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Votre avis sur Le Distrait ?
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Quel plaisir de revoir ce 1er film qui n’a pas vieilli, plein d’humour (dès le générique), d’originalité, empreint de burlesque [cf. destruction du bureau d’Alexandre Guitton (Bernard Blier, directeur de l’agence de publicité Jérico] ,et inspiré par Jerry Lewis (1926-2017) et son sketch « La machine à écrire », illustrée par la musique éponyme de Leroy Anderson (1908-1975) lorsque Pierre Malaquet (Pierre Richard) s’improvise chef d’un orchestre constitué par des oiseaux de volière qui occupent son bureau en sous-sol, sans oublier sa dénonciation de la publicité. C’est aussi une belle adaptation moderne d’un personnage des « Caractères » (1688) de Jean de la Bruyère (1645-1696), Ménalque. Sans oublier l’autre distrait, M. Klerdenne (Paul PRÉBOIST, qui, pour une fois, ne galvaude pas son talent). Il y a, probablement, une part autobiographique, lors du repas de de la famille de Pierre, avec son père (Jacques MONOD) et Mme Cliston (Tsilla CHELTON).
L'idée de départ est très bonne et Jean-Pierre Richard est très bon, mais on s'ennuie.
Shawn777
Ce film, réalisé par Pierre Richard et sorti en 1970, n'est pas mal mais sans plus. À l'instar de Louis de Funès une décennie plus tôt, Pierre Richard se créer ici un rôle dont il ne se débarrassera plus. Effectivement, en créant ce personnage de distrait maladroit qui aura d'ailleurs directement du succès, le réalisateur et acteur incarnera ce personnage dans de nombreux autres films et il est donc intéressant de revenir ici à la source. C'est donc ici l'histoire d'un publicitaire qui essaye de rentrer dans une boîte de pub en proposant des concepts pour le moins originaux, ce qui ne manquera pas de déplaire bien-sûr à son patron. En plus donc de son personnage emblématique, Pierre Richard nous place dans un monde absurde dans lequel beaucoup de scènes totalement dénouées de sens nous paraissent ici tout à fait normales. Je reconnais d'ailleurs que l'idée est très bonne et nous avons d'excellents gags, très bien trouvés, mais malheureusement, je n'ai pas vraiment accroché plus que ça au film. Je tiens tout de même à préciser que j'adore cet acteur et ses films mais je ne mettrai en tout cas pas ce film dans ses meilleurs. Le rythme est quant à lui soutenu puisque les gags n'arrêtent pas mais il faut évidemment adhérer à ce genre d'humour assez particulier afin d'y adhérer car nous n'avons que ça durant une heure et demie. Du coté des acteurs, en plus de Pierre Richard, nous avons de nombreuses autres acteurs connus qui ne prennent ici pas au sérieux, notamment Bernard Blier qui est très bon. "Le Distrait" marque donc une nouvelle période dans le cinéma comique français et reste intéressant sur de nombreux autres points.
1er Film de Pierre Richard en tant que directeur..Produit par Yves Robert et Alain Poire..Pas mal mais a un peu vieillit..Pierre Richard en distrait est bien sure parfait..Bernard Blier dit "Gazou Gazou" est très bien en patron d'une boite de pub...mais c'est Marie-Christine Barrault qui reste resplendissante même en 2020..À voir par curiosité pour les débuts de Pierre Richard..et le début d'un Génie de la comédie française burlesque..
"Le distrait" est avant tout l'invention d'un personnage singulier dont Pierre Richard se fera encore, dans d'autres de ses films, l'interprète. Ce personnage n'est pas seulement distrait jusqu'à l'absurde, c'est aussi un maladroit farfelu beaucoup plus proche, souvent, du pitre que de l'écervelé poétique.
On conçoit que le burlesque de Pierre Richard et sa gymnastique de clown désarticulé puissent sembler puérils ( ils le sont parfois) et excessifs à une partie du public, mais ce style témoigne d'un esprit comique personnel, comme l'illustrent certaines séquences (notamment la première du film où le personnage, Pierre Malaquet, traine ses valises sous le regard eberlué d'un agent de police) qui sont de véritables sketches.
Par ses gaffes à répétition et ses slogans invariablement morbides, Pierre destabilise à lui-seul l'agence de publicité de Guiton-Bernard Blier, lui aussi très amusant, en plus sobre, par ses mines agacées et par ses colères rentrées sous l'effet apaisant des "gazou-gazou" de Maria Pacôme...
Dynamique et plein d'idées, le fim manque néanmoins d'un peu de fond et d'une mise en scène mieux construite, qu'une véritable satire du milieu publicitaire aurait sans doute facilités.
On conçoit que le burlesque de Pierre Richard et sa gymnastique de clown désarticulé puissent sembler puérils ( ils le sont parfois) et excessifs à une partie du public, mais ce style témoigne d'un esprit comique personnel, comme l'illustrent certaines séquences (notamment la première du film où le personnage, Pierre Malaquet, traine ses valises sous le regard eberlué d'un agent de police) qui sont de véritables sketches.
Par ses gaffes à répétition et ses slogans invariablement morbides, Pierre destabilise à lui-seul l'agence de publicité de Guiton-Bernard Blier, lui aussi très amusant, en plus sobre, par ses mines agacées et par ses colères rentrées sous l'effet apaisant des "gazou-gazou" de Maria Pacôme...
Dynamique et plein d'idées, le fim manque néanmoins d'un peu de fond et d'une mise en scène mieux construite, qu'une véritable satire du milieu publicitaire aurait sans doute facilités.
Du bon gros film burlesque à la française sans consistance.Rien d'autre à ajouter. Si j'ai mis 1 étoile c'est pour Bernard Blier qui, fidèle à lui même, représente le seul personnage comique de ce piètre navet.
Pierre Richard nous amuse encore une fois avec ses comédies axées sur un trait de caractère burlesque. Ici c'est un homme dans la lune, un fieffé distrait, qui tantôt amuse, intrigue ou met indispose son entourage. Mais il explique avec brio son attitude, et c'est charmant. 16/20 un film mémorable !
Pierre Richard pourrait être le cousin français de Rowan Atkinson car tous deux sont des acteurs comiques doués pour la pantomime Pierre étant toutefois plus frénétique et plus tordant. Ce film est donc comme une montagne russe avec des hauts et des bas je m'attendais à une vision nostalgique du Paris des années 70 et il y en a peu donc je suis un peu insatisfait. Mais l'histoire étant sur le monde de la publicité nous pouvons cependant avoir un aperçu de ce qu'était la société française dans cette décennie. Je donne aussi une bonne mention au acteur de son entourage Blier est cool en tant que son patron compromis et Preboist est aussi lunatique que Pierre donc quand les deux sont ensemble tout échoue très fort pour notre plus grand plaisir...
Une comédie bien sympathique sur un scénario un tantinet déjanté : la distraction totale incarnée. Le sujet parait pour le moins banal, mais avec Pierre Richard aux manettes, il parvient à nous amuser, nous faire sourire voire nous faire rire, et c'est bien ce qu'on demande à ce genre de film. Et de plus Marie-Christine Barraut est éclatante de beauté.
A voir par les amateurs de comédie à la limite burlesque.
A voir par les amateurs de comédie à la limite burlesque.
"Le Distrait" (1970), réalisé et interprété par Pierre Richard, est un film qui oscille habilement entre comédie, horreur et romance. Ce film se distingue par son approche unique et son humour particulier. Pierre Richard, dans le rôle de Pierre Malaquet, incarne un personnage excentrique et distrait, rappelant Ménalque de "Caractères" de La Bruyère. Il apporte une touche de fraîcheur et d'originalité à un scénario parfois prévisible.
Le film brille par sa capacité à intégrer des éléments de burlesque et d'humour noir, notamment dans les publicités conçues par Malaquet, qui flirtent avec le macabre. Cette approche audacieuse est à la fois le point fort et le talon d'Achille du film. Elle séduit par son originalité mais peut aussi dérouter par son excès.
Les performances des acteurs secondaires, notamment Marie-Christine Barrault et Bernard Blier, ajoutent une dimension supplémentaire à l'intrigue. Leur jeu soutient efficacement le personnage principal, bien que parfois, ils soient relégués à l'arrière-plan par la présence écrasante de Richard.
La réalisation de Pierre Richard est compétente, avec un mélange d'audace et de tradition. Les décors et la musique, signée Vladimir Cosma, complètent admirablement le ton du film. Cependant, le rythme inégal et certains choix narratifs peuvent laisser un sentiment d'inachevé.
En dépit de ces quelques faiblesses, "Le Distrait" reste une œuvre mémorable dans la filmographie de Pierre Richard. Il s'agit d'une comédie qui, tout en étant divertissante, n'atteint pas toujours la profondeur ou la cohérence nécessaire pour se hisser au rang des classiques incontestés du genre.
En conclusion, "Le Distrait" est un film qui, tout en étant agréable et divertissant, souffre parfois de ses propres excès. Il représente un jalon important dans la carrière de Pierre Richard et demeure un témoignage intéressant de son style unique, bien que n'atteignant pas l'excellence absolue dans sa catégorie.
Le film brille par sa capacité à intégrer des éléments de burlesque et d'humour noir, notamment dans les publicités conçues par Malaquet, qui flirtent avec le macabre. Cette approche audacieuse est à la fois le point fort et le talon d'Achille du film. Elle séduit par son originalité mais peut aussi dérouter par son excès.
Les performances des acteurs secondaires, notamment Marie-Christine Barrault et Bernard Blier, ajoutent une dimension supplémentaire à l'intrigue. Leur jeu soutient efficacement le personnage principal, bien que parfois, ils soient relégués à l'arrière-plan par la présence écrasante de Richard.
La réalisation de Pierre Richard est compétente, avec un mélange d'audace et de tradition. Les décors et la musique, signée Vladimir Cosma, complètent admirablement le ton du film. Cependant, le rythme inégal et certains choix narratifs peuvent laisser un sentiment d'inachevé.
En dépit de ces quelques faiblesses, "Le Distrait" reste une œuvre mémorable dans la filmographie de Pierre Richard. Il s'agit d'une comédie qui, tout en étant divertissante, n'atteint pas toujours la profondeur ou la cohérence nécessaire pour se hisser au rang des classiques incontestés du genre.
En conclusion, "Le Distrait" est un film qui, tout en étant agréable et divertissant, souffre parfois de ses propres excès. Il représente un jalon important dans la carrière de Pierre Richard et demeure un témoignage intéressant de son style unique, bien que n'atteignant pas l'excellence absolue dans sa catégorie.
Le premier film de Pierre Richard et probablement le plus convaincant de sa période seventies. La suite ne sera pas forcément à la hauteur quand il sera derrière la caméra, notamment avec son successeur "Les malheurs d'Alfred", ou "Je sais rien, mais de dirai tout".
C'est le premier film de Pierrot, soyons indulgent. Je le revois aujourd'hui avec un grand plaisir. Bien sûr il fera beaucoup mieux plus tard, ici il joue à fond ce qui fera son succès plus tard, le rôle de distrait. Ce film même s'il n'est pas un chef-d'oeuvre, mérite mon estime ne fut-ce que pour le casting incroyable pour l'époque. Bien que la confrontation de Pierre avec M. Klerdenne, soit une scène comique digne d'anthologie....Mention spéciale pour l'interprétation de Bernard Blier !
Quel dommage
Ce film d'autodérision n'est pas une réussite.
Bien loin de la parodie de Belmondo dans le magnifique est une prouesse.
Quel dommage pour cet acteur talentueux
Ce film d'autodérision n'est pas une réussite.
Bien loin de la parodie de Belmondo dans le magnifique est une prouesse.
Quel dommage pour cet acteur talentueux
Pour sa première réalisation à l'écran, Pierre Richard nous offre une bonne comédie burlesque, dristayante et drôle mais qui ne surpasse en aucun cas ses futurs meilleurs films ("Le Grand Blond", "La Chèvre", "La moutarde me monte au nez"..). Quelques défauts qu'on pardonne.
Un film léger et distrayant, qui repose essentiellement sur le talent des acteurs.
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