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    Eros
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    30 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Trois moyens mètrages: "Le pèrilleux enchaînement des choses", "Equilibre", "La Main". Trois rèalisateurs: Michelangelo Antonioni, Steven Soderbergh, Wong Kar-wai...Le sketch d'Antonioni raconte l'histoire d'un homme dèchirè entre deux femmes! Malgrè son âge, son incapacitè à parler, le cinèaste italien n'a rien perdu de son talent! Un ballet amoureux esthètiquement beau où l'on admirera la mise en scène d'Antonioni avec quelques plans sidèrant de maîtrise et d'idèes! Passons le sketch de Soderbergh, narcissique et inutilement alambiquè malgrè un soin apportè à la photographie! Le sketch de Wong Kar-wai est sans doute le plus beau des trois! Tout est suggèrè, rien n'est jamais montrè vulgairement avec une Gong Li sublime et bouleversante! Très belle photo du bord de mer en Toscane et des intèrieurs à Hong Kong...
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2012
    Je commence par le film d'Antonioni : la réalisation est plate, les dialogues insipides et quelconques et le propos n'est guère palpitant. De plus, Le Périlleux enchaînement des Choses fait vaguement penser aux téléfilms érotiques de M6 ( rien de très émoustillant en somme ). Le regretté Antonioni, qui était paralysé pendant le tournage de ce moyen métrage, a probablement réalisé son moins bon film. Ensuite vient Equilibre, le film de Steven Soderbergh. Ce huis clos m'a bien fait rire, c'est une façon amusante de détourner le propos du projet : Soderbergh y traite des fantasmes d'un patient en consultation chez un psychanalyste ( celui-ci passe la majeur partie de la séance à épier sa voisine, profitant de l'inattention de son client ). Un film intelligent ( peut-être un peu bavard ), à l'humour grinçant... Enfin, le film de Wong Kar Wai : une méchante impression de déjà-vu ( esthétique clinquante à la In The Mood For Love ), et ce malgré l'interprétation sensuelle de Gong Li. Le moins bon film du cinéaste hong-kongais. On retiendra donc le film de Soderbergh, véritable petit futé du cinéma américain. Une étoile pour l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2007
    La séquence de Wong Kar Wai vaut à elle seule le détour. Une histoire frémissante de désir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2007
    je mets 4 étoiles à Wong Kar Wai qui fait de cet exercice un diamant. Ce court métrage fait pour moi parti du meilleur de Wong Kar Wai. Je n'e dis pas plus à voir...pour tout...
    j'ai pas vraiment accroché sur les deux autres et le Wong Kar Wai m'a tant touché que j'en ai presque oublié les deux autres.
    Eros est je pense trop déséquilibré pour que les trois courtmétrage côte à côte aient une allure de projet.
    Mais le Wong Kar Wai...petit chef d'oeuvre amis internautes, petit chef d'oeuvre...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2006
    Eros, ou un projet de trois grands maîtres inégal. Premier projet, film européen, d'Antonioni : un moyen-métrage qui s'inspire fortement de la peinture plus que du cinéma en lui-même. Ainsi, même si le réalisateur est à moitié paralysé et muet, son esprit reste vif et il met en scène The Dangerous Thread of Things avec beaucoup d'élégance visuelle, une esthétique qu'il portera jusque dans le choix de ses acteurs, des idéaux physiques européens évidents. Hormis cela, un rythme pas fameux et un éclatement d'exposition/exhibition à recoller dans le bon sens gênent la vision du film. Equilibrium de Soderbergh, un chouette exercice de style avec pour principe un huis-clos, deux acteurs, des non-dits (même si on se doute de ce que regarde le psy avec ses jumelles). Seulement voilà, le thème de l'érotisme, but du film, n'est qu'à peine abordé, par quelques "saynètes" et cette suggestion. On retiendra donc cet opus comme un sketch, une façon pour le metteur en scène de s'exercer au système d'écriture et de gestion de son rythme dans les difficultés que cela impose, sans obtenir un résultat mémorable. Le meilleur pour la fin : The Hand de Wong Kar-waï. Ce réalisateur se distingue facilement des deux autres par son esthétique si touchante qu'il joue avec plus de deux sens (outre le visuel et l'ouïe, il transmet les sensations d'odorat, de goût et surtout de touché), exploit que peu parviennent à accomplir. On retrouve, avec le réalisateur, tout le plaisir charnel qu'il parvient à capturer, en jouant avec l'élégance des deux acteurs, les gestes, les hésitations qu'ils ont (comme dans 2046, qu'il était en train de tourner) : bref, on se surprend à lâcher une larme avec le fétichisme et la difficulté de cette relation entre Chang Chen, redoutable de charisme, faisant compétition à un Tony Leung, et Gong Li, magnifique, désirable mais surtout grande actrice, qui entre plus facilement dans ses rôles qu'elle n'en sort. On retiendra donc Eros pour The Hand, véritable chef-d'oeuvre.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2011
    Comment juger comme un seul film l'assemblage de 3 sketches aussi dissemblables, par leur forme autant que par leur qualité ? Le film "Eros" n'existe pas, car il n'y a rien de commun entre le brouillon d'un Antonioni définitivement gâteux (esthétique de téléfilm érotique, envolées ridicules vers "l'Art", puis quelques plans sublimes qui font regretter ce qui aurait pu être...), l'exercice de style brillant mais aussi stérile que hors sujet de Soderbergh (ultra-cérébral, "The Dream" prétend découvrir que le fantasme est construit sur les ruines du réel, quelle surprise !), et le chef d'oeuvre absolu que constituent les 40 minutes enchantées de "The Hand" : Wong Kar Waï, avec son inimitable nonchalance - d'une précision remarquable dans le rendu des sensations (on le sait depuis au moins "In the Mood for Love"), d'une sensualité littéralement bouleversante - nous offre un concentré d'intelligence et d'émotion comme le Cinéma en offre rarement, et confirme son statut de plus grand metteur en scène vivant de l'Amour.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 novembre 2006
    Sur le theme de l'érotisme, Wong kar wai nous livre le plus beau sketch. Et il nous démontre, avec la scene de la main, qu'il n'est pas necessaire de montrer les seins d'une bimbo pour etre d'un erotisme intense!
    A l'opposé d'Antonioni qui lui propose un sketch digne d'un film érotique de bas étage.
    Quand au film de Soderbergh, c'est un exercice de style interessant, voir "amusant", mais carrément à coté du theme.

    Les deux étoiles vont donc à Wkw, même si c'est du déjà vu... L'ensemble est à voir néanmoins.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Difficile de juger un film divisé en trois segments, trois réalisateurs distincts, trois moyen-métrages érotique. Le Périlleux enchaînement des choses d'Antonioni est assez indigeste et ressemble à un téléfilm calibré M6 le dimanche soir ou un sitcom à prétention érotique. Meme pas sensuel ou voluptueux. Oublié dès la première transition. Equilibre de Steven Soderbergh apparait comme un sketch, apparaissant on ne sait pas pourquoi. Avec ses filtres habituels de couleurs distinctes, Equilibre peut faire penser à une scène coupée de Traffic arrivée sur le banc de montage final d'Eros. De l'humour certes, ainsi que le plaisir de revoir Robert Downey Jr. Mais l'interet s'arrète là. C'est marrant deux minutes puis le tout tourne rapidement en rond sans avoir la prétention d'etre érotique (un comble !). Equilibre fait justemment pencher la balance du coté de l'ennui et de la frustration. Alors que faire ? Arriver 45 minutes avant la fin pour surtout ne pas louper le sublime segment signé Wong Kar-Wai, La Main. Sensible, majestueux, poétique et sensuel, le réalisateur chinois prend justemment la main du spectateur pour un voyage au-delà des sens. Le toucher a rarement été aussi rendu avec un tel réalisme. La Main c'est un film sur l'amour fétichiste, le désir ardant (Gong-Li magnifique objet de ce désir), la frustration, le fantasme et la perdition. La réalisation capte les regards, les mouvements des personnages, la grace des doigts et des caresses. Wong Kar-Wai signe un véritable chef d'oeuvre de sensualité qui aiguisera les sens endormis des spectateurs suite aux deux précédents segments on ne peut plus dispensables. L'ensemble est donc inégal et ne présente d’interet uniquement par le moyen métrage de Kar-Wai qui aurait mérité de sortir sans ceux de ses compères.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Trois maîtres du cinéma mondial s’attaquent à l’érotisme, ou à son imaginaire. Trois moyens métrages, donc. Antonioni a fait de si beaux films qu’on ne parlera pas de celui-ci. Un peu comme si Pelé se remettait à jouer au foot. Il faut un jour savoir s’arrêter…
    Soderbergh lui aussi a fait de très beaux films et visiblement ne s’est pas senti concerné par le sujet. Il a fait donc une petite amusette, une histoire confuse de psychanalyste et de son patient. C’est beaucoup mieux que l’infâme chose d’Antonioni, mais on attendait mieux, tout de même…D’érotisme, point.
    Seul Wong Kar-Wai a pris le sujet au sérieux. Il a fait ce qu’il sait faire, c’est à dire une nouvelle suite de In the mood for love. C’est beaucoup mieux que 2046, la narration est presque trop limpide, pas d'ambiguïtés sur les personnages ni sur leurs relations. La photo est magnifique, on replonge dans cet univers envoûtant et poétique qui lui est si particulier.
    Au final, rien de nouveau sur l’érotisme : sur ce plan, les trois réalisateurs n’arrivent pas à la cheville de Kubrick qui dans la première scène de Eyes Wide Shut, en trois secondes et un jeté de robe de Nicole Kidman, en dit plus sur l’érotisme que ces trois moyens (et très inégaux) métrages.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Que dire de ce film composé de trois parties et formant un ensemble bien inégal ? tout d'abord, les différentes thématiques relatives au désir sont toutes reflétées à travers chacun des segments: aussi bien celle du désir assumé ou refoulé, que celle du désir masqué ou encore celle du désir envers et contre tout. Le périlleux enchainement des choses n'apporte pas grand chose si ce n'est la scène des montées et descentes d'escaliers de la tour qui symbolise bien la difficulté à faire se rencontrer des désirs parrallèles. Equilibre apporte une belle lecon même si a mon sens la scène de psychnalyse est un peu longue. Enfin La main, volet final de Eros apparait comme LE chef d'oeuvre par excellence. D'une rare poésie et d'une sensibilité troublante, Wong Kar Wai nous transporte dans cet univers de désir passionné et jusque boutiste. Cette troisième approche est, selon moi, la plus pertinente puisque tout se déroule de manière instinctive et charnelle contrairement aux deux autres films qui abusent de symboles et donnent une impresion trop cérébrale pour illustrer le désir qui reste une sensation, un processus immédiat.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Michelangelo Antonioni: sans intérêt! On voit pendant une demi heure des femmes à poil sans cela soit justifié, et surtout une histoire bourrée de clichés qui s'enchaîne sans que l'on comprenne quoi que ce soit. MINABLE.
    Steven Soderbergh: intéressant. On sent qu'il s'est offert un petit plaisir avec ce court film. En effet, les images sont très stylisées, on passe du bleuté Lynchien au noir et blanc Coenien. Il y a finalement beaucoup de choses dans ce film: on va de la performance d'acteur: Robert Downey Jr, au comique gestuel en passant par l'esthétique pur. La fin surprenante laisse une bonne impression sur cet essai presque trop bavard et décousu.
    Wong Kar Wai: magnifique. On retrouve avec sa partie le génie de In the mood for love. Les plans sont très rapprochés des visages sans apporter une quelconque oppression au spectateur. En plus l'histoire entre les deux personnes est d'une intensité rare. Cette densité dans leurs liens est continue de leur rencontre charnelle et violente à leur rapprochement délicat et sublime. MERCI.
    P.S: la chanson de Caetano Veloso (Parle avec elle) de transition est très rapidement insupportable...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ca y est, je l'ai enfin vu... et je ne trouve pas le Antonioni si nul que ça : pas trop mal filmé et les italiennes dénudées ne sont pas désagréables... ça permet de patienter un peu.
    Soderbergh, lui, nous laisse un petit moment pour faire une sieste avant ce qui est une petite merveille : le segment de Wong Kar-wai, qui ne se sent pas obligé de montrer des paires de seins pour nous parler désir. En très peu de temps, il parvient à faire ce qui est presque impossible dans ce genre de film : dépasser l'anecdotique pour donner vie à des personnages et dépeindre leur relation. Grandiose
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    le antonioni est pathétique, vulgaire, ridicule... on savait qu'il était mort en 1983 après le très beau et crépusculaire "identification d'une femme", mais franchement, on ne s'attendait pas à ce truc qui ferait passé n'importe quel téléfilm érotique d'M6 du dimanche soir pour un chef-d'oeuvre du 7ème art. dramatique. un seul point positif : antonioni sait encore et toujours extrêmement bien choisir les "lieux" où il filme.
    le soderbergh est hors-sujet, prétentieux, cabotin, je m'en-foutiste, et traité par dessus la jambe en 5mn. odieux.
    le wong kar wai est une très belle surprise et rélève le niveau de ce film jusqu'alors catastrophique. très belle histoire d'amour impossible entre un jeune tailleur et une dame aux camélias déchue et devenue pute... sans doute ce que j'ai vu de meilleur de ce cinéaste, avec la scène finale d'"in the mood for love".
    mais bon, malgré ça, je ne peux absolument pas vous conseiller ce film "catastrophe" !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Wong Kar-Waï écrase tout sur son passage ! Segment excellent où l'on trouve ce que l'on aime dans son ciné ; une interprétation sans faille, une photo ultra léchée...classe et sensuel.
    Si le film ne mérite que 2 étoiles à mon sens, j'en rajoute une car ce segment est le plus long (45 minutes sur les 1h45 de film) d'où le réel intérêt de se déplacer.
    Les deux autres segments souffrent évidemment de la comparaison. Le plus faible pour moi est celui d'Antonioni ; histoire fade qui ne raconte pas grand chose et qui se clot sur une danse ridicule de femmes nues sur une plage.
    Celui de Soderbergh relève le niveau. Beaucoup de critiques parlent de foutage de gueule et de prétention. Je trouve ses effets de caméra, ses contrastes de couleurs plutôt intéressants et l'histoire assez habile, même si bien en deçà de l'histoire de Wong Kar-Waï évidemment.
    Youmna C
    Youmna C

    41 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On passe d'un film d'auteur prétentieux et inintéressant qu'est celui d'Antonioni, à un film bizarre mais attrayant, très bien mis en scène, qu'est celui de Soderberg, pour finir avec une
    merveille toujours fidèle à son réalisateur Wong Kar Wai.
    Toujours cette élégance dans le traitement, cette sensualité, et une musique subjugante. Toutefois, on sort d'Eros insatisfait, car on n'a pas tout capté, mais le souvenir du dernier film nous ravit et nous suffit presque.
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