Il y a quelques semaines, j’ai visionné la « Légende de Jesse James » (1972) de Philip Kaufman qui narrait de manière linéaire la fin de la bande de Cole Younger/Jesse James avec comme point de départ l’attaque foireuse d’une banque du Minnesota. « Le Brigand bien-aimé », titre superbe pour un Robin des bois ou un Zorro, mais pas pour un outlaw de la pire espèce, démarre également sur cette attaque de la banque de Northfield pour ensuite se focaliser via des flash-backs sur la vie des frères James et sur leurs motivations pour s’engager sur la voie du vol et du meurtres. Ce film a une véritable dimension « romantique » et idéalisée en faisant passer Jesse James et sa famille pour des victimes, les méchants « bleus » contre les gentils « gris ». En jouant la carte de la victimisation, le réalisateur, Nicholas Ray, rend le héros attachant, et, de surcroit, il est jeune et il est beau. Perso, je ne crois pas trop à la version « Jesse James, le gentleman détrousseur ». Un film « trop beau pour être honnête » !!!
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