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Jean-François S
53 abonnés
668 critiques
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2,0
Publiée le 13 avril 2015
Impossible de reconnaître le grand Nicholas Ray dans cette mise en scène sirupeuse et outrageusement virile. Les acteurs en font des tonnes. Une mise en scène bavarde avec des dialogues qui ne correspondent pas aux images (une traversée de dangereux marais qu'on ne voit jamais, un homme qui sort d'une terrible explosion avec une petite égratignure, etc...) Personne ne semble vouloir s'impliquer dans ce film.
Version cinématographique de la vie de Jesse James après celle de 1939 d’Henry King. L'histoire est célèbre et la construction du scénario en flash-back est bien amenée. Un western honnête teinté de psychologie mêlant action et réflexion sociale. Reste Robert Wagner, un peu fade et sans grand charisme dans le rôle principal.
Il y a quelques semaines, j’ai visionné la « Légende de Jesse James » (1972) de Philip Kaufman qui narrait de manière linéaire la fin de la bande de Cole Younger/Jesse James avec comme point de départ l’attaque foireuse d’une banque du Minnesota. « Le Brigand bien-aimé », titre superbe pour un Robin des bois ou un Zorro, mais pas pour un outlaw de la pire espèce, démarre également sur cette attaque de la banque de Northfield pour ensuite se focaliser via des flash-backs sur la vie des frères James et sur leurs motivations pour s’engager sur la voie du vol et du meurtres. Ce film a une véritable dimension « romantique » et idéalisée en faisant passer Jesse James et sa famille pour des victimes, les méchants « bleus » contre les gentils « gris ». En jouant la carte de la victimisation, le réalisateur, Nicholas Ray, rend le héros attachant, et, de surcroit, il est jeune et il est beau. Perso, je ne crois pas trop à la version « Jesse James, le gentleman détrousseur ». Un film « trop beau pour être honnête » !!! Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Remake du film d'Henry réalisé en 1939, il permet de se rappeler que Robert Wagner a fait beaucoup de western dans sa jeunesse, autour de lui on retrouve pas mal de vieux briscards du genre. Nicholas Ray s'essayait à ce style et montrait qu'il touchait à tout, alors certes c'est un bon film de serie b mais ça n'ira pas plus loin.
Tout y est cousu de fil blanc et d'un classicisme absolu et on passe un bon moment à défaut de vraiment marquer les esprits, mais après tout un western ne fait jamais de mal.
Pas le meilleur film du réalisateur et de son premier rôle, mais il mérite néanmoins d'être vu et revu