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    Jurassic World
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    2 032 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 juin 2015
    Quiconque a vu le premier opus en 93 ne peut qu'être déçu par ce 4ème épisode insipide, clairement châtré par le pouvoir de la classification MPAA.... Jurassic World est une vaste arnaque dont le succès n'est que la rançon d'une campagne médiatique réussie.
    Aucune innovation, des recettes déjà utilisées dans les 3 précédents, mais en moins abouties, des personnages caricaturaux au possible, des ficelles scénaristiques grosses comme la queue d'un diplodocus. Même visuellement, on est resté en 93, rien de nouveau.
    Quelle immense déception.
    Dargor-
    Dargor-

    21 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2015
    Qu'est ce que Jurassik World ?
    Imaginez un nanar des production Asylum avec un peu d'argent pour faire des effets spéciaux pas trop mauvais et vous aurez la réponse. Tout comme dans le scénario ou les responsables du parc exigent un dinosaure avec plus de dents pour faire plus spectaculaire, ce film se sent obliger d'incruster un dinosaure génétiquement modifié pour satisfaire un public de plus en plus demandeur de bestioles improbable. Donc premier constat de ce Jurassic World : Les dinosaures, c'est nul. Étonnant constat pour un film qui se targue d'être la suite de Jurassic Park. Et puis, quand on a un dinosaure plus agressif qu'un T-rex, en liberté, ça ne sert à rien de faire évacuer le parc. Et on n'envoie pas non plus des mecs en hélico, non on préfère envoyer 4 ou 5 gars avec des armes de poing... Non franchement, ce film est au moins aussi nul que Jurassik Park 3 qui était pourtant un pur navet. Et peut être encore plus nul, difficile a dire.

    Il n'y a rien a garder de ce film qui est une insulte au Jurassic Park d'origine !
    tony-76
    tony-76

    1 075 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2018
    « Bienvenue à Jurassic World ! » Les dinosaures de Spielberg avaient fait un tabac dans les années 1990. Alors pourquoi ne pas les faire renaître et les adapter à notre époque ? L'équipe de production a plutôt choisi de commémorer certaines scènes et des éléments de l'oeuvre originale. spoiler: Les vieux Jeeps, l’œil du dinosaure en gros plan, l'ancien logo du Parc...
    De nombreux clins d’œils sont au rendez-vous. Comme Jurassic World est un blockbuster, on ne s'attendait pas à un grand scénario, à des personnages à la psychologie complexe. De même, il n'y a aucune longueur au sein du récit. Le film est esthétiquement et visuellement brillant en tout point de vue. Des effets spéciaux admirables, les dinosaures et les raptors procurent suffisamment d'angoisses et de frissons envers le spectateur. Le nouveau Parc fait rêver ! La mythologie s'avère assez bien respectée. Forcément, on y retrouve quelques clichés, mais certains d'entre eux étaient inévitables pour assurer des rappels nécessaires avec les opus précédents. Niveau casting, il est très agréable. Chris Pratt (le nouveau chouchou d'Hollywood) fait du bon boulot. Il est crédible et vraiment Bad ass pour incarner l'antihéros par excellence. De plus, il rappelle Indiana Jones... Bryce Dallas Howard livre aussi une performance à la hauteur, tout comme Omar Sy et Jake Johnson (Let's Be Cops) qui restent discrets mais font preuve d'une bonne efficacité. spoiler: Et, je dois dire : OUF !! Omar Sy ne meurt pas dans une production américaine.
    Même les deux jeunes comédiens sont attachants. La réalisation de Colin Trevorrow, est à la fois rythmée et nerveuse. Une tension omniprésente pendant tout le long du film. Des plans bien maîtrisés, avec une bande son honorable et des décors nostalgiques. En somme, Jurassic World est définitivement l'un des bons blockbusters de l'été 2015. La nostalgie a encore frappé et s'avère payante. Une suite envisageable...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 juin 2015
    Mauvais, très mauvais, très très mauvais...
    Scénario vu et revu, bourré de tous les clichés américains plus blasant les uns que les autres... une catastrophe ce film!
    très loin de l'esprit de jurassic park!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 juin 2015
    L’immense indulgence du public envers les nanars ne cessera jamais de m’étonner, et Jurassic Park 4 en est encore un exemple saisissant.

    Ce fabuleux plagiat du 1er, et non un hommage, est en un sens légal car s’auto-plagier est autorisé, mais est ce bien moral ? Le public n’a t il pas droit à autre chose que des remakes, des resucées qui surfent sur la nostalgie d’une génération droguée au Club Dorothée ?

    Que l’on se rassure, rien de nouveau ici malgré les voyantes d’intentions cachées qui n’en sont pas : c’est bien un pur produit rassurant qui est proposé ici … formaté, qui flatte la couenne du fanboy tel un Chris Pratt caressant un Velocipedor à poil dru. Même l’indomitus rex est décevant, quelques pointes en plus, du maquillage de tapineuse et hop, nouveau beau pas cher, paye. (...)
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Après "Jurassic Park III", le projet d'un quatrième volet a avorté plusieurs fois dans les années 2000. Il a fini par se concrétiser pour que sorte en 2015 ce "Jurassic World". Cette fois, le parc a ouvert, et accueille des milliers de touristes qui en demande davantage. C'est alors qu'un nouveau dinosaure s'échappe pour semer la panique. Très clairement, cette suite ne fera pas date. La mise en scène est très générique (intro ratée, conclusion artificielle, aucune scène marquante), et le scénario comporte des grosses ficelles et des personnages lisses ou peu intéressants. Sans compter l'avalanche de dinosaures et paysages en CGI, alors que le mélange habile d'effets numériques et d'animatronique avait fait le succès du premier film (auquel une palette de clins d'oeil forcés est d'ailleurs réalisée). Toutefois, on est loin du navet, avec quelques nouvelles pistes que le scénario explore (on est loin du copié collé), des scènes d'action lisibles et nombreuses, et des péripéties qui n'ennuient pas. Si vous cherchez un divertissement formaté bourré de dinosaure, vous serez satisfait, sinon passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 juin 2015
    que dire... long, inutile, acteurs grotesques, des effets speciaux trop abondants... bref une suite à tres vite oublier !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Ce nouvel opus n’est pas un reboot, mais bien une suite et se veut le digne héritier de la saga.

    On y multiplie les références aux films précédents : dans les plans, le même thème de John Williams à fond, les répliques (le “RUN!” prononcés deux fois), les accessoires (T- shirts vintage et les jeeps des 1er films). Est-ce pour amadouer ou forcer les spectateurs à faire le lien avec les films précédents qu’il y a cette démultiplication de références ? Toujours est-il que ce n’est pas très subtil.

    On retrouve dans ce film les mêmes archétypes : un anti-héros charmeur au look d’aventurier, qui voit d’un oeil méfiant ce qui se passe dans le parc (Chris Pratt), la nana super parfaite-corporate qui surprend le héros par son audace (Bryce Dallas Howard) (Tiens, mais ne seraient-ce pas les mêmes personnages que dans “Indiana Jones et le temple maudit”!? - Spielberg est d’ailleurs producteur du film!), le type drôle (Jake Johnson), le trickster qui va foutre la merde (Vincent d’Onofrio), l’assistant-meilleur pote (Omar Sy), et surtout une histoire vue à travers les yeux de deux enfants (toujours comme un bon vieux Spielberg).

    La différence entre les films précédents et le blockbuster lambda à la Michael Bay, c’est qu’on a heureusement droit à un certain second degré. Avoir casté Chris Pratt était déjà bon signe en ce qui concerne le potentiel humoristique du film.(lire la suite sur la blog)
    RRossi
    RRossi

    47 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Excellent divertissement qui n'a rien à envier à l'original si ce n'est son côté novateur pour l'époque. Ici, en 2015, rien de très révolutionnaire en matière d'effets spéciaux mais cela reste quand même très impressionnant. Les morceaux de bravoure sont nombreux et le rythme est effréné de bout en bout, impossible de s'ennuyer devant ce déluge d'action très bien réalisés et rondement mené par le talentueux Colin Trevorrow. Les acteurs sont convaincants, Chris Pratt très charismatique et mention spéciale au jeune Ty Simpkins qui n'a pas à rougir face au jeu de ses aînés. Le scénario n'a rien de révolutionnaire, mais je n'y suis pas allé pour cela, je voulait avant tout en prendre plein les yeux et jubiler comme un enfant devant les affreux dinosaures revenus une fois de plus à la vie, pour mon plus grand plaisir. Le parc est bluffant de réalisme et franchement très beau, on n'a une envie folle d'y entrer, en omettant bien sûr tous les événements indésirables qui se produisent dans le film. En tous cas nettement supérieur aux deux précédents opus et plus impressionnant que l'original de Steven Spielberg, Jurassic World est une très bonne surprise et une excellente suite à voir et à revoir.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 041 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    Jurasick Word : Film assez attendu pour les fans et les amateurs du genre. Ce nouvel opus ce vaut être un bon divertissent pour ceux qui connaisse pas la série. Mais moi qui est aimée l’original réalisé de main de maitre par Spielberg. Je trouve cette nouvelle air plutôt décevant car je n’ai pas était surprit plus que ça, il y a peu de nouveauté majeur et le coté nostalgique est pas accentué comme je l’espéré. On se retrouve avec une pale copie de premier opus, c’est le même schéma et donc, on a le droit plutôt a un semi remake plutôt qu’une véritable suite digne de ce nom. En plus, j’ai trouvé que le film est long a ce mettre en place, même a la découverte du parc, je n’ai pas fait ouaaaa, la nouvelle technologie est peu utilisé alors qu’il aurait pu donner un coté futuriste qui aurait donné un nouveau souffle. Après, le coté nostalgique est en deçà, a part la musique et encore, je n’ai pas frissonné, il y a juste le combat final qui est vraiment de rigueur et qui m’a fortement plus. Bon après, coté scénario, c’est la même chose donc le coté survit est sympa mais la maitrise de l’horreur et du sang est moins efficace que celle de Spielberg. Mais la réalisation reste de bonne facture avec des effets spéciaux très propres et efficaces mais encore une fois, Spielberg faisait la même chose avec ses robots. Après, revenons aux personnages que j’ai trouvé assez clichés avec des rebections un peu bébêtes, ça vaut pas les personnages du premier avec le charisme des acteurs. Donc voila, globalement, ça se laisse voir mais je m’attendais a mieux pour un nouvelle opus du série culte.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    313 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2018
    On savait que l'année 2015 allait faire du bruit côté box-office mondial. Plusieurs blockbusters très attendus sortent cette année-là. "Jurassic World" est l'un d'eux et il n'est pas passé inaperçu. En 13 jours, il a atteint le milliard de dollars de recettes, ce qui est un record. Le film rencontre donc un gros succès populaire et cela peut en parti être expliqué par le fait que "Jurassic World" joue beaucoup sur la nostalgie suscitée par la saga "Jurassic Park". Les fans, notamment ceux du tout premier opus réalisé par Steven Spielberg, reconnaitront plusieurs clins d'œil, voire carrément références à ce film. C'est plaisant à regarder mais cela implique aussi que *Jurassic World* ne parvient pas à trouver sa propre identité. Il recycle ce qui avait fonctionné il y a 20 ans de cela pour les remettre aujourd'hui. Il n'y a fondamentalement rien d'original dans ce quatrième opus. Tout ce qui est montré avait déjà été vu dans au moins l'un des trois précédents opus. Seul le parc en lui-même est nouveau mais son importance est très limitée dans le récit. Parmi les références de "Jurassic World" aux précédents film, il y a notamment les deux enfants, deux frères que l'on suivra tout au long de l'histoire. Dans les 3 premiers volets de la saga, il y a toujours eu au moins un enfant dans le casting, les scénaristes Rick Jaffa et Amanda Silver ont donc eu l'idée de faire pareil pour cette suite. Sauf qu'ils auraient mieux fait de s'abstenir. En effet, ces deux enfants sont complètement inutiles. En plus d'être agaçant à suivre, tout le background construit autour d'eux n'est pas développé et n'apporte par conséquent rien au récit. Ces deux enfants sont là uniquement car il y avait des enfants dans les autres opus, c'est tout. Ils auraient mieux fait de concentrer le récit sur Owen Crady joué par Chris Pratt, qui est un personnage déjà bien plus intéressant à suivre. En parlant des personnages, on remarquera que plusieurs font très clichés. On pense surtout aux personnages de Irfan Khan et de Vincent D'Onofrio, dont le sort réservé est tout à fait prévisible. Néanmoins, le personnage de Bryce Dallas Howard est quant à lui un peu moins simpliste. Ce n'est pas la pauvre jeune femme en détresse qu'il faut sauver, mais une femme forte. Sa romance avec l'un des personnages reste cependant prévisible et inutile. Pour le reste, "Jurassic World" n'est pas si terrible que ça. Même si Michael Giacchino déçoit sur la bande originale, le mythique thème principal composé par John Williams fait toujours son petit effet. Et bien que Colin Trevorrow n'ait pas le talent de Steven Spielberg pour réaliser des scènes aussi cultes que celles du premier opus, il parvient tout de même à nous offrir un affrontement final vraiment cool. De plus, lui et les autres scénaristes ont inclus au récit une critique du public (autant celui du parc que ceux au cinéma) qui en demande toujours et qui ne sait plus se contenter de ce qu'il a. Une critique très appropriée à notre époque où les blockbusters américains essayent toujours d'être le plus spectaculaire possible.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 juin 2015
    En soi, et avec un peu recul, il n'était pas si immonde Jurassic Park III. Une honorable série B, certes insipide mais correctement mise en scène et surtout très humble vis à vis de ses aînés.

    Jurassic World, à priori, était parti pour suivre la même voie du divertissement sans prétention (sans intérêt ?). En ce sens, il pourrait être très satisfaisant : impeccablement rythmé, solidement mis en scène et plutôt bien interprété dans l'ensemble, le film – pour peu qu'on ne se pose pas trop de questions sur ce qu'on regarde – est assez plaisant.

    Le souci, c'est que Colin Trevorrow ne marche pas dans les pas de son direct prédécesseur, mais dans ceux de l'opus original. Il en reprend la structure narrative, fait souvent frontalement référence à son illustre ancêtre, et pourtant n'arrive jamais à ressusciter la sidération, l'émerveillement, la terreur – la fascination en somme – qu'inspiraient Jurassic Park.

    Car c'est un fait, l'animal en lui-même ne fascine plus dans le film de Trevorrow. Il épate, il impressionne. Ou plutôt : son show, ses mouvements hystériques et gigantiques impressionnent. Lorsqu'un immense mosasaure émerge de l'eau pour gober un appât, ce n'est pas l'apparition sauvage en elle même qui extirpera un adolescent de son téléphone, mais l'énorme vague et le vacarme qui l'accompagnent. Le message est clair : les gens ne veulent plus rêver la beauté simple de la nature. Ils veulent du mouvement, des abominations avec le plus de dents et des griffes possible. Et c'est exactement ce que le cinéaste leur donne : des bestioles spectaculaires.
    C'est pour cela que la traditionnelle scène de chasse exécutée par les raptors n'a plus rien de saisissant. Le mystère d'un prédateur camouflé et patient a laissé sa place à un festival de bidules bondissants, qui surgissent de part et d'autre de l'écran à toute vitesse et en hurlant.

    Le numérique a rendu ces animaux hyperactifs, survoltés, et leur donne paradoxalement un aspect fiévreux : un T-rex pâlot qui fait peine à voir, un ptérodactyle battant laborieusement des ailes se faisant froidement abattre par un militaire (A noter dans cette scène que la caméra, placée dans l'hélicoptère du côté des hommes, adopte leur point de vue, choix d'autant plus indéfendable qu'il fait écho au très beau raccord final du premier film), les exemples ne manquent pas.

    C'est d'ailleurs là que le parallèle avec Jurassic Park n'est absolument plus possible : là ou le film de Spielberg mettait en scène de manière presque naturaliste la vie sauvage en dehors des contraintes humaines, en investissant le film d'une superbe réflexion sur le regard et la fascination, Jurassic World abandonne toute idée d'émerveillement et de fascination, et enlève à la nature son indépendance. La nature obéit, dans Jurassic World, et pas seulement en ce qui concerne les raptors.
    Lorsqu'on lui tendait une chèvre, le T-rex du film d'origine ne se montrait pas. Libres et capricieux, les dinosaures de Jurassic Park ne se montrent qu'en dehors de leurs clôtures, tandis que le Tyrannosaure comme le mosasaure ne perdent pas de temps chez Trevorrow à se dévoiler pour dévorer les appâts qu'on pose dans leurs enclos.
    Et c'est lors de ce genre de scènes le point de vue de Trevorrow diffère de celui de Spielberg : ici la caméra est omnisciente. Elle n'est pas placée au même niveau que les personnages – comme dans Jurassic Park – pour observer humblement le spectacle d'une nature libre, mais en retrait. Ce ne sont pas les dinosaures le centre d'intérêt, mais les hommes qui exposent leur domination (la première apparition du T-rex est masquée par la foule).

    Pour autant, tout ne se passe pas comme prévu dans le film de Trevorrow, et la nature trouve quand même un début d'échappatoire, un moyen de se rebeller face à son agresseur.
    Jurassic World est d'ailleurs beaucoup plus radical que son aîné dans la démonstration d'une puissance libératrice fondamentalement naturelle : l'Indominus Rex est une matérialisation littérale et bâtarde de l'énergie libératrice et destructrice dont peut faire preuve la nature. Fabriqué par l'être humain comme le « monstre absolu » (après tout, c'est lui qui a le plus de dents...), il agit tel une véritable machine à tuer, comme pour se trouver une place dans la chaîne alimentaire, ou plus simplement pour détruire l'abomination qu'est ce parc.
    Métaphoriser l’énergie libératrice de la nature, en soi, était un projet assez louable. Faire sortir cette créature des éprouvettes de l'homme est évidemment très anthropocentriste, mais ça reste en soi une très belle idée : la nature fait sortir sa rage et sa toute puissance directement de ce que les hommes pensaient maîtriser.

    Là ou le bât blesse, c'est évidemment dans le traitement réservé à cet espèce de négatif du xénomorphe d'Alien (qui tirait sa volonté destructrice d'une pulsion de mort, là ou l'Indominus tire son énergie d'un désir de liberté, et donc de vie) : il sera annihilé. Annihilé non pas par l'homme, et c'est sans doute le choix le plus ignoble du film, mais par une partie de la nature elle même.

    spoiler: Plus précisément, par un raptor domestiqué et un T-rex manipulé
    . Encore une fois, le discours de Trevorrow est limpide ici : la nature, dans Jurassic World, est maîtrisée par l'homme ou annihilée.

    Plus clairement : la nature perd dans Jurassic World.

    Ainsi, lorsque survient la dernière image du film, ce n'est que de l'amertume que ressent le spectateur.
    spoiler: En d'autres circonstances, on aurait vu en ce Tyrannosaure rugissant un animal libéré de toute contrainte, poussant son cri de puissance au dessus des ruines d'une domination anthropologique instable. Le visionnage d'un tel film nous pousse à voir plus loin, à observer les collines qui entourent lesdites ruines. Ce n'est plus les hommes et ses infrastructures fragiles que le T-rex défie. Celui-ci fait désormais partie intégrante des vestiges laissés par l'homme (après tout, il n'est pour le spectateur de Jurassic World qu'une icône culturelle), et c'est la nature et sa liberté qu'il remet en cause.

    Terrible vision que celle d'une sauvagerie dont la pimpante rébellion vient d'échouer face à une humanité qui n'aura jamais été aussi seule au monde.

    Le parallèle constant que le film entretient avec le modèle d'origine permet en outre de jeter un regard sur comment a évolué Hollywood ces vingt dernières années. La fascinante machine à rêves, l'importance du regard ont laissé place à l'objet de culte, à la paresseuse satisfaction du fan blasé.
    Le raptor et le T-Rex ne sont alors plus des animaux mais les icônes (des motifs ingurgités par la machinerie Hollywoodienne) d'un film auquel on a vidé sa « substantifique moelle », son sens. L'icône, le recyclage, et le cynisme sont les mots d'ordres d'un cinéma Hollywoodien de plus en plus thésaurisant.

    Si Jurassic World est par moment plaisant, c'est sans doute qu'il flatte l'une des plus répugnantes particularités de l'espèce humaine : son destructeur complexe de supériorité. Dans ce contexte écologique et cinématographique, le spectacle Jurassic World ne pouvait pas être plus triste.
    x-worley
    x-worley

    145 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    Bon alors, j'vais être honnête je me suis ennuyé. Pourtant le film commence assez bien, l'arriver dans le parc se passe plutôt bien car c'est plutôt bien fichu, on y croit. De toute façon la première partie est quand même assez sympa, les acteurs pareil je l'ai trouve pas mauvais, dans l'ensemble tout ça se tiens assez. Mais après on embraille sur une deuxième partie vraiment laborieuse pour finalement aboutir a un final, qui a mon sens complétement...., peut-être pas débile mais c'est hyper décevant. La deuxième partie honnêtement...., pour moi ça été dur. J'suis désolé de le dire je trouve que c'est mal rythmé, ça manque d'innovation dans le dénouement, car y a un peut trop de déjà vu. Puis y'a cette fin franchement c'est navrant, surtout quand on sait que les scénaristes de "La Planète des singes : Les Origines" et "L'Affrontement" ont participés a ça. On était en droit d'espérer mieux. Bref la deuxième partie j'adhère pas. Y a des bonnes idées dans ce film c'est sûr, mais elles sont très mal, voir pas du tout exploitées, et bien dommage. Sinon, concernant la 3d, pour moi elle est excellente, et si j'osais je dirai qu'elle est indispensable pour le coup!
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    Un brin de pathos, deux doigts de suspense (avec des actions souvent téléphonées), trois doses d’action et un maximum d’effets spéciaux ; telle est la composition de ce cocktail donnant un bon film d’aventure-catastrophe. Une bonne prestation de Chris Pratt dans le rôle principal et une participation remarquée d’Omar Sy.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 février 2016
    Ah Jurassic World ! On ne m'en avait pas dit que du bien de ce film, et franchement je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi mauvais ! Je ne sais même pas par où commencer !
    Commençons par le plus simple : le film est soi-disant une critique des blockbusters qui cherchent à en faire toujours plus pour épater un public lassé... Alors hum... Désolé de la comparaison, mais là c'est du même niveau que si Bashar El Assad reprochait à un pays voisin d'être une dictature ! Parce que si le film critique soi-disant tout cela, et bien il fait exactement ce qu'il critique : surenchère d'action, émotion totalement nulle, aucune inventivité et jamais, ô grand jamais une once de magie. Le film est à l'image de la vision qu'il se fait de son spectateur : blasé. Et moi, voir un film blasé, ça me blase, ça ne me captive pas, et ce n'est pas cette surenchère d'action vide qui va m'y aider. C'est la même chose au niveau des effets spéciaux : là où Spielberg nous émerveillait car il savait avoir une démarche magique, on ne peut que rester de marbre devant les - certes jolis mais distants - effets spéciaux de Jurassic World, qui jamais n'impressionnent.
    On échappe à aucun cliché dans Jurassic World : le méchant très méchant militaire (c'est écrit méchant sur sa tête), pourtant joué par le très bon Vincenzo D'onofrio, réduit à n'importe quoi le pauvre, la working girl détestable trop absorbée par son travail, les deux gosses tête à claque dont l'un est un copié-collé pathétique de Timmy et l'autre une caricature d'ado avec des hormones au bord de l'explosion, la maman sur protectrice... Aucun personnage n'est attachant dans ce Jurassic World, à la limite Owen, assez cool, et son assistant joué par Omar Sy, qui échappe aux clichés et qui est assez sympathique dans ses (très rares) apparitions. Mais bon, passons à un autre problème de ce Jurassic World : le développement des personnages. C'est simple, tout est couru d'avance, on sait quelle évolution va avoir tel personnage, qui va vivre, qui va mourir, et le pire, c'est que le film, après avoir brièvement présenté les personnages ne les développe pas ! Comme il fait dans la surenchère d'action il ne développe aucun des personnages, aucune de leurs relations, balançant deux ou trois phrases pour faire croire qu'il le fait... Le pire reste sans doute le personnage de la baby-sitter, qui a trois minutes d'apparition spoiler: pour avoir une mort lente et douloureuse presque insoutenable... Je me demande pourquoi avoir montré une mort aussi longue, qui ne sert à rien, vu qu'on ne connait pas le personnage, et que tout ce qu'on sait c'est qu'elle ne méritait pas ça

    Parlons un peu mise en scène : c'est simple, la mise en scène de Trevorrow est extrêmement impersonnelle et n'arrive jamais à iconiser un personnage. C'est juste lisse et très passable à ce niveau. Y a de quoi avoir peur pour Star Wars IX. Et puis il y a bien sûr le ridicule : l'humour ne fonctionne pas et surtout la fin spoiler: qui en plus de trahir totalement la morale de JP premier du nom en disant que ouais, en fait on peut demander à la nature de tuer le méchant dino en mode deus ex machina, mais en plus on a le droit à un ralenti débile sur le deus ex raptor machina suivi au final d'un salut cordial avec le T-Rex... Oui, c'est risible
    .
    Alors il y a deux trois scènes assez cool dans ce Jurassic World, mais c'est loin de sauver le film.

    Pour finir, je dirais que ce film est un peu comme un hamburger : visuellement c'est pas moche, mais on a tellement l'habitude d'en voir qu'on s'en fiche, on le dévore rapidement, sans plaisir tant c'est fade, et le lendemain on ne s'en souvient déjà plus. Hollywood est donc devenu un grand fast-food.
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