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Audrey L
633 abonnés
2 580 critiques
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3,0
Publiée le 7 novembre 2020
Haute Tension d'Alexandre Aja, ou le film d'horreur où l'on s'amuse comme des petits fous de l'incohérence totale de chaque choix pris par les victimes ou des hectolitres de sang qui sont jetés sans ménagement sur à peu près chaque paroi des décors. Même la chute finale nous a sidéré et régalé, jusqu'à ce qu'on y réfléchisse deux secondes et qu'on s'aperçoive que rien ne peut tenir la route. spoiler: Pourquoi la jeune fille a-t-elle perdu la boule si soudainement alors que les deux filles semblent bien se connaître (depuis longtemps, certainement) ? Comment se passe la course-poursuite en voiture et la scène de lutte entre la jeune fille et le tueur, si c'est une seule même personne ? Idem pour les scènes au début où l'on voit le tueur dans sa camionnette alors que les misses sont dans leur voiture ? Tout ceci était dans sa tête ? Peut-être, mais c'est difficile de se refaire tout le film en justifiant la moitié des scènes comme on peut. En revanche, le style Aja qui en fait des caisses nous rappelle à certains slashers classiques et nous fait toujours bien rire (spoiler: la tête qui explose comme une pastèque dans les escaliers, la scie circulaire qui gratte le ventre du conducteur en douchant l'autre victime derrière... ). On rigole bien, on s’écœure avec délice comme des ados devant le film trash de minuit, et même si le trouillomètre est franchement à zéro (Bob le bricoleur qui avance à 2km/h avec un petit rasoir, on a vu pire - euphémisme...) et si la chute finale ne tient pas longtemps, on a une certaine affection pour l'humour glauque d'Aja, une sorte d'Eli Roth à la française.
Attention, spoilers. A première vue, le film Haute tension reprend le schéma classique d'un film d'horreur "à l'américaine". On se trouve dans un petit bled paumé, complètement isolé. Sur ce, un gros mec, horrible et vicieux, arrive et tue les membres de la famille - déjà, on voit bien qu'on est plus dans un film américain car même le petit garçon y passe -. Les seules survivantes sont les deux amies que le spectateur a pu suivre au début, les deux héroïnes du film, donc. Là où le film surprend dans cette première partie qui se passe à l'intérieur de la maison isolée, c'est qu'il ne fait aucune concession : c'est gore, c'est ultra violent, c'est pas mal réalisé du tout d'ailleurs et puis les trois personnages qui meurent dans la maison meurent de façon extrêmement rapide et brutale, il n y a pas vraiment de suspense sur leur mort (contrairement aux slashers américains). Les seules scènes de suspense qu'il y a sont en fait sur le personnage de Cécile de France qui ne se fait pas repérer par le tueur - très bonne idée d'ailleurs d'avoir ce personnage dont le tueur ignore la présence. La seconde partie suit la tentative de Cécile de France de libérer Maiwen, prisonnière du tueur, qui l'a apporté avec elle dans sa camionnette. Cette seconde partie reprend le principe aussi des films d'horreur américain avec le petit passage à la station service isolée, mais avec une réalisation toujours très efficace. Et puis cette seconde partie est surtout le théâtre d'un twist qui remet le film en question. Je ne vais pas en parler ici. D'un certain côté ce twist me plait car il permet de faire voir le film autrement et de lui donner une certaine originalité. De l'autre il coince sur quelques points de logique et de crédibilité, mais bon, pas tant que ça non plus. Quoiqu'il en soit, Haute tension est un film d'horreur vraiment maîtrisé, bien réalisé et très efficace.
Film captivant et angoissant mais qui manque d'écriture et relief. Des séquences incompréhensibles lorsqu'on comprend les faits. Malgré tout satisfaisant mais pas bouleversant.
Même s'il n'a rien d'un film parfait, Haute Tension a le mérite de bien résumer l'ambition instaurée par Alexandre Aja, l'un des premiers fervents réalisateurs français proposant du cinéma de genre moderne, qui sait également montrer qu'en France, on aime le sang et la peur, et non pas que le rire forcé et la dépression routinière des comédies lourdingues et autres films d'auteur s'empilant chaque année. Survival bleu, blanc et très rouge s'il en est, on retiendra de cette mésaventure assez typique des slashers des années 80, des effets gores particulièrement réussis et de la tension (haute!) souvent au rendez-vous. Si quelques longueurs légères se font vaguement sentir ainsi qu'un jeu d'acteur pas toujours au point (Cécile de France, bien que plutôt à l'aise au fil des minutes, n'échappe malheureusement pas à quelques maladresses, contrairement à Philippe Nahon, qui s'avère être redoutable en psychopathe sadique et malsain aux agissements morbides, où sa démarche flegmatique faisant grincer ses bottes en cuir laissent toujours traîner un sentiment d'insécurité constant), on saura savourer quelques instants intenses, une réalisation et photographie honorables, ainsi que des meurtres efficaces, bien que pas très originaux. On regrettera cependant un twist final - certes surprenant - plutôt inutile et suffisamment mal préparé (ni indices ni détails particuliers nous donneront envie revoir le film d'un autre œil) pour nous laisser un arrière-goût perplexe. Comme quoi, il faut parfois savoir jouer la simplicité.
La première demi-heure est assez bien foutu, après tout s'écroule. Comment peut-on donner autant d'éloge pour un film qui donne rien de nouveau dans le domaine du thriller/horreur. Aja ne manque pas de talent, mais avec Haute Tension il s'engouffre dans du déjà-vu. Plus le film avance, plus il s'évapore dans le ridicule.
Fils du médiocre Alexandre Arcady (producteur du film) Alexandre Aja frappe fort avec ce film d'horreur qui marque un tournant dans le cinéma d'horreur hexagonal. Premier bon point pour le casting. Si Philippe Nahon est une fois de plus un cinglé impressionnant le couple Maïwenn-Cécile De France offre une belle osmose qui n'était pourtant pas gagnée tant elles sont antagonistes (aussi bien physiquement que moralement). Second bon point pour l'ambiance (musique mise en scène) que Aja retranscrit parfaitement. Au final les scènes gores sont celles qui sont le plus mitigées car soient elles sont réalistes et choquantes soient elles sont cocasses voir clownesques. Le twist est judicieux et fait son petit effet même si la façon de le mettre en place l'est beaucoup moins (manque d'indices probants). Un film d'horreur qui fait son effet, extrêmement efficace c'est un film qui a le mérite de rester dans les mémoires.
Du Aja dans toute sa splendeur! Il nous montre, une fois de plus son talent en tant que réalisateur. ICi, pourtant ; le début et quelques scènes (notamment celle de la voiture^^) laisser présager le "pire" (du moins dans le n'importe quoi). Puis la tension monte peu à peu, pour nous scotcher à notre fauteil jusqu'au bout! Avec une fin, dés plus surprenante! Que je n'avais absolument pas vu venir! LEs acteurs jouent avec justesse, dans ue théma qui souvent se limite à intégrer des personnes sans grand charisme. Bien que cela ne soit pas spécialement le cas. Cécile de France et sa copine de lycée, se révèle toute deux ; assez surprenante dans leurs prestations. LE scénario pourtant dés plus basique pour un film d'horreur. Est en faite, très bien ficelé ; et monte en tension au fur et à mesure que le film avance. LA musique, les décors... tout y est pour donner un moment de pur frayeur chez le spectateur. LEs décors nous paraissent si commun (enfin pour les campagnards^^) et font bien le petit coté "made in France". Et la musique accentue l'angoisse persistante que les deux filles subissent. Bref, le film respecte les codes du genre, en ajoutant une petite touche personnelle ; qui est celle d'Aja (donc, on aime ou non^^). LA France a encore de beau jour, coté cinématographique pour certains genre (et notamment celui-ci) ; ou certaines réalisations sont toute à fait à la hauteur de ce que les grandes productions peuvent produire. Mais malheureusement, ses réalisations sont trop peu nombreuses et passent bien souvent ; inaperçu. Enfin pour le cas, "Haute Tension" ; est ici un petit bijou dans le genre qui a le mérite de tenir le spectateur en haleine et de lui faire passer un moment de tension et d'angoisse. Là ou beaucoup de films tentent de créer ce climat sans jamais y arriver complètement. "Haute Tension" nous livre ici quelques choses de vraie, d'angoissant et scotchant à la fois. Un bon film du genre, d'un dés maîtres du genre! A voir et revoir, lors des longues soirées obscures d'hiver...^^
Europa (la boite de Prod' de Besson) nous avait habitué jusqu'alors a des films de series B mais avec parfois quelques bonnes idees (Taxi, Wasabi, Yamazaki ...) et Besson en tant que prod' s'attaque a un genre que j'affectionne particulierement et qui a le vent en poupe : l'horreur.
Apres avoir visionné le jour précédent Darkness, mettant ainsi la barre assez haut dans l'horreur suggestive, Haute Tension surprend en de nombreux points : d'une part, la boucherie omnipresente : on retrouve avec plaisir ce sang et ces meurtres dignes des films des annees 80. D'autre part, on appreciera le jeu des acteurs, en particulier Cecile de France, excellente, bluffante, extraordinaire. Enfin, le scenario, qui bien que convenu et basique, s'avere haletant, excitant et tres tres angoissant.
Un film audacieux, qui n'a rien a envier avec les films americains. La claustrophobie etant accentuée par un nombre limité d'acteurs (moins de 10 !!!).
Bref, un tres tres bon film. Pour conclure, on finit en beauté avec "New Born" de Muse.
Quel sentiment pendant tout le film d'assister à une véritable renaissance du film d'horreur à la française! Jusqu'au "twist" final totalement ridicule et gâchant fortement le plaisir pris jusque là ! En effet, dès le début, le film distille une (haute) tension qui ne se déboulonne jamais et fait monter le trouillomètre au maximum durant toute la projection... Aja, avec une maestria de mise en scène vraiment épatante réussit non seulement la gageure de rendre convaincante deux comédiennes qu'on attendait pas dans ce registre (bonus à Cécile De France étonnante !) mais aussi d'oser emmener le cinéma français sur les terres quasi inexplorées du gore le plus sauvage... Malheureusement le film ne tient pas toutes ses promesses, et dix minutes avant la fin il offre un revirement digne des pires télénovelas brésiliennes qui désamorce soudainement toute la tension accumulée... On se retrouve donc - comme c'était déjà (dans une moindre mesure) le cas avec Sheitan - face à un film qui semble soudain ne plus assumer le trouble ressenti dans sa primitive brutalité et préfère s'aventurer sur le terrain du grand guignol ou d'explications psychopathologique pour le moins "capilotractées" et grotesques... Le twist final était bien initialement écrit dans le scénario, mais Aja et Levasseur, en voyant les rushes se sont aperçu que ça ne fonctionnait pas à l'écran...ils ont bataillé avec Besson pour supprimer ça et tourner une vraie fin, plus directe et noire... mais pour Besson ce twist étant LA raison pour laquelle il aimait le scénario, ce fut "NO WAY les p'tits gars vous me laissez vot' fin toute pourrie qui gâche tout le film bicoz moi, King Besson, j'l'ai décidé et qu'on ne discute pas un ordre du roi" Résultat: Un film bâtard et à moitié réussi mais néanmoins suffisamment brillant et prometteur pour qu'Aja soit repéré in Hollywood et lui assurer ainsi des lendemains qui chantent...nettement moins faux. On n'est,en effet, pas près d'oublier que sa colline a de très beaux
En 2003, Alexandre Aja signait son 2ème long métrage en un huis clos très oppressant, pesant et psychologique à souhait. Le fond est basé sur la catégorie serial killer traditionnelle. Sans grande surprise, si ce n'est de la violence gratuite, sans condition. Mais lorsque l'intrigue est enfin dévoilée, toute l’ampleur du génie scénaristique apparait comme une bombe à retardement. Psychose et dédoublement de personnalité ne font qu'un. Philippe Nahon a déjà fait ses preuves dans des rôles de psychopathes; il va de soit que sa crédibilité est indiscutable. Cécile de France, qui est partagée entre victime et bourreau, et au sommet de son art. Un art sanglant et violent, mais qui marque le génie d'un homme, figure emblématique du cinéma horrifique français. Alexandre Aja a largement démontré qu'avec le minimum de moyens, il est tout à fait possible de réaliser un film digne de ce nom. Âmes sensibles, s’abstenir...3,5/5
Quand un jeune réalisateur se met à rêver de cinéma, il lorgne immanquablement du côté de ses maîtres. De ceux qui lui ont donné envie de franchir le cap. Pour Alexandre Aja, il ny a pas ambiguïté. Cest bien du côté de Wes Craven, de Tobe Hooper entre autre quil puise son inspiration. Peut-être même quil aspire un jour à les égaler.
Sil faut lui reconnaître ce talent certain, son film reste toutefois assez inégal. Les deux premiers tiers sont impeccables. Langoisse très appuyée atteint des sommets grâce notamment au jeu stupéfiant de Cécile de France, qui joue sur le tableau de landrogynie avec une belle assurance. Les cadrages serrés alternés aux grands angles, la lumière quasi surréaliste et un montage épileptique viennent conforter une mise en scène audacieuse où les limites du gore sont parfois franchies.
Ce nest quà larrivée du rebondissement, parfaitement attendu dès le départ, que les choses se gâtent. Là où il aurait fallu jouer le plus possible sur la suggestion, voire la confusion, on en arrive à un dénouement trop démonstratif qui manque de subtilité.
Mais cela nest pas grand-chose au regard dun ensemble qui se tient. Et de la part dun réalisateur débutant (cest son deuxième film) on ne peut que se réjouir Il a réussi à faire un vrai film dhorreur français, là où tant dautres se sont vautrés.
Un vrai film d'horreur à la française laissant entrevoir tous les talents de notre Aja national. Un survival efficace, stressant, avec un Nahon horrible bien qu'il n'existe pas et une Cécile de France impressionnante de jeu simple et efficace. Aja est grand, très grand.
J'ai tout simplement adoré. Cécile de France excellente, l'ambiance dérangeante à souhait, les meurtres crades et exagérés, une tension - c'est le cas de le dire - plu que palpable... Quel dommage que Luc Besson (oui oui) ai eu besoin de mettre son grain de sel et gâcher la fin de cette façon. Je reste quand même à 5 étoiles, en me disant que le film aurait vraiment claqué avec la fin qui lui était prévu à la base.
pas mal... l histoire est sympa... le retournement de situation a la fin est intéressant... il brouille un peu les codes des slashers classiques... il y a de bonnes scènes gores... le méchant est vraiment grade et malsain... aussi le réal semble adorer le groupe Muse dont la musique est omniprésente dans le film... au final un bon petit slasher bien sanglant - qui a tout de même un peu vieilli avec le temps mais - qui fait le taff....