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willycopresto
130 abonnés
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2,0
Publiée le 12 novembre 2015
"Plein soleil" (1960) rediff sur Chérie 25 le 09.11.2015 C'était un des premiers films de Delon sur le chemin de la starisation ! Mais il n'a pas encore la stature d'un acteur comme Ronet à qui il donne la réplique. L'acteur montant (et désormais suisse) doit d'ailleurs être le seul survivant en 2015 du casting de ce film. Ce dernier (55 ans au compteur) doit être regardé avec la patine du temps : couleurs parfois défraîchies, longueur interminable, histoire plan-plan ! A croire que les spectateurs de 1960 "achetaient" un film en fonction de la durée du spectacle pour préjuger de sa qualité. Le scénario s'éternise (44 minutes avant qu'il ne se passe quelque chose : seuls les amateurs de voile ne trouveront pas le temps long) et comporte quantité d'invraisemblances ! L'auteur du roman qui a servi de fil conducteur à cette histoire tirée par les cheveux a mal vieilli lui aussi : tué par une épouse jalouse. Ce qui est resté à peu près actuel, c'est encore la musique de Nino Rota toujours plaisante bien que la bande son ne soit plus de la première jeunesse. Ce n'est pas cette histoire pénible qui aura contribué au renom de René Clément ! Si vous n'avez rien d'autre à vous mettre sur l'écran à la rigueur, car ce "Plein Soleil" est très loin de vous en mettre plein la vue ! willycopresto
55 ans plus tard, ce film n'a pas vieilli. Il a gardé sa beauté, caractérisée par un Delon superbe, ainsi qu'un certains suspense. Jusqu'au dénouement, au passe un bon moment de cinéma.
En un demi siècle, ce bijou n'a pas vieilli. Seuls les modèles de voiture permettent de le dater. Les relations malsaines de convoitise et de haine entre ces riches parasites sont intemporelles. Le duo Delon-Ronet est extraordinaire et le charme de Marie Laforêt reste intact, même si elle n'est pas tout à fait à la hauteur de ses fabuleux partenaires. En jeune fauve cynique et ambitieux, Delon est absolument parfait. Certes Clément nous sert par moment une Italie de carte postale, mais la critique sociale pointe discrètement quand on voit ces riches gaillards se faire porter leurs valises par des enfants. Le scénario aurait sans doute gagné à être un peu simplifié, mais la chute est inoubliable.
Que s'est il passé? A revoir ''Plein soleil'' je suis catastrophé. Où est le René Clement de ''La bataille du rail'' de ''Gervaise'' et surtout du ''Passager de la pluie''. Il a disparu comme ont disparu ses personnages derrière de jolies coquilles vides qui n'arrêtent pas de laisser admirer leurs corps ou leurs yeux. Aucune direction d'acteurs, une nonchalance permanente et des dialogues d'une grande banalité. Seule la mise en scène demeure et les magnifiques vues sur la Méditerranée ou sur Mongibello. Ce film disparaitra de l'oeuvre de René Clement, il ne restera que le témoin de la mode de 1960 et de la jeunesse des acteurs dont celle de Marie Laforêt âgée de 21 ans. C'est d'autant plus regrettable que Alain Delon avait tout pour incarner Tom Ripley qui est une figure originale des romans policiers puisqu'il s'agit d'un criminel qui récidive sans cesse. L'apparition de Romy Schneider (23 ans) fiancée à l'époque avec Alain Delon, quasiment comme une figurante, alors que les Sissi sont derrière elle est une curiosité.
Tout simplement un chef d'oeuvre. René Clément nous présente un thriller haletant, plein de suspens. Avec Alain Delon sublimant l'écran en Tom Ripley. Un film comme on en fait plus. Ce film nous permet de nous mettre à la place du personnage, et de ressentir cette sensation de malaise dans l'usurpation d'identité. Cette sensation semble tout de même excitante du fait qu'elle soit très dangereuse et à de nombreuses reprise mise à mal.
Est-ce le choix de Visconti d’en faire le héros de Rocco et ses frères ou celui de René Clément de lui faire le personnage de Tom Ripley, tiré des romans de Patricia Highsmith, qui fit de 1960 l’année qui propulsa la carrière d’Alain Delon à celle d’une star incontournable ? Les deux sans doute. Toujours est-il que dans le Plein Soleil, le charme magnétique du jeune acteur en vient à éclipser tout le reste du casting, et ce malgré la présence d’une actrice telle que Romy Schneider dans un petit rôle. La façon dont Clément adapte le récit est très littérale, préférant nous émerveiller avec de belles images ensoleillées des côtes italiennes que de développer l’ambiguïté psychologique de ses personnages, faisant disparaitre beaucoup des enjeux à la base de l’intrigue mais aussi la tension sexuelle entre Ripley et sa cible, interprété par un Maurice Ronet un peu lisse. L’élégance visuelle et le suspense n’en restent pas moins omniprésents du début à la fin et garantissent à ce thriller estival sa modernité et son charme machiavélique.
S'il y a certains films à ne pas louper avec Alain Delon, "Plein soleil" en fait partie ! Adapté d'un roman de Patricia Highsmith, ce scénario reste bel et bien la palme du long-métrage, même si la réalisation et les acteurs assurent pleinement leur travail. Pour les plus jeunes d'entre vous, "Le talentueux Mr Ripley" est un remake de ce film, avec un traitement un poil plus étiré, ce qui pourra le rendre un peu plus complet par la même occasion. Quoi qu'il en soit, "Plein soleil" dispose d'un véritable scénario captivant d'un bout à l'autre. Le genre de thriller qu'on prend plaisir à découvrir !
Le synopsis résume très bien les faits : "Philippe réapparaît". Si vous connaissez "le talentueux Monsieur Ripley" sorti en 1999, Plein Soleil en est l'insiration. J'avais beaucoup aimé la version américaine mais je dois reconnaître que la version française est la meilleure. D'autant que le final... spoiler: Grandiose !!
Un très bon Thriller / polar à connaître au moins une fois, histoire de goûter à la tension et aux surprises de ce film. En plus de son histoire quelque peu hitchcockienne, on retrouve un environnement qui personnellement, m'a plu. C'est celui de la chaleur et de l'exotisme de l'Europe du sud ensoleillé, début des années soixantes. On respire le plein air, la liberté, les vacances. C'est particulièrement mis en valeur par le technicolor. On retrouve pcet aspect dans les balades espionnes de James Bond dans Docteur No de 1962 par exemple.
Le rythme, trop mou, empêche d’apprécier pleinement cette sombre histoire de meurtre et de convoitise. Et c’est bien dommage, car il y avait un contraste intéressant entre la noirceur du drame et la lumière éclatante du soleil italien.
Un film à voir pour son esthétisme ou l'on croirait regarder un magazine de mode. Et puis il y a tout le charme de l'Italie des années 50/60. Puis on suit la machination du héros comme il semble s'y laisser lui-même entraîner jusqu'au dénouement tragique.
Adapté du roman de Patricia Highsmith, Plein Soleil est un thriller dans la grande lignée des films à suspense érigés dans les années 60-70. Réalisé par René Clément, le film est, aujourd’hui encore, une référence de maîtrise stylistique, l’original qu’aucune copie n’a réussi à égaler. La marque d’une grande œuvre ? Assurément...
Tiré du roman de Patricia Highsmith « Monsieur Ripley », ce film est une histoire de convoitise aboutissant sur une usurpation d’identité. Envieux, le modeste Tom Ripley l’est de Philippe un jeune bourgeois riche et méprisant. Entre eux deux, une relation maitre-valet ; mais le valet a bien l’intention de prendre la place de son maître ; l’argent mais aussi la fiancée. René Clément, grand réalisateur français, se démarque du roman en brossant le portrait d’une génération désabusée et dépravée, là où Highsmith montrait plutôt en Ripley un héro mythomane. Le remake de Minghella est plus proche de cela : « le talentueux Monsieur Ripley ». Nous montrant Philippe du côté hautain et désagréable ; René Clément décide d’associer le spectateur aux crimes multiples de son héros ; nul doute que tout le monde espère que Ripley s’en sorte. Mais comme Icare, Ripley ne s’approchera-t-il pas trop du plein soleil au point de se brûler les ailes ? Le suspense est total et le thriller bien monté. L’étau se resserre au tour de Ripley et nous, complices, espérons une issue positive. L’intérêt majeur de ce film est surtout la naissance d’un monstre du cinéma mondial : Delon. Sa beauté irradie la pellicule. Son élégance désinvolte deviendra sa marque de fabrique. Ce regard clair énigmatique et profond va se révéler bien souvent effrayant. Cette beauté sauvage sera exploiter 4 fois par Clément mais surtout offrit un début de carrière monumental à Delon : Visconti (« Le guépard », « Rocco et ses frères ») ; Melville (« Le samouraî ») ; Losey (« Monsieur Klein ») ; … Et dire que René Clément auditionnait Delon pour le rôle de Philippe, il a eu le nez creux de lui proposer l’autre rôle, celui d’une bête froide et calculatrice. Alors que la nouvelle vague déferle, on peut tout de même dire que le cinéma de Clément est vieillissant pour l’époque… Dans quelques scènes aussi le jeu très théâtralisé de Marie Laforêt est inadapté. Et pour finir une anecdote sur le film- A ne pas lire si vous ne connaissez pas le film- La séquence qui suit l’assassinat de Philippe. La mer se déchaîne ? Clément décide d’en profiter : à toute vitesse, il descend du voilier, saute sur une chaloupe avec son chef opérateur Henri Decaë et laisse Alain Delon se débrouiller seul à la barre ! Il le filme de loin, luttant pour de vrai, et avec rage, contre les éléments. Voilà comment on boucle en quelques minutes une scène qui devait nécessiter une semaine de tournage, et que l’on en fait un sommet de tension ! A voir absolument pour la naissance d’un monstre du cinéma… Et les gros plans plein de tension sur les regards : une belle réussite du film… Et ces gros plans sont légions et toujours à propos