Julien Seri, à qui lon doit la daube monumentale : Les Fils du vent (2004), nous reviens (heureusement) en grande forme, et avec une excellente résolution, réaliser un film correct et qui tient la route.
Techniquement, Scorpion sen sort pas trop mal, surtout au niveau de linterprétation fulgurante de Clovis Cornillac. Se surpassant tout au long du film, il nous montre enfin, et ce depuis son dernier film Le Serpent (2007), ses vrais talents dacteurs, là il surpasse toutes nos espérances, ce nest pas non plus, le rôle de sa vie, mais on constate quil prend enfin le bon chemin, pour sassurer une carrière dacteur convenable. Ici, on le découvre boxeur professionnel, jusquau jour où il perd tout, suite à une bagarre, devenant ensuite un ex-taulard alcoolique aux allures de clochard, pour enfin devenir ce quil a toujours voulu être, un champion de boxe Thaï.
Evoluant dans des combats clandestins, où aucune règle, ni aucune limite nexistent, il devra se surpasser pour enfin être le meilleur et prouver à lui-même et aux autres, de quoi il est réellement capable.
Chorégraphies impressionnantes, combats et acteurs renversants, Clovis Cornillac & Jérôme Le Banner nous en mettent pleins les yeux durant plus dune heure trente.
Certes, on néchappe pas à quelques clichés inévitables, lensemble est satisfaisant, surtout venant dun réalisateur comme J. Seri. Cependant, Scorpion est à réserver à un public relativement majeur et avertis, car la dureté des combats, peuvent choquer !