Mon compte
    Plein soleil
    Note moyenne
    4,0
    5847 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Plein soleil ?

    184 critiques spectateurs

    5
    34 critiques
    4
    72 critiques
    3
    50 critiques
    2
    20 critiques
    1
    4 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    cinema76
    cinema76

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2013
    Vu et revu Plein soleil, magnifique film, pour l'Italie des années 60 et un Alain Delon à ses débuts plus que prometteurs, là je l'aimais....
    NicoChau
    NicoChau

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2013
    Quel plaisir de voir les débuts d'acteur d'Alain Delon. On en prends plein les yeux, avec l'Italie comme décor. C'est magnifique ! Un démon dissimulé, sous une gueule d'ange. Une histoire machiavélique et efficace. Pas mal de bo plan rapproché, fo en profiter, y'a du potentiel... . À l'époque les figurants n'étaient pas aussi bien contrôler, bon merci au plan de coupe ! Une brève apparition de Romy Schneider. Il ne faut pas oublié, les autres acteurs : Marie Laforêt sublime, et Maurice Ronnet avec des faux-air de Delon ou inversement. Un film à voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2013
    Pour comprendre la différence entre un "acteur" et un "comédien" - La naissance d'un "acteur" de ciné né: Alain Delon. Son 1er rôle: il a 25 ans. Un félin tout en ambiguité et sous-texte… du grand art. Une beauté du diable doté d'un talent hors-norme. Il est ici comme une anguille dans l'eau… est filmé comme Greta Garbo. Une crapule machiavéliquement séduisante. Pour la beauté du soleil italien.. la musique de Nino Rota qui donne à tout ceci un faux-air de "Dolce Vita". La mise en scène est simple..d'une perfection hitchcockienne classique. C'est sa force. L'Estamancolor restauré est rutilant. Romy Schneider fait une brève apparition. Elvire Popesco est géniale. Le trio Delon+Ronet+Laforet fonctionne à merveille. Petite déception tout de même: le jeu des acteurs (Ronet et Laforet surtout) a un peu vieilli. ils ne parlent pas toujours juste. Certaines scènes de suspense tirent inutilement à la ligne. spoiler: La fin choisie par Clément est moins immorale que celle du roman.
    "Le talentueux Mr. Ripley" sera plus fidèle. Je me suis empressé de le voir à la suite. Les deux versions sont complémentaires.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2023
    En 1961 c'est bien un metteur en scène français qui réinvente le film noir tombé en désuétude depuis une dizaine d'années après sa période dorée à Hollywood dans les années 1940. René Clément que l’on n’attendait pas dans cet exercice bouleverse complètement les archétypes picturaux du genre en abandonnant les décors urbains et nocturnes des grands films noirs des Siodmak, Lang ou Preminger directement inspirés de l'expressionnisme allemand. C'est en "plein soleil" comme le dit explicitement le titre du film que l'action va se jouer. Drôle de pari quand on y pense. spoiler: Idem pour l'éternelle femme fatale qui laisse sa place à un mano à mano masculin où la tentation homosexuelle est à peine voilée
    . L'entreprise était donc plutôt périlleuse. René Clément qui comme Hitchcock avant lui (« L’inconnu du Nord Express »1951) adapte Patricia Highsmith s’en sort comme le maître qu’il était à coup sûr. La mise en scène de Clément laisse voir derrière l’intrigue à suspense une peinture au vitriol de l’éternel affrontement des classes sociales. Le choix des acteurs est très révélateur de cette volonté et l'on se dit que Bella Clément a eu une intuition de génie en convaincant son mari de confier à Delon le rôle de Ripley plutôt que celui de Philippe Greenleaf auquel son physique de jeune prince le prédisposait de prime abord. La performance de Maurice Ronet est en tout point remarquable et retranscrit parfaitement spoiler: cette supériorité immanente des gens bien nés
    . La scène où ce dernier en compagnie de Ripley vient au guichet d'une banque chercher l’argent quotidien utile à sa vie de jeune riche héritier en vacances romaines nous dit tout de ce qui va se passer par la suite. Ripley comprend très vite que spoiler: l’égalité affichée lors des scènes de débauche de l'entame du film ne sera jamais que de façade, l’argent et le rang reprenant toujours leur impitoyable droit.
    Une seule issue possible pour celui qui n’a rien et qui aspire à tout, spoiler: prendre la place de celui qui possède
    . C’est vraiment le tour de force réussi par le scénario (Clément s’est adjoint la collaboration de Paul Gégauff) que de réussir à mener conjointement le suspense et le drame intime qui se joue en chacun des deux hommes. Dans cette histoire sordide et pathétique on se demande dans quelle mesure le drame qui se joue ne spoiler: revêt pas une dimension sacrificielle chez Greenleaf après sa confession morbide à Ripley sur le bateau
    . spoiler: Dans quelle mesure Ripley qui croit s’émanciper de son statut n’est-il pas jusqu’au bout le jouet de celui qui est né plusieurs étages au-dessus de lui
    ? Toutes ces questions sont admirablement portées par les regards des acteurs que la caméra de Clément fixe dans de nombreux gros plans. Cette pulsion de mort se retrouvera un peu plus tard dans les films noirs de Jean-Pierre Melville qui comme Clément fera de Delon son Stradivarius. C'est ainsi un pont qui se tend entre deux metteurs en scène aux partis pris esthétiques assez divergents. On admirera au passage la virtuosité technique d’Henri Decaë, directeur de la photographie attitré de Jean-Pierre Melville lors de la scène de tempête ensoleillée qui constitue l’acmé spoiler: de la tension qui règne entre deux hommes qui ne parviennent pas à concrétiser la pulsion charnelle qui les pousse l’un vers l’autre.
    Rarement l’ambiguïté aura été aussi palpable que dans ce film à facettes multiples où la frustration semble être le seul moteur d’action des protagonistes. Un mot enfin sur Marie Laforêt qui pour son premier rôle parvient à se faire une place a spoiler: u milieu de deux géants qui se jouent l’anthropophagie
    .
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    52 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2013
    Film redécouvert dans cette très belle version restaurée. Delon y interprète parfaitement le rôle de Ripley, dans sa complexité et sa noirceur, on y croise l'espace dune scène Romy Schneider, Jess Hann, Maurice Ronnet sont excellents et la caméra de René Clément joue admirablement des couleurs, des lumières et des paysages de l'Italie pour nous plonger totalement dans cet univers de ces jeunes oisifs bourgeois, rebelles de la rive gauche, ne sachant que faire du monde que leur laisse leurs parents de l'après-guerre et nentrevoyant pas encore quelle autre société les ados qui les suivent voudront promouvoir
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Le film est raté. Bien sûr qu'il y a tout le mythe, mais ça reste un film raté. Les trentenaires riaient dans la salle devant le ridicule de certaines scènes et des résolutions du drame. L'unique intérêt est de voir l'Italie du sud de 1959, les rues de Rome et de Naples, voir l'île de Procida... C'est superbe. Et puis admirer le corps de Delon... Une apparition furtive de Romy Schneider.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    Plein Soleil a très mal vieilli et m'a laissé de glace. Le film est lent et ennuyeux et jamais je n'ai réussi a rentrer dans cet univers aussi sublime que vide. La psychologie des personnages est inexistante et l'intrigue n'est donc pas très engageante. A cela on peut ajouter que le jeu des acteurs n'a pas passé l'épreuve du temps. En effet ces derniers sont souvent catastrophiques. Heureusement ils sont beaux mais après un moment ça ne suffit pas pour tenir le spectateur en haleine. Et ce n'est pas non plus une Italie touristique de carte postale qui réussit a sauver l'ensemble. Restent la musique et l'apparition surprise de la sublime Romy Schneider. Cette dernière apparaît a l'écran une vingtaine de secondes. C'est peu mais c'est ce que le film recèle de meilleur.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Un grand classique. Très bien maitrisé. Des acteurs de hauts vol.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    C'était l'époque bien lointaine où le beau Delon jouait dans des films de grande qualité. René Clément en pleine période de Nouvelle Vague, s'empare d'un passionnant polar de Patricia Highsmith pour signer un thriller psychologique subtil et torride. Delon, dans un rôle ambigu, est parfait face à un Maurice Ronet cynique à souhait et une très belle Marie Laforet. Incontournable!
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2013
    Un drame franco-italien lent, au suspense omniprésent. Un film qui brille avant tout par le jeu d’Alain Delon, assez magistral dans son rôle de manipulateur. Malgré quelques longueurs, le scénario est également bien ficelé et, la musique, l’atmosphère envoûtante et le cadre italien des années 1960 sont d’autres atouts de la réalisation. Première adaptation du livre de Patricia Highsmith, "Plein Soleil" se présente donc comme un bon film policier, au charme certain !
    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2015
    Beau film mais certainement pas un chef-d'oeuvre, Plein Soleil est la réponse de Clément à la Nouvelle vague qui méprisait ses films notamment Truffaut ; Plein Soleil est un thriller assez sulfureux adapté d'un roman de Patricia Highsmith (d'ailleurs elle s'est attachée à son Ripley que l'on retrouvera dans d'autres histoires mais aussi au cinéma et récemment j'ai appris avec surprise que Dennis Hopper était aussi Ripley dans L'Ami Américain) et c'est aussi un des rôles les plus marquant d'Alain Delon qui incarne un escroc tueur assez attachant malgré son cynisme.
    Il est bien secondé par Maurice Ronet et Marie Laforêt, l'histoire est bonne et Plein Soleil se suit avec intérêt cependant je m'attendais à un thriller plus intense et peut-être encore plus sombre de plus quelques légères longueurs se font parfois ressentir (mais c'est vraiment infime).
    Donc un véritable bon film que je reverrais sans doute un jour mais sans qu'il soit non plus si happant que cela.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 août 2012
    VIDEO. La mise en scène n'est pas bête, et pourtant le film n'a pas beaucoup d'intérêt...
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2012
    Bon film sur un esprit provocateur et suicidaire formatant la convoitise d'un prédateur sur les attraits d'une oisiveté cynique et protégée qu'il ne peut plus supportée mais dont le concept doit absolument survivre dans la peau d'un nouveau genre d'opportuniste aussi rapace que revanchard.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Comme il y eu "La Bandéra" de Julien Duvivier pour Jean Gabin, il y a "Plein Soleil" de René Clément pour Alain Delon. Ce grand classique du film noir, c'est la naissance d'un mythe. Le mythe Delon.
    24 ans à l'époque du tournage du film, l'acteur, quasi-débutant, innonde la pellicule de son aura charismatique, sensuellement magnétique.
    D'ailleurs la force du film, tient en grande partie, à cette ambiguïté fascinante, renforcée par l'étonnante modernité du jeu de l'acteur, admirablement dirigé par René Clément. Beauté hors-norme, talent hors-norme. Une star naît devant nos yeux.
    Le choix de l'acteur a certainement été intelligemment pensé par le réalisateur pour incarner Tom Ripley, héros criminel de romans de Patricia Highsmith.
    Le physique de l'acteur et sa charge érotique, contraste avec la froideur, et la perversité cynique du personnage. Symbolique de l'Eros et du Thanatos, René Clément fait de son Tom Ripley un ange de la mort séducteur et amoral, a qui tout le monde pourrait donner "le bon Dieu sans confession".
    Par moments, on a même l'impression, qu'il s'agit d'une sorte de documentaire sur Delon lui-même. La scène du marché de poisson (caméra portée à l'épaule), divers plans sur le bateau, les gros plans sur son regard ou des cadrages plus larges mettant en valeur le corps et les gestes du personnage qu'il incarne, donnent l'impression que la caméra est amoureuse de l'acteur et/ou du personnage...
    En fait au-delà de l'ambiguïté voulue par René Clément au sujet de Delon/Ripley, qui fait baigner le film dans une atmosphère vénéneuse, sensuelle et mortifère, il y a une description subtile et réaliste d'un monde de privilégiés, qui n'a pour but que de jouir des plaisirs de la vie, sans véritable but. Un monde de superficialités et d'apparences dominé par l'argent. L'argent et le pouvoir qu'il procure qui pourri tout les rapports humains. Pouvoir qui attire irrésistiblement Ripley, et qu'il envie intensément.
    D'ailleurs, la façon dont Gégauff et Clément ont dirigés leur écriture montre que la relation entre Tom Ripley et Philip Greenleaf (Maurice Ronet), part de ce postulat en y insufflant une dose de rapports d'attraction- répulsion sado-masochiste. On se demande si finalement le plus cruel des deux n'est pas forcément Greenleaf en voulant rabaissé continuellement Ripley. Sorte de jeux du chat et de la souris, où le plus privilégié se sent plus fort et dominant... Greenleaf n'est pas vraiment sympathique sous ses dehors de jouisseurs exubérant et narcissique. Ce regard posé sur l'humain et les rapports humains, laisse pensé que René Clément est un grand pessimiste et qu'il en perçoit ses aspects les plus sombres (cf aussi à ses précédents films: Les Maudits, Monsieur Ripois, Gervaise, entre autres). Avec ce film, il n'a rien a envier au maître du Thriller et des personnages ambigües qu'est Alfred Hitchcock. Ils font jeu égal.
    Ce qui surprend aussi c'est l'impression forte que Greenleaf/Ronet, finit par se livrer comme une sorte de victime sacrificiel quasiment consentante... Car il ne fait rien pour arrêter Ripley. Jeux duquel il pensait peut-être se sortir vainqueur. Jeux de dupes. Jeux dangereux.
    Formidable interprétation de Maurice Ronet. La confrontation Ronet/Delon fait des étincelles.
    Autre contraste de taille, la photo éclatante d'Henri Decäe, l'une des plus belles qui m'a été donné de voir au cinéma. Ce choix de René Clément, rompt volontairement avec l'atmosphère des films Noirs américains, ce qui contribue fortement, avec la beauté de Delon, à donner au film une force d'attraction évidente. La maîtrise du travail sur les cadrages et les couleurs magnifie les acteurs mais aussi l'Italie. Paradoxalement, cette volonté esthétique est aussi là pour "refroidir" le film, le rendre plus "glacial" comme l'est Tom Ripley, Les scènes les plus belles étant à bort du Voilier, avec une Mer Méditerranée, qu'elle soit agitée ou calme; d'un bleu azur éclatant comme les yeux d'Alain Delon ou ceux de Marie Laforêt, filmés comme si l'on plongeait dedans.
    En somme, un film d'une modernité étonnante en tous points: mise en scène, cadrage, photo, montage, jeu de Delon et de Ronet, écriture et adaptation, musique de Nino Rota.
    Film qui fait de René Clément, un grand maître du cinéma français et mondial. Aujourd'hui, peu de réalisateur français ont une telle maîtrise technique et scénaristique d'un tel niveau. Si Jacques Audiard, Arnaud Desplechin ou Xavier Giannoli... j'en oublie certainement!
    Seul petit bémol, la fin différente du roman de Patricia Highsmith, moins cynique et plus morale par René Clément. Mais cela ne nuit pas du tout à la cohérence et à la force du film.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Petite déception pour ma part avec Plein Soleil. En soit je m'en fou qu'un film ne soit pas fidèle à un roman (j'ai pas lu le roman d'Highsmith d'ailleurs) mais quand je vois que tout ce qu'ont modifié René Clément et ses scénaristes par rapport au livre, c'est nul, c'est quand même dommage. Il faudrait reprendre la trame du talentueux Mr Ripley avec Damon mais modifier le réalisateur, mettre René Clément, et modifier les acteurs, et mettre Alain Delon, car bon, autant j'aime pas l'acteur spécialement, autant faut reconnaitre qu'il a un charisme monstrueux dans ce film - à tel point qu'il éclipse Philippe, ce qui est un peu con quand même -.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top