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Eselce
1 396 abonnés
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1,5
Publiée le 24 février 2015
Le seul intérêt du film réside dans Clovis Cornillac, ici Scorpion. Une belle performance d'acteur dans ce rôle musclé de boxeur. Même si niveau coupe, je préférai de loin la première aux deux suivantes, il est impressionnant en boxeur et j'apprécie de voir son entrainement. Mais niveau chorégraphies de combats, j'ai souvent vu beaucoup mieux. Quant à la romance, je n'ai pas accroché.
Une bonne idée ne fait pas forcément un bon film, “Scorpion” en est la preuve flagrante. Sorti en 2007, le film prenait pour sujet un phénomène en pleine expansion à l’époque : les combats de free-fight, bénéficiant au passage de la participation en tant qu’acteur de Jérôme Le Banner combattant dans la ligue japonaise de free-fight du K1. Malheureusement le scénario qui sous-tend ce film n’est vraiment pas à la hauteur et je ne suis pas sûr que le film ait fait beaucoup de bien à la discipline. L’histoire de ce boxer muay-thaï qui retrouve une vie en combattant dans des free-fights clandestins tout en cherchant l’amour auprès d’une mère obligée de se prostituer et à la fois trop cliché et trop faible pour donner de la consistance à ce film. En fait on n’arrive jamais à croire en Clovis Cornillac comme combattant (malgré un investissement physique indéniable), il semble toujours n’être qu’un boxer du dimanche perdu dans des fight-clubs et pas à un combattant sur le retour affrontant de réels adversaires. Outre des combats peu réalistes le film mélange trop de thèmes : combats clandestins, thriller policier, romance et ne trouve jamais sa voie, égarant un spectateur ennuyé devant tant de pistes à peine ébauchées. De plus la partie romance est non-seulement affreusement clichée, l’histoire d’un mec qui veut sauver une fille de la prostitution tout en se sauvant lui grâce à cet amour, mais en plus l’actrice Karole Rocher en fait des tonnes au point de tomber dans une caricature digne d’une scripted reality. Le pire étant quand même la fin de ce film avec un combat surréaliste de Cornillac contre Le Banner qui au lieu de point d’orgue du film est en fait son nadir et fait sombrer le film dans un grand n’importe quoi où le free-fight et dépeint de manière absolument pas réaliste au point que l’on se dit que ce sont des opposants farouches à cette discipline qui sont aux commandes. En somme un film vraiment navrant qui sombre souvent dans les clichés les plus grossiers et qui en montrant une image caricaturale et hyper-violente du free-fight fait le jeu de ceux qui sont opposés à cette discipline en France. À éviter sans grande hésitation surtout les fans de MMA.
Dialogues inaudibles, ambiance déprimante, grise et non travaillée, personnages ne possédant pas le moindre charismes, transpirant plus la boaferie que le domaine d'activité qu'ils veulent refléter, scénario simpliste qui s'étale pourtant sur tout le film alors que la tartine est trop grande, dénouement prévisible et convenu..reste les scènes de combats qui réveillent un peu le spectateur, et quand se termine la boucherie, quand un mastodonte s'étale par terre la gueule en sang au rythme de la (sympathique) bande-son, le public se dit qu'il peut enfin se rendormir.
Même si le scénario et l'histoire est vraiment simple de chez simple, la performance de Cornillac, métamorphosé, vaut le coup d'œil. Avec des combats violents très bien chorégraphiés.
Clovis mais que tu joue mal!! serie b vraiment bidon!! les connaisseurs en sports de combat doivent tous être bien dégouté en voyant ce film!! un navet!!
Les films de baston sont rares en France. S'il y a bien un acteur ayant le physique pour ce genre de films, c'est bien Clovis Cornillac. Et quand on lit la préparation physique à laquelle il s'est astreinte pour le rôle, j'ai envie de lui dire chapeau. Après le scénario brasse les clichés habituels des films de boxe : le héros victime d'un coup du sort qui passe par la case prison sans toucher les 20000, un producteur véreux avec qui il va travailler, un triangle amoureux, des trahisons...Il faut quand même avouer que les scènes de baston chorégraphiées par Alain Figlarz sont bien torchées (surtout l'affrontement final Cornillac/Le Banner), que l'investissement de Cornillac est total, que Francis Renaud en mafieux est aussi bon que chez Marchal, que Caroline Proust est très séduisante, habituée aux rôles de femme-flic. Si l'on est pas trop regardant sur l'histoire, on peut se laisser tenter par Scorpion pour l'intensité des combats que mènent de leur côté les deux protagonistes du film.
Un film qui se laisse regarder, les scènes de combat sont assez bien filmé. Le film manque de crédibilité, déjà un film d'action français laisse perplexe en plus quand on sait que Clovis Cornillac va jouer le gros dure se enlève du réalisme à l'histoire.
Ça fait longtemps que j'ai décroché avec Clovis Cornillac, jeune premier des 80's prometteur, qui confirmait dans la première partie des années 2000, un jeu profond, viscéral et authentique dans des choix de rôles aussi exigeants que ceux qu'il interprétait sur scène. Puis vint le carton Brice de Nice où il prouve aussi son talent comique. La voie royale pour accéder à des rôles beaucoup plus "bankable", donc plus formaté pour plaire au public... Sauf que ces films, dont "Scorpion" fait parti, pêche par leur manque d'écriture, et peinent à renouveler sa palette de jeu pourtant riche... Pourtant, avec ce film, dès les premières minutes, l'atmosphère noire et atypique, l'originalité du sujet (pour le cinéma français) et l'investissement physique et la conviction de jeu de Clovis Cornillac, laisse augurer d'un bon film. Très vite, on tombe dans les clichés inhérents au film du genre, le scénario et les personnages devenant caricaturaux et stéréotypés car le seul but affiché c'est la mise en avant d'un déchainement de testostérone dans les scènes de combats et la mise en avant d'une violence crue et ultra-brutale un brin complaisante. Alors pour faire illusion, on noircit encore plus l'atmosphère jusqu'à la saturation glauque et forcément pour ne pas décevoir son public, ont nous livre une fin digne d'un happy end américain: "les méchants sont punis et les gentils vivent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Malgré le soin apporté à la réalisation des combats, la mise en scène de Julien Séri manque d'originalité, et peine à renouveler le genre, alors que les ambitions affichées prônent le contraire. Et Clovis Cornillac n'y peut rien, peut-être aura-t-il gagné le bénéfice d'un super entraînement sportif...
DE ROUILLE ET D'OS. Sans surprise avec toujours les mêmes trames. Petit Cornillac et son marcel noir se prend pour Rocky. Les scènes de combats O.K, les scènes d'émotion K.O
En dehors de quelques combats de free fight sans concessions et de l'engagement de Clovis Cornillac,pas grand chose à sauver de ce film mêlant boxe et gangstérisme qui fait franchement pitié,et ne donne pas bonne presse aux films de genre français.
J'ai bien aimé ce film, Cornillac pour moi a une tête de comique (à cause de Brice de Nice) et dans ce film ... il arrive à se retirer de ce personnage ridicule, bon acteur, ce qui m'agace c'est certains rôle, le méchant, joué par le même acteur à la gomme "Francis Renaud" qui ne sait jouer que ça et Jérôme Le Banner, j'aime bien ce type mais à la fin du film spoiler: faire son gentil, ça gache le film ils ont déconné la, bref, ensuite bon le film met du temps à se placer et on s'ennui un tout petit peu, mais les scènes de combats sont géniales, pas un truc à l'américaine ou genre film chinois, plus proche du film de combat Thaï tout en gardant un coté bien français, c'est assez réaliste, ça cogne fort, on entend bien les coups dans la chair et on a mal pour eux ! De ce coté c'est génial.
Bref un bon film, avec des défauts, qui l'empêche d'être un excellent film.
Le film en lui même n'est pas terrible, mais si je met 3, c'est parce que j'ai trouvé Cornillac très bon dans son film, incarnant un personnage qui lui réussit parfaitement !