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CH1218
199 abonnés
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3,0
Publiée le 27 septembre 2013
Première adaptation du roman de Patricia Highsmith « le Talentueux Mr. Ripley ». Avec une intrigue prenante mais sans réelle suspense et assez lente, René Clément nous offre un classique du cinéma français qui a un peu vieilli. Maurice Ronet et Marie Laforêt se laissent séduire puis manipuler (et plus encore...), comme le spectateur, par un personnage mystérieux, froid et plein d’ambiguïté, interprété par un excellent Alain Delon, alors jeune débutant de 25 ans. Rien que pour lui, «Plein Soleil » mérite d’être vu au moins une fois
Un thriller sans véritablement grand intérêt si ce n'est la perf remarquable du tout jeune Alain Delon, la belle frimousse de Marie Laforêt et la partie qui se déroule en Méditerranée offrant de belles images et un face-à-face Delon/Ronet mémorable. Après, tout est très conventionnel, assez lent, bien esthétique pour ne pas dire surfait. Il manque une certaine folie, une audace qui aurait pu en faire un chef d'oeuvre sortant clairement du lot. Les dialogues sont assez fades mais force est de constater que Delon crève l'écran et porte bien le film. A voir donc, mais surtout à lire.
Un Grand Classique avec de très bons acteurs et des rebondissements qui sans cesse font dévier le film là où on ne l'attend pas . De plus Delon d'une présence (et beauté) éblouissante vit après ce film sa carrière décoller .
Le tournage du film en 1959 montrait un homme bourré de talent. Un homme en confiance, qui avalait le métier d'une seule bouchée. Amoureux d'une actrice déjà populaire à l'époque, ils parviendront ensuite à éclairer le 7ème art de la plus belle des manières. Delon&Romy, le commencement au soleil, à Mongibello, pour finir avec une piscine non loin de Saint-Tropez. Pour l'heure, "Plein Soleil" défie les capacités humaines, la dualité du plus fort. Question mental donc, sur le bateau, Alain Delon et Maurice Ronet en confrontation directe avec la mort dans l'âme (on notera la même ambiance dans le film de Roman Polanski : Le couteau dans l'eau - 1962). L'ennemi dépossède le bien de l'autre, la femme. Un jeu de séduction pointu, où le jeu de regard s'impose. Cette femme, pris pour un objet désirable pour sa beauté inoffensive. A l'opposé, Delon, cruel à chaque instant du film. Lui qui n'avait pas une tête comique (contrairement à Bebel), on lui a mis des rôles sur mesure, reflétant son côté provoc'. Une telle violence par de simples gestes met le spectateur mal à l'aise et nous emmène vers une possible réalité des choses dans un monde plus descriptif. Du grand art. Merci monsieur Clément.
J'ai mis deux étoiles à ce film uniquement pour le semblant de suspense qu'il semble contenir. En effet on attend impatiemment l'assassinat de Philippe par Tom, puis une fois cette étape passée, Delon est à une ou deux reprises à deux doigts de se faire pincer (étonnement et interrogation de Marge devant l'absence soudaine de son petit-ami et surtout la scène de l'hôtel où Delon est contraint de tuer l'ami américain de Philippe sur le point de le démasquer). Sinon le reste est très mauvais car lent, ennuyeux, friqué et énervant (Delon à peine sorti de l'adolescence a plus une tête à claques qu'autre chose et surtout cette Marie LAFORET à peine reconnaissable et plus énervante que jamais tant elle peut sembler bête et molle). De plus le film ressemble étrangement au cultissimme navet qu'est LA PISCINE de DERAY. Même milieu social des protagonistes, même décor (quartiers chics italiens pour l'un, côte d'azur pour l'autre, la mer pour l'un et la piscine pour l'autre, quasiment les mêmes acteurs excepté LAFORET remplacée par BIRKIN dans le rôle de la nuche qui exhibe ses fesses. DELON déjà inquiétant dans Plein Soleil le sera autant dans la Piscine, idem pour Ronet qui campe à chaque fois un personnage friqué qui profite au maximum de son argent et qui surtout se fait assassiner par son copain ainsi que Romy Schneider).
Milieu richards, play boys, yachts, nanas pomponnées... Film sans rythme, lent, ennuyeux. Univers aussi friqué que vide.
Maurice Ronet est admirable comme dans tous ses rôles. Delon, tout jeune qu'il est, a déjà les tics de Delon... Évidemment Delon est beau. Comme une médaille. Romy entrevue est magnifique! Comme une Venus. Est-ce suffisant?
Cette HISTOIRE glauque qui se déroule sur la Riviera est, à mon avis, INSIGNIFIANTE... Si ce n'est politiquement... Ces parasites mondains friqués sont vraiment la plaie de notre société! Je préfère, de loin, ceux qui se tordent les doigts pour faire correctement ce qui sert à tous (ouvriers, artisans, fonctionnaires....). Les humbles!
Tellement culte, quelle esthétique… quel scénario, quels acteurs, quelle fin... Ceux qui ont apprécié le duo Delon/Ronay de "La Piscine" seront comblés ici. Et ne vous hasardez pas à voir le remake US, il est raté. C'est bien cette version qui s'impose.
Plein Soleil nous plonge en Italie dans une histoire simpliste mais captivante de bout en bout au allure d'un grand Hitchcock, on découvre Tom Ripley engagé pour ramener Philippe Greenleaf a son père a San Francisco pour une somme de 5000 Dollars . Tom est prit pour le larbin de service et n'a que peu de reconnaissance, peu a peu la jalousie envers Philippe va augmenter, jaloux de son argent, de sa compagne , Tom va donc se montrer froid et machiavélique pour avoir ce qu'il veut .
Un Alain Delon qui dévoile sous son jeune physique angélique un excellent jeu d'acteur au personnage calculateur, froid, manipulateur et sans répit, un personnage aussi élégant qu’effrayant, aussi beau que troublant, jusqu’où est il prêt a aller pour assouvir sa cupidité et ses désirs ?
Mais derrière ce récit assez froid le tout se masque dans des couleurs chaleureuse, dans la chaleur de l'Italie . Une photographie vraiment belle qui nous baigne dans le soleil de Rome saupoudré d'une mise en scène parfois astucieuse ou une tension monte petit a petit .
Un Thriller psychologique très Hitchcockien sur les bords au interprétations remarquable et a l'ambiance soignée, presque un indispensable dans son genre !
J'ai attentivement vu ce film en DVD. Je ne l'avait jamais regardé avant. D'abord voir Alain Delon si jeune si "juvénile" quel bonheur, vous ne m'en voudrez pas de rajoutez ma vision romantique. Quelle deuxième partie de film à couper le souffle, AD devient brutalement meurtrier, faussaire menteur odieux. Heuresement , bien mal acquis ne profite jamais et la fin laisse entendre qu'il va être arrété par la police vu qu'il est trahi par un détail qui fait tout capoter. Ca ressemble à la Piscine de Jacques Deray, mais en plus consistant.
Musique stridente, présentation qui sent le formica, dialogues populistes, l'introduction de cette adaptation d'un roman de Patricia Highsmith méritait mieux. Version remasterisée, concentré des sixties... Hélas, les ficelles sont tellement épaisses que seul importe qui des faux frères va être le plus malin. L'occasion de retrouver Alain Delon jeune, ses pupilles bleues, son allure crâne. Sans doute pas le meilleur rôle pour Maurice Ronet dont le sourire trop carnassier vient buter sur Marge (Marie Laforêt et son regard légendaire plusieurs fois en très gros plan). A bord d'un voilier, une jeune femme tiraillée et deux mâles à l'âge où on se croit sans limites. L'intérêt croît avec le couteau et le saucisson. Après c'est une escalade meurtrière qui lasserait sans les éléments anecdotiques souvent amenés en de grands mouvements de caméra. De brefs arrêts sur les autochtones, de savoureuses apparitions d'Elvire Popesco permettent de rester éveillé. Gadgets et manies propres aux années soixante font sourire. Les mocassins blancs à semelle ultra-fine, les 45 tours vinyle étalés pêle-mêle près du pick-up dont "le bras" s'arrêtait tout seul..., on sortait en laissant son poulet rôtir tranquillement au four... L'Italie ne manque pas de charme, mais la forme peut commencer à peser en dernière partie. Plein Soleil, pleins feux aussi, surexposition du jeune premier... Ripley accroche d'abord, peut fasciner au moment de sa volte-face. Ensuite, tel que filmé, ça frôle le défilé de mode, les influences étasuniennes (ce tape-à-l'oeil teinté de cynisme qui reprend du service en ce début de 21ème siècle). Delon sous toutes les coutures fait penser aux mannequins contemporains utilisés pour les produits de luxe. Heureusement nous avons eu "Le Samouraï" sept ans plus tard !
C'est le genre de thriller dont on ne se lasse pas, même s'il a pris quelques rides dans la façon d'interpréter (pas la pellicule qui, elle, a été remastérisée). Cette version je l'ai déjà vue 3 fois et 2 pour la version américaine. C'est le sujet qui est surtout intéressant, car le fantasme de l'usurpation d'identité est universelle.... La toile de fond l'Italie des années 50 est aussi un point d'intérêt. Curiosité en supplément: Romy Schneider fait de la figuration, avec une apparition de quelques secondes et juste une petite phrase.
Ecriture du scénario et personnages totalement inconsistants.
Le film comporte 2 qualités : une plongée documentaire dans l'Italie des années 50, et la découverte de Delon très jeune. Ça ne suffit pas a faire un film.
A star was born. Les débuts fracassants d’Alain Delon comme acteur de premier plan, sous la caméra d’un réalisateur de haut vol qu’il retrouvera par la suite à plusieurs reprises. Delon incendie littéralement l’écran par son physique extraordinaire, le magnétisme de son regard et l’ambiguïté géniale qu’il parvient à instiller à son personnage. Mais il le doit aussi à René Clément, qui lui offre un rôle d’une grande richesse en même temps qu’un écrin inoubliable. Ah, la lumière du sud de l’Italie, formidablement captée par Henri Decae ! Les décors marins d’Ischia (où furent tournées les scènes de Montebello), les appartements imprégnés d’âme italienne, la mer d’un bleu aussi mortel que les yeux de Delon, les rues de Rome,et de Naples ornées d’une touche fellinienne (la partition de Nino Rota)… Clément ne se contente évidemment pas de produire de belles images : souvent inspiré (on passera sur quelques maladresses, comme la caméra qui s’arrête sur le Bouddha vert quelques instants avant qu’il ne serve au deuxième meurtre, genre : « ce truc là, vous allez le revoir dans pas longtemps »), il signe quelques magnifiques moments : le meurtre à bord du yacht, sorte de tempête de soleil balayée par les vents marins, la visite par Delon du marché aux poissons… De quoi faire taire définitivement les porte-flingues de la Nouvelle Vague qui l’avaient pris pour cible. Au côté de Delon, Maurice Ronet signe également une prestation remarquable, ange déchu à mi-chemin du Claude Rich des « Tontons flingueurs » (le mélange de légèreté et d’arrogance) et du Henry Fonda de « Il était une fois dans l’ouest » (le sourire et le côté inquiétant). Marie Laforêt est un ton en dessous, en dépit de ses grands yeux dorés : elle a du mal avec les dialogues, il est vrai souvent empesés, qui constituent la seule vraie faiblesse du film. Cela s’oublie vite : cinquante ans après, « Plein soleil » reste une référence incontestable - d'autant, on oublierait presque de le signaler, que son intrigue est palpitante de bout en bout.