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    La Règle du jeu
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2013
    Critique de la bourgeoisie sur un ton très léger en parlant d'amour et de tromperie. On entend pas une seule fois parler de politique, comme si les aristocrates étaient loin des problème de l'époque.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2011
    Des acteurs avec des gueules des vrais! Une comédie de moeurs qui se veut loin des comédies de moeurs car elle n'étudie pas la réalité... En d'autre terme l'invention du style de Woody Allen plus de 30 ans avant le premier Woody allen!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Le film est produit, écrit et réalisé par Renoir. C'est une qualité. L'auteur joue également dedans: c'est un défaut car il "surjoue". Le jeu est théâtral. C'est un parti pris, mais cela ne prend pas. L'intrigue est prenante aux seuls moments où l'interprétation est plus sobre.

    Certaines scènes sont brouillonnes et bruyantes. Elles font ressembler le film à une farce vulgaire.

    L'intérêt de la Règle du jeu réside dans: 1) Le contexte dans lequel il a été réalisé. 2) L'utilisation de la profondeur de champ.

    C'est l'un des films les plus analysés. Ce sont ses interprétations (mais Renoir a-t-il tout calculé à ce point? J'en doute...) ainsi que les critiques de la Nouvelle Vague qui en ont fait un grand film.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 019 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Quand il entame le tournage de “La règle du jeu” le 7 février 1939 soit presque exactement deux ans après celui de “La grande illusion”, la foi de Jean Renoir dans les vertus du pacifisme a pris un peu de plomb dans l’aile après qu’il a constaté que les accords de Munich signés le 30 septembre 1938 par la France et l’Angleterre signifient en réalité l’annexion des Sudètes par le IIIème Reich. Une soumission aussitôt interprétée par Hitler comme un engagement à poursuivre son expansion vers l’Est avant la suite que l’on connait et que Renoir qui n’est pas sot sent bien venir. Cette prise de conscience est concomitante à la fin de sa relation avec sa monteuse Marguerite Houllé qui l’avait rapproché du Parti Communiste auquel il n’adhérera jamais. Il a alors du vague à l’âme comme il l’exprime rétrospectivement dans son livre “Ma vie et mes films” datant de 1974. Il entend après “La bête humaine” s’éloigner du réalisme et dénoncer la déliquescence de la classe bourgeoise à travers un film aux contours légers prenant pour inspiration narrative “Les caprices de Marianne” (1833) d’Alfred de Musset et “Le jeu de l’amour et du hasard” (1730) de Marivaux. Si une citation de Beaumarchais sur l’amour léger ouvre le film, Renoir n’oublie certainement pas la tirade de Figaro (acte V scène 3) à l’encontre du comte Almaviva, prémonitoire de la Révolution à venir quelques années plus tard : « Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus... ». Jean Renoir semble prendre conscience que c’est à force de certitudes et de suffisance que l'aveuglement gagne des classes privilégiées rendues incapables de détecter bien avant l’embrasement, les mouvements souterrains qui d’abord à bas bruit secouent les classes populaires autrefois nommées laborieuses. Il a bien compris que tout occupées à leurs occupations souvent vaines et dérisoires, ces élites qui gouvernent ne voient jamais le danger venir qu’il soit de l’intérieur comme en 1789 ou de l’extérieur comme en 1918 ou 1939. C’est en exposant avec un savant mélange de légèreté et de gravité, la vacuité d’une certaine classe persuadée qu’elle échappera toujours aux événements en pactisant sans trop le dire avec le nouveau pouvoir en place ou en s’exilant si les choses prenaient un tour inattendu et fâcheux, que Renoir espère provoquer une réaction. Réaction il y aura car son film, sorti en première dans deux salles parisiennes (Colisée et Aubert-Palace) le 7 juillet 1939, sera très mal reçu par les spectateurs aisés fréquentant les cinémas à l’époque qui se sont trop bien reconnus dans les personnages moqués par le réalisateur. Les coupes et les différents montages n’y changeront rien. Le film jugé trop démoralisant sera interdit ne faisant sa réapparition qu’en 1945 après la Libération. Il faudra attendre l’arrivée de la Nouvelle Vague et sa projection en 1959 au Festival de Venise dans une version restaurée pour que le film soit enfin jugé à sa juste valeur et même porté au pinacle comme faisant partie des cinq plus grands films de tous les temps. Vu près d’un siècle après sa conception, “ La règle du jeu” s’avère être une dénonciation au vitriol d’une classe dirigeante ou aristocratique dont les préoccupations laissent songeur. En faisant le tour de chacun des personnages qui s’agitent dans la résidence de campagne située en Sologne du Marquis Robert de la Chesnaye (Marcel Dalio), rien n’est à sauver y compris chez les domestiques qui à force de côtoyer tant de vacuité et de suffisance sont comme contaminés. Le Marquis tout d’abord excellemment interprété par Marcel Dalio ne semble exister qu’en exerçant son pouvoir de manipulation. Ses élans de fraternité avec le braconnier et ses domestiques ne sont que surjoués et empreints d’une condescendance qu’il ne cherche d’ailleurs pas à cacher. Lors de sa présentation à l’écran, la manière dont Renoir le montre bavardant de sa vie intime devant son valet de pied en dit long sur l’idée qu’il se fait de lui-même et de son serviteur. Sans illusion sur la race humaine, il ne retrouve son âme d’enfant que devant les automates hors de prix qu’il collectionne. Son épouse Christine interprétée par une Nora Gregor au jeu mécanique dont Renoir regrettera de l’avoir choisie, brille par son inconstance qui la voit s’amouracher selon une humeur pouvant changer aussi vite qu’elle ouvre la bouche. André Jurieux, l’aviateur casse-cou, amoureux de Christine interprété par un Roland Toutain certes athlétique mais aussi très piètre acteur, Renoir en fait l’intrus dans un milieu qui n’accepte pas facilement tout ce qui pourrait changer un tant soit peu l’ordre des choses. Il le paiera d’ailleurs chèrement à la fin comme si son sort funeste avait pu être réglé dès le départ par un Marquis possiblement aux commandes d’une très malheureuse coïncidence. Ensuite, Octave le débonnaire qui voit un Jean Renoir plutôt convaincant dans un rôle qui n’est peut-être pas totalement de composition. Celui se qualifiant à qui veut l’entendre de raté mais qui voit tout, entend tout, comprend tout avant tout le monde. A la fois dedans et dehors. Toujours là où on l’attend mais aussi parfois là où on ne l’attend pas. Celui dont on sait que les renoncements ou les départs seront toujours facilement réversibles. En somme, l’opportunisme incarné. Enfin Geneviève, la maîtresse du Marquis, interprétée par l’excellente et très jolie Mila Parély, sans doute la seule qui semble s’assumer complètement et surtout pas dupe de la futilité de sa vie menée jusqu’à présent. Avec la profondeur de champ qu’il utilise à foison mais toujours à bon escient, Renoir s’inspirant de la grammaire théâtrale donne vie à cette oisiveté foisonnante qui plus prosaïquement, lui permet de masquer la platitude du jeu de certains de ses acteurs. Bizarrement les plans se resserrent quand sa caméra s’aventure à l’extérieur pour la partie de chasse qui constitue l'un des moments les plus forts du film mais aussi le plus signifiant, montrant avec ce massacre organisé, les domestiques et garde-chasse envoyer à l’abattoir tout le petit gibier qui peuple la forêt et marécages environnants pour que ces messieurs et ces dames se donnent sans trop d’effort l’impression d’être des chasseurs émérites. Renoir, avec son directeur de la photographie Jean Bachelet, est ici virtuose notamment dans le dernier plan de la séquence montrant au ralenti l’agonie d’un lapin et donnant ainsi la meilleure illustration de la déliquescence d’une caste qui toute à ses basses affaires ne fait plus la différence entre le bien et le mal. La meilleure explication nous est donnée ici aux soubresauts de l’Histoire, révolutions, guerres et famines provoquées par l’incurie et l’égoïsme de classes dirigeantes finissant immanquablement par vivre en autarcie. Jean Renoir avait dit à propos de son film qu’il avait été inspiré tout au long du tournage par l’expression « danser sur un volcan » prononcée par Narcisse-Achille Salvandy lors d’une fête au Palais Royal juste quelques semaines avant que n’éclate la Révolution de Juillet. Le réalisateur avait été cette fois-ci prophète, la catastrophe ayant suivi de peu la sortie de son film. Mais lui aussi faisant partie intégrante de la classe dont il vilipendait l’inaction dans son film, n’avait guère tardé à rejoindre Hollywood (en octobre 1940) ne revenant en France qu’en 1952 pour y tourner « Le Carrosse d’or » . Non sans avoir auparavant offert ses services à Vichy, faisant écrire au critique cinématographique Pascal Mérigeau dans son livre de 2012 sur le réalisateur : « Renoir ne s'est pas opposé au courant dominant, il l'a accompagné, s'exprimant et se comportant comme le pétainiste convaincu que probablement il n'était pas, au service de la seule cause qui lui importait, la sienne propre ». Quoiqu’il en soit , il délivre de manière brillante mais peut-être un peu tard un message sans équivoque sur la triste et sans doute éternelle raison qui amène les hommes à prendre les armes .Jean Renoir à la filmographie foisonnante était un grand réalisateur et il est toujours prudent de séparer l’homme de son œuvre. Son film “La règle du jeu” est sans conteste un grand film. L’un des cinq plus grands de tous les temps ? Cette affirmation qui encore aujourd’hui ne se dément pas, peut tout de même être soumise à débat.
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 765 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2022
    Entre drame social et comédie humaine, Jean Renoir dresse un portrait sombre de la société, à travers un marivaudage tragique dans un univers plein de faux-semblants et de vanité.
    brianpatrick
    brianpatrick

    72 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2022
    La règle du jeu. Le jeu de Jean Renoir, le maitre de la comédie sentimentale. Les débuts de la comédie sentimentale. Ce film va inspirer beaucoup de réalisateur. Une nuit d’ivresse dans un château. Des couples qui se forment et se séparent. Toute une vie en l’espace d’une soirée. C’est du Jean Renoir, le théâtre burlesque au cinéma.
    Acidus
    Acidus

    629 abonnés 3 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2016
    Une poignée d'années auparavant, Jean Renoir avait marqué les esprit avec "La grande illusion". Le cinéaste renouvelle l'exploit avec "La règle du jeu" qui, malgré un accueil plutôt froid à sa sortie, se voit auréoler d'un statut culte aujourd'hui.
    Dans ce long métrage, Renoir dépeint une société bourgeoise d'avant-guerre, loin des préoccupation du Monde et des malheurs en préparation. L'intrigue repose sur un entrelacement de romances virant parfois à l'absurde et générant quelques quiproquos. La tonalité dominante reste comique même si la tragédie et le cynisme ne sont jamais bien loin. Le jeu des contrastes (homme/femme; bourgeois/domestiques) allié à un rythme soutenu, à une mise en scène géniale et des dialogues soignés en fait une farce efficace, autant distrayante qu'intelligente. Chapeau bas.
    DarioFulci
    DarioFulci

    87 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2012
    Détesté lorsqu'il sort en France peu avant la Seconde Guerre Mondiale, "La règle du jeu" est un brillant objet filmique témoin de son époque. Alors que toute la France se prépare à partir en guerre, la fleur au fusil et le cœur sur la main, Jean Renoir dressait un portrait scandaleusement corrosif de la bonne société du pays. Des bourgeois égoïstes et immoraux capables de tolérer le pire pour défendre leurs intérêts. On comprend alors le rejet massif du film. Sans le savoir, c'est un film-constat terriblement visionnaire des 6 années à venir. Tout le monde en prend pour son grade, des domestiques aux patrons, des femmes aux hommes. La noirceur du tableau est compensée par un ton badin déjà vu dans "Une partie de campagne". Tous ces personnages ne prennent plus leurs actes au sérieux tant ils sont braqués sur leur petite personne. Effrayant et extrêmement bien fait.
    Charlotte28
    Charlotte28

    94 abonnés 1 753 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Par où commencer...? Une maîtrise totale de la mise en scène qui donne un côté dramaturgique à l'œuvre, entre mime et burlesque. Une critique des hautes classes sociales dénuée de tout didactisme, renforcée par la symbolique prégnante du film (cruauté de la chasse ou bombardiers en simple décor scénique) et incarnée dans un final empreint d'une cruelle vérité. Un casting irréprochable qui réussit à incarner chaque individualité tout en l'insérant dans une collectivité forte et dynamique. Une comédie de mœurs où pragmatisme et hypocrisie règnent sans partage (confrontation brillante entre l'épouse et la maîtresse) sans se départir de drames humains renforcés par la vitalité des convenances (ou plutôt des règles du jeu!). Quand des recherches personnelles de héros pour trouver leur place et leur voie forment un tout cinématographique harmonieux... Quel tour de force!
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Un classique, et un film d’une étonnante modernité. Faire un film léger est difficile. Le transformer en démonstration de virtuosité est risqué, car le danger est permanent de tomber dans l’esbroufe gratuite. Mais Jean Renoir se sort de tous les pièges et mène tambour battant un vaudeville à l’énergie folle, à peine plombé par un final un peu longuet. Les idées brillantes de mise en scène s’accumulent sur un rythme échevelé, l’esprit et la fantaisie sont au pouvoir, avec juste parfois, une pointe cruelle ou grinçante pour rappeler que derrière la façade légère, le drame n’est jamais loin. Tout ceci a été fait à quelques semaines des premiers coups de canon de la Deuxième Guerre Mondiale… Et quel plateau ! Marcel Dalio et Nora Gregor, d’une élégance folle, posent sur toutes ces péripéties un regard détaché teinté d’une ironie douce-amère. Comment croire que ces deux-là vivaient dans la hantise de l’exil et que, quelques mois après la sortie du film, ils devront fuir et tirer un trait définitif sur leur carrière française ? Roland Toutain, acteur trop oublié aujourd’hui, dans un personnage de casse-cou amoureux transi qui lui va comme un gant (il était aussi, comme son personnage dans le film, un aviateur renommé et un cascadeur impénitent). Jean Renoir lui-même, truculent et extrêmement touchant dans son affection silencieuse pour Christine, traîne sa lourde carcasse et s’affirme comme un grand acteur en plus d’un metteur en scène de génie. Et la ribambelle de personnages secondaires: Schumacher le garde-chasse et sa femme Lisette (adorable Paulette Dubost, à la voix inimitable), Geneviève la fausse femme fatale, le général… Avant que l’Europe ne sombre dans la barbarie, le cinéma français donnait avec "La règle du jeu" un dernier feu d’artifice, l’image d’une société qui brûle ses derniers feux en se disant que, tant qu’à disparaître, autant le faire avec classe – et qui, ce faisant, donne aux générations futures une leçon d’art et de vie. Jean Renoir eut toutes les peines du monde, par la suite, à remonter son film, et quelques scènes ont disparu à jamais. Mais ce qui reste… eh bien, cela reste !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 833 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2011
    Je ne suis pas fan de Renoir, en général je décroche avant la fin du film, mais là peut-être à cause des conditions dans lesquels je l'ai vu, je me suis régalé. C'est assurément jouissif, voir ces personnages absolument idiots s'entretuer, se déchirer, s'aimer comme des bestiaux tout en voulant paraître propre sur soi et digne. Jouissif. Les dialogues sont géniaux, je ne sais pas qui les a écrit, mais c'est aux petits oignons, un pur délice. C'est très acerbe, ça m'a fait penser limite à un très bon Bunuel (alors que c'est peut-être l'inverse pour ne pas faire d'anachronisme).
    Je ne sais pas quoi dire d'autre, si ce n'est que la mise en scène est vraiment bonne, fluide et belle, même si j'avoue que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus exubérant.
    real-disciple
    real-disciple

    68 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2012
    Usant à la perfection la technique cinématographique (travellings, profondeur de champ, fondus...) et la narration (on reprend Marivaux), Renoir nous livre là un chef d'oeuvre du cinéma français. Que ça soit la partie de chasse ou la fête dans le château, les dialogues et les acteurs, tout est un régal. Quant on voit qu'avec une intrigue aussi classique on peut faire ce genre de films, les films récents font pâle figure. Et dire en plus qu'il y a eu des scènes non retrouvées...
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2011
    J'ai vu ce film à la TV et je dois dire que depuis je me suis procuré le DVD. Renoir nous livre là une fable cynique non dénuée d'humour (j'ai ri à de nombreuses reprises). La mise en scène est magistrale notamment dans la façon de filmer en profondeur permettant des effets de théâtre avec tout ce petit monde s'agitant. Un film décrié à sa sortie, puis porté aux nues. Tout le monde à le droit à une seconde chance!
    ferdinand75
    ferdinand75

    462 abonnés 3 655 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Bien sûr un film culte. Le meilleur film de Jean Renoir et un des grands films du cinéma français.Une image forte de la France des années 30. Tout y est est: l'aspect social , témoignage d' une époque, les drames humains , la jalousie , la passion , l'arrivisme. Un film "Balzacien" , réactualisé à l' époque du Front Populaire 36. Le film est délicat, ne prend pas partie, montre , décrit . Les acteurs sont formidables . Les seconds rôles époustoufflants. Des scénes d'anthologie , pour une mise en scène parfaitement réussie.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    255 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    Y allant à reculons, dû à ma sacrée mauvaise foi, j’ai fini par visionner dans la Salle des Collections du Forum des Images (non, je ne suis pas engagé par eux) cette Règle du Jeu réalisée par une légende de cinéphile, Jean Renoir.

    Et à ma grande surprise, je ne me suis jamais vraiment ennuyé devant un film incroyablement rythmé, ouvert par une arrivée d’un aviateur en héros pour se finir sur un quiproquo total (quoiqu’un peu superflu). Pour en arriver là, on passera par une scène de chasse absolument barbare et ultra-réaliste (pas sûr que le film ait eu l’approbation de la SPA s’il était sorti de nos jours) et par un spectacle irréel dans un grand manoir. Narrativement presque parfait (la dernière demi-heure semble un peu superflue, comme dit auparavant), la comédie gagne en rires jusqu’au bout, grâce à d’excellents acteurs comme Marcel Dalio, Gaston Modot & Julien Carette. Mais celui qui vole le show, c’est Jean Renoir himself, dans un rôle de raté sympathique et débonnaire.

    Un peu bavard, sans la gouaille insupportable des années 30, 40, La Règle du Jeu est un très bon film, qui a malheureusement un peu vieilli. A voir, néanmoins.
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