopic " Cloclo", le remake " La Balance" prochainement en 2014 !!!
Le frenchy Florent Siri réalise un formidable huit-clos, impeccablement réalisé et riche en moments forts qui offre à Bruce Willis un nouveau rôle en or.
Très bon film du français Florent Siri ("Nid de Guêpes", "L’ennemi Intime" et le récent "Cloclo"), ou l'action bien dosée et les performances de Bruce Willis et Ben Foster force le respect. Quant à Alexandre Desplat, il nous offre, comme à son habitude, une plutôt bonne bande originale. Le scénario est intéressant et fort en rebondissements, on ne s'ennuie pas un seul instant. De plus, le film a le mérite de permettre à Ben Foster de se faire un peu plus connaître. Et Rumer Willis de rejouer avec son père Bruce, après sa petite apparition dans "Mon Voisin le Tueur" 5 ans plutôt, cette fois ci en jouant sa fille.
A éviter sous peine d'énorme déception et de perte de crédit envers Bruce Willis...... Ce film n'est qu'une pâle mais très pâle copie de film déjà existant dans ce genre. Préférez largement vos vieux classiques à ce gâchis visuel, scénaristique qui plus est mal joué....pas un personnage n'est crédible....tout simplement un nauffrage!!
Avec ce genre de film, on ne s'attend pas à de l'originalité mais on compte sur de bonnes scènes d'action excitantes. Chose qu'"Otage" a du mal à faire, mais en même temps, il y a Siri derrière la caméra, un réalisateur incapable de nous donner la moindre excitation dans ses films (il n'y a qu'à voir "Nid de guêpes" pour s'en rendre compte).
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1,0
Publiée le 26 octobre 2021
Les acteurs ne sont pas trop mauvais et les scènes d'action sont étonnamment bonnes mais l'intrigue de ce film part dans tous les sens. Pourquoi Hollywood ne laisse-t-il pas Bruce Willis être un véritable acteur car s'en est un. Ses films d'action sont très amusants et quand ils ont de la chance ils rapportent une tonne d'argent mais la plupart des acteurs veulent être pris au sérieux dans des drames. Dans la première scène de Otage Bruce ne parvient pas à faire taire un tireur ce qui entraîne la mort d'un jeune garçon. Juste au moment où vous pensez qu'il ne peut pas donner une meilleure performance pendant la négociation de l'otage Bruce se précipite dans la maison et tient l'enfant dans ses mains alors qu'il meurt. Il n'y a pas de sanglots pas d'explosion dramatique juste une réaction réaliste pleine de chagrin de déni de regret et un désir de rendre les derniers moments de l'enfant pleins de bonté. Cela aurait pu faire un très bon film en soi. Il avait plus qu'assez de suspense et d'excitation pour se maintenir et il avait même un méchant parfaitement sinistre en la personne de Mars joué par Ben Foster. Le film aurait été beaucoup plus fort s'il avait simplement tourné autour de cette histoire avec Talley qui doit faire face au type de situation qu'il pensait avoir laissé derrière lui et qui combat ses démons intérieurs. Mais celui qui a réalisé ce film en a décidé autrement et n'a pas pu s'en tenir à cela...
On remarque surtout que le réalisateur reste sur ses bases de confort, un quasi huis clos et de nuit, il reprend plusieurs paramètres de son "Nid de Guêpes" mais on pense aussi fortement au film "Panic Room" (2002). Mais surtout on n'est encore une fois pas convaincu par les choix scénaristiques, à savoir qu'il y a quelques modifications vis à vis du roman. Le réalisateur tente des choses, notamment en jouant sur les ombres et on aime assez l'utilisation des "mafieux" qui joue parfaitement sur le secret mais dans le même temps certaines séquences sont ridicules et/ou grossières qui se bousculent surtout dans sa dernière partie comme la fin christique de Mars/Foster, la naïveté des S.W.A.T., ou même ce final ou soudain les "mafieux" se font moins discrets. En conclusion, ce film débute plutôt efficacement mais tous déclinent vite et constamment, Oubliable Site : Selenie
Sans être le film le plus original du siècle, on a un Bruce Willis charismatique et un réalisateur stylé à la barre. Evidemment, difficile de nier que les malfaiteurs clownesques et les tunnels d'aération de la taille d'un adulte qui parcourent la maison font ridicules en mode 1er degré.