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Quand Soderbergh et WKW restent engoncés dans les brillants systèmes qu'ils se sont construits, jouant davantage de la frustration et du renoncement (surtout WKW), Antonioni jouit d'une totale liberté de mouvement. Seul parmi ses confrères, sans entraves.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
On sait Antonioni attaché à la peinture de la dysharmonie dans un monde où l'éros est malade. (...) Autant de citations qui flirtent ici avec la caricature, la candeur et l'emphase. "Equilibre", de Steven Soderbergh, est un exercice de style brillant et malicieux. (...) La magie de Wong Kar-waï est digne des sortilèges de Josef von Sternberg.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Un triple programme indispensable malgré l'indigence des morceaux Soderbergh/Antonioni - heureusement, "La main" miraculeuse et hypersensible de Wong Kar-wai est un trésor de sensualité.
L'épisode central réalisé par Steven Soderbergh est un foutage de gueule caractérisé. (...) Masturbation soyeuse, haute couture embuée, sampling sensuel, sentimentalité crânement assumée, WKW se raconte à nu en ce bref récit ourlé et orné comme une robe d'apparat. (...) conspué comme "indigne du maître" par des butors qui jamais n'aimèrent le cinéma d'Antonioni (...) le bien nommé Périlleux enchaînement des choses (...) à lui seul vaut plus que l'ensemble du "film" où il est enchâssé.
Le segment de Soderbergh fait le malin. (...) Le film de Wong Kar-wai est d'une volupté visuelle, d'une munificence et d'une douceur miraculeuses. (...) Le contraire du film d'Antonioni, si prétentieux et, au final, si trivial.
La critique complète est disponible sur le site Elle
Inégal. (...) Papy Antonioni : (...) les composantes de son style sont là, mais employées sans doigté. (...) Soderbergh, lui, exhibe sa prétention. Wong Kar-Wai est le seul à brillamment tirer son épingle du jeu.
Pas la moindre trace du génie de Michelangelo Antonioni (...) "Equilibre" ne présente strictement aucun intérêt. (...) Génial capteur d'instants, magicien de la sensation, Wong Kar-wai semble comme délivré du poids du film à faire, (...) il livre là une oeuvre d'une beauté et d'une profondeur inouïes, son chef-d'oeuvre peut-être bien.
Ce qui devait être un objet artistique de luxe a abouti à un film hybride, mal foutu (...) et dont ne reste que l'écrin superfétatoire et longuet. (...) Passons sur le pénible opus de Soderbergh. (...) La Main est un petit bijou franchement érotique (...) Le cinéma d'Antonioni tel qu'il nous est livré ici se trouve libéré de toutes les scories, censures, affétéries commerciales, pudeurs ou fioritures qui affaiblissent souvent les films de metteurs en scène plus jeunes.
A l'arrivée, un seul film vaut réellement le déplacement, celui de Wong Kar-wai. Si son "2046" nous avait écoeurés à force d'en rajouter aux quatre coins de l'image, là il signe avec "la Main" une de ses plus belles compositions, quarante minutes brodées sur un souvenir de première rencontre
Le meilleur vient pour la fin, quand Wong Kar Wai prend "La main" (...) Un récit tout en subtilité et en suggestion, la fièvre de la passion et de la sensualité suggérée dans toute l'intensité d'une mise en scène d'un troublant raffinement. Superbe.
La critique complète est disponible sur le site Ouest France
Mis en musique par Peer Raben (le compositeur de Fassbinder), interprété par une actrice (Gong Li) qui trouve ici des accents d'une saisissante violence morbide, drapé dans un somptueux nuancier de mauves pâles et de pourpres, La Main se présente comme un mélodrame sulfureux et décadent.
La critique complète est disponible sur le site Positif
Par nature disparate, inégal et bizarre, Eros assemble trois moyens métrages qui ne partagent qu'une même toile de fond thématique. (...) Le clou du spectacle est le monument fragile et exquis de Wong Kar-wai.
La critique complète est disponible sur le site Première
Le Périlleux Enchaînement des choses, malgré son ballet assez ridicule des deux femmes nues sur la plage, resplendit d'une franche volupté. (...) Passons vite sur l'anecdotique Equilibre, de l'Américain, au noir et blanc chichiteux, aux prouesses vaines. (...) Caresses du sentiment et caresses du tissu ne font plus qu'un dans cette Main, concentré mélancolique de haute couture cinématographique.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Celui d'Antonioni (...) est un laborieux roman-photo. (...) "Equilibre" est une amusante pochade de Soderbergh. (...) En revanche, "La Main" de WKW est un chef-d'oeuvre. (...) Inoubliable.
Il n'y a bien que Wong Kar Wai avec La Main qui n'échoue pas complètement. Sa mise en scène maîtrisée parvient même presque à envoûter (...) Juste pas mal, La Main est évidemment bien loin d'être suffisamment fort pour que l'on conseille à qui que ce soit de s'infliger les deux films qui le précèdent.
On attendait beaucoup (...), pas qu'ils livrent pour la plupart de banales copies scolaires, voire brouillonnes. A ce jeu, c'est le Hongkongais qui s'en tire le mieux, mais avec fainéantise puisque La Main est une variation d'In The Mood For Love, belle mais déjà vue.
La critique complète est disponible sur le site Score
Chronic'art.com
Quand Soderbergh et WKW restent engoncés dans les brillants systèmes qu'ils se sont construits, jouant davantage de la frustration et du renoncement (surtout WKW), Antonioni jouit d'une totale liberté de mouvement. Seul parmi ses confrères, sans entraves.
Le Monde
On sait Antonioni attaché à la peinture de la dysharmonie dans un monde où l'éros est malade. (...) Autant de citations qui flirtent ici avec la caricature, la candeur et l'emphase. "Equilibre", de Steven Soderbergh, est un exercice de style brillant et malicieux. (...) La magie de Wong Kar-waï est digne des sortilèges de Josef von Sternberg.
Le Point
Voir la critique sur www.lepoint.fr
aVoir-aLire.com
Un triple programme indispensable malgré l'indigence des morceaux Soderbergh/Antonioni - heureusement, "La main" miraculeuse et hypersensible de Wong Kar-wai est un trésor de sensualité.
Cahiers du Cinéma
L'épisode central réalisé par Steven Soderbergh est un foutage de gueule caractérisé. (...) Masturbation soyeuse, haute couture embuée, sampling sensuel, sentimentalité crânement assumée, WKW se raconte à nu en ce bref récit ourlé et orné comme une robe d'apparat. (...) conspué comme "indigne du maître" par des butors qui jamais n'aimèrent le cinéma d'Antonioni (...) le bien nommé Périlleux enchaînement des choses (...) à lui seul vaut plus que l'ensemble du "film" où il est enchâssé.
Elle
Le segment de Soderbergh fait le malin. (...) Le film de Wong Kar-wai est d'une volupté visuelle, d'une munificence et d'une douceur miraculeuses. (...) Le contraire du film d'Antonioni, si prétentieux et, au final, si trivial.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Humanité
Inégal. (...) Papy Antonioni : (...) les composantes de son style sont là, mais employées sans doigté. (...) Soderbergh, lui, exhibe sa prétention. Wong Kar-Wai est le seul à brillamment tirer son épingle du jeu.
L'Obs
Pas la moindre trace du génie de Michelangelo Antonioni (...) "Equilibre" ne présente strictement aucun intérêt. (...) Génial capteur d'instants, magicien de la sensation, Wong Kar-wai semble comme délivré du poids du film à faire, (...) il livre là une oeuvre d'une beauté et d'une profondeur inouïes, son chef-d'oeuvre peut-être bien.
Les Inrockuptibles
Ce qui devait être un objet artistique de luxe a abouti à un film hybride, mal foutu (...) et dont ne reste que l'écrin superfétatoire et longuet. (...) Passons sur le pénible opus de Soderbergh. (...) La Main est un petit bijou franchement érotique (...) Le cinéma d'Antonioni tel qu'il nous est livré ici se trouve libéré de toutes les scories, censures, affétéries commerciales, pudeurs ou fioritures qui affaiblissent souvent les films de metteurs en scène plus jeunes.
Libération
A l'arrivée, un seul film vaut réellement le déplacement, celui de Wong Kar-wai. Si son "2046" nous avait écoeurés à force d'en rajouter aux quatre coins de l'image, là il signe avec "la Main" une de ses plus belles compositions, quarante minutes brodées sur un souvenir de première rencontre
Ouest France
Le meilleur vient pour la fin, quand Wong Kar Wai prend "La main" (...) Un récit tout en subtilité et en suggestion, la fièvre de la passion et de la sensualité suggérée dans toute l'intensité d'une mise en scène d'un troublant raffinement. Superbe.
Positif
Mis en musique par Peer Raben (le compositeur de Fassbinder), interprété par une actrice (Gong Li) qui trouve ici des accents d'une saisissante violence morbide, drapé dans un somptueux nuancier de mauves pâles et de pourpres, La Main se présente comme un mélodrame sulfureux et décadent.
Première
Par nature disparate, inégal et bizarre, Eros assemble trois moyens métrages qui ne partagent qu'une même toile de fond thématique. (...) Le clou du spectacle est le monument fragile et exquis de Wong Kar-wai.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
TéléCinéObs
Celui d'Antonioni est raté. (...) On se consolera avec (...) un petit bijou de WKW.
Télérama
Le Périlleux Enchaînement des choses, malgré son ballet assez ridicule des deux femmes nues sur la plage, resplendit d'une franche volupté. (...) Passons vite sur l'anecdotique Equilibre, de l'Américain, au noir et blanc chichiteux, aux prouesses vaines. (...) Caresses du sentiment et caresses du tissu ne font plus qu'un dans cette Main, concentré mélancolique de haute couture cinématographique.
Zurban
Celui d'Antonioni (...) est un laborieux roman-photo. (...) "Equilibre" est une amusante pochade de Soderbergh. (...) En revanche, "La Main" de WKW est un chef-d'oeuvre. (...) Inoubliable.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
MCinéma.com
Il n'y a bien que Wong Kar Wai avec La Main qui n'échoue pas complètement. Sa mise en scène maîtrisée parvient même presque à envoûter (...) Juste pas mal, La Main est évidemment bien loin d'être suffisamment fort pour que l'on conseille à qui que ce soit de s'infliger les deux films qui le précèdent.
Score
On attendait beaucoup (...), pas qu'ils livrent pour la plupart de banales copies scolaires, voire brouillonnes. A ce jeu, c'est le Hongkongais qui s'en tire le mieux, mais avec fainéantise puisque La Main est une variation d'In The Mood For Love, belle mais déjà vue.