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    Plein soleil
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    184 critiques spectateurs

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    John Henry
    John Henry

    105 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2020
    Il y a le charme et la lumière dans le regard d'Alain Delon. Il y a le charme et la lumière de la côte amaliftaine. Il y a le charme vénéneux de Delon et la lumière prodigieuse de l'Italie. Le film est au cordeau.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2020
    Echec totalement injustifiè lors de sa sortie en salles, le "Plein soleil" de Renè Clèment reste pourtant le meilleur film de son auteur! En 1960, le rèalisateur de "Jeux interdits" faisait la nique aux hommes de la « nouvelle vague » en montrant qu'il savait aussi se servir de toutes les astuces d'une camèra et raconter une histoire atroce à la Hitchcock, qui sombre dans la folie! Le soleil tape très fort dans la « Provincia di Napoli » où les magnifiques prises de vues fusent, signèes par l'immense Henri Decaë qui nous règale! Ambigu et machiavèlique à souhait, Alain Delon (ce n'est pas possible d'être aussi beau, charismatique et talentueux) trouve à seulement vingt quatre ans le rôle de sa vie, à ègalitè peut-être avec "Le samouraï" de Melville! Tom Ripley est-il obsessionnel, ou est ce Philippe Greenleaf ? En tout cas l'identification fonctionne à plein! Le film donne aussi l'occasion à Maurice Ronet et Marie Laforêt de briller même si Delon emporte tout sur son passage! Quand à la musique de Nino Rota, elle est aussi inoubliable que le twist final! A noter la petite figuration de Romy Schneider...
    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2019
    Un récit que j'avais d'abord découvert par la version d'Anthony Minghella avec Matt Damon et Jude Law qui était plutôt bonne mais loin d'être inoubliable avant d'entendre parler d'une première adaptation du roman de Patricia Highsmith par René Clément. Un long-métrage qui porte autant la marque de la Nouvelle Vague italienne avec sa définition ensoleillée de la Dolce Vita que du film noir plus traditionnel pour un mélange surprenant, qui a pris un sérieux coup de vieux mais qui demeure diablement intéressant dans sa construction. Alors que je n'ai jamais été admiratif d'Alain Delon, j'ai découvert ici probablement l'une de ses prestations les plus abouties, à la fois séductrice et pleine d'ambiguïté. Un rythme prenant quoique assez lent, un suspense prégnant pour un long-métrage très agréable à regarder.
    Mike M
    Mike M

    3 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Tom Ripley est chargé par un milliardaire américain, M. Greenleaf, de ramener à San Francisco son fils Philippe qui passe de trop longues vacances en Italie auprès de sa maîtresse Marge. Tom entre dans l'intimité du couple et devient l'homme à tout faire de Philippe qui le fait participer à toutes ses aventures sans cesser de le mépriser. C'est alors que Tom tue Philippe et usurpe son identité. Tout semble réussir. Au moment où il s'apprête a épouser Marge, Philippe réapparait.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2019
    Quel film ! Je dois dire que je ne m'y attendais pas forcément, je ne savais pas de quoi ça parlait et je l'ai juste regardé parce que l'actrice Marie Laforêt est décédée et je voulais me renseigner sur sa carrière.
    Et franchement le film est formidable.
    Ce qui frappe de prime abord c'est le charisme de Delon à vingt-cinq ans, enfin tous les acteurs sont beaux et le début du film semble s'orienter vers une histoire d'amis, avec de la drague, de l'adultère... Tout le monde rigole tout le temps, tout le monde s'amuse... Il y a une sorte d'innocence de la part d'une jeunesse dorée élevée avec le fric de papa et d'un pauvre qui vient faire un peu le pique-assiette.

    Puis ils montent sur ce fameux bateau et le ton change drastiquement. Le spectateur est un peu perdu, est-ce-que cette histoire d'amitié qui traverserait les classes sociales serait du bidon ? Que peuvent bien avoir les différents personnages derrière la tête ? La tension monte d'un cran. Tout ça se complique très vite et le film devient réellement fascinant.
    Il y a ces corps sous le soleil, leurs jeux dont on ne sait pas trop s'ils auront des conséquences ou non... Et puis soudain il y a le point qui fera basculer tout le film...

    J'aime vraiment comment René Clément sexualise ces corps, que ça soit Delon ou Laforêt, comment il les sublime sous ce soleil de plomb. Mais surtout il sait faire monter la tension au fur et à mesure.
    Le personnage de Delon joue un jeu dangereux et sacrément tordu, mais ça fonctionne vraiment bien à l'écran car il y a toujours quelque chose pour mettre la pression et à chaque fois c'est vraiment moins une.

    C'est réellement un film fascinant et assez stressant. Car mine de rien, Delon a beau être un salaud de première, il se met dans de beaux draps et malgré tout j'avais envie qu'il s'en sorte. C'est lié à son charisme, mais surtout à la tension continue qui pèse sur lui, c'est le seul personnage auquel on peut se raccrocher et on ne veut pas qu'il lui arrive du mal.

    Clairement il y a une fascination autour de son personnage qui s'en sort malgré ses plans tordus, malgré ses actions pour le moins délictueuses... C'est un film qui se regarde avec les yeux grands ouverts pour ne pas en perdre une miette. Un régal.

    Dans le genre du thriller psychologique c'est clairement un modèle. Disons que le déroulé de l'intrigue est vraiment inattendue, que le personnage principal est juste parfait avec son côté mystérieux bien que l'on suive tous ses faits et gestes. Il fallait réussir à le faire ça, avoir un personnage principal qui reste une énigme pour le spectateur. Surtout que le film n'explicite pas tout par des dialogues. On comprend ses intentions, ou plutôt on les devines, tandis que Delon fait toujours plus ou moins la même tête, excepté quelques rares sourires.

    En tous cas j'en suis ressorti comblé... surtout que la fin est parfaite. Comme un coup du sort au moment où Delon et le spectateur pensaient enfin pouvoir se détendre. Je dois le dire c'est brillant et glaçant à la fois.

    Vraiment je me suis régalé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Au cœur de cet immense et lumineux film noir, il y a le jeu pour la domination. Comme toujours chez Clément, les hommes, à l’instar des enfants, passent leur temps à jouer. Sa filmographie (Le Jour et l’heure, Les Félins, La Course du lièvre à travers les champs…) est pleine d’individus qui font si bien semblant qu’ils finissent par se prendre à leur propre jeu ; phénomène qui évoque peu ou prou ce que Sartre appelle la « mauvaise foi ». Pareil ici : il n’y a, avant l’assassinat, rien dans le comportement de Ripley qui évoque une machination. On a plutôt l’impression qu’il se distrait avec un scénario possible. D’où le caractère stupéfiant de la scène du meurtre. On badine et puis soudain… L’acte semble coupé de toute intention préalable. Quant à Greenleaf, son registre est analogue. Il ne sait que répondre quand Marge lui demande à quel jeu il joue. Se sont-ils vraiment connus à quinze ans ou est-ce une fabulation de Ripley ? Peu importe ! On fait comme si c’était vrai parce que c’est amusant. Aux jeux sordides des adultes, Clément oppose les innocents amusements de l’enfance. Ainsi de la célèbre scène où, après avoir tué Freddy, Ripley contemple par la fenêtre un essaim de fillettes. Selon Denitza Bantcheva, cette séquence confère à Ripley un aspect dostoïevskien, renvoyant à l’idée (présente dans Crime et Châtiment comme dans Les Frères Karamazov) qu’on prend la mesure exacte du crime par rapprochement avec l’enfance qui incarne la mesure exacte du crime par rapprochement avec l’enfance qui incarne la mesure de la pureté. Le rapprochement est pertinent, mais Clément est moins métaphysicien que le romancier russe, plus matérialiste. Si ce ne sont pas les hommes qui « machinent » leur destin, si c’est une autre puissance, une force qui donne à plein comme le soleil, c’est une violence dans les choses, non pas un principe supraterrestre ; c’est la violence du vent, la violence du soleil, des éléments ; c’est l’impulsivité des corps ; c’est la combinatoire d’une myriade de forces différentes. C’est la violence de la vie tout simplement, cette vie qui est aussi une mort comme le suggère, avec ses interminables étals de poissons crevés, la séquence dans la marché de Naples. La mise en avant d’un contraste entre la vanité de la geste humaine (avidité, envie, frivolité, paresse, cynisme, désinvolture) et la majesté intemporelle de « la mer alliée avec le soleil » confère au film un mordant et une force critique exceptionnels.
    Plein soleil est l’œuvre d’un moraliste. Clément s’attache d’avantage à décrire l’aventure morale d’un être qu’à raconter une histoire policière. L’œil du spectateur suit les mouvement de la lumière et des ombres sur le visage de Delon, ce visage souvent filmé en gros plan, ce visage électrisé par l’éclat des yeux bleus. Il se laisse séduire par les couleurs vives de cette Italie de carte postale, métaphore de toutes les délectations. Il s’attarde avec plaisir sur les corps tendres et frémissant des trois protagonistes ; ces corps que le réalisateur s’applique, dès qu’il le peut, à dénuder en partie. C’est que, son auteur étant un moraliste et non un moralisateur, la morale du film est complexe. Mieux : Plein soleil est une œuvre cruelle car ce que le cinéaste nous invite à apprécier visuellement (tout comme il nous pousse à nous identifier à Ripley) fait l’objet d’un jugement qui n’abolit pas sa force d’attraction. Une œuvre cruelle qui nous renvoie sèchement et sans jugement (c’est-à-dire sans issue de secours) à la violence de nos tentations et à la dangereuse intensité de notre désir de vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    La mise en place est intrigante, mais aussi très lacunaire et laborieuse. La suite du scénario est heureusement plus prenante, malgré un petit goût persistant de sous-Hitchcock. La réalisation et la photographie sont très belles, le décor italien est parfaitement exploité et l’ensemble donne un beau film d’atmosphère, qui se repose quand même un peu trop sur le charisme de Delon, lequel a malheureusement tendance à me laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2019
    Le talentueux plan machiavélique de monsieur Ripley prend le synopsis de court pour révéler une situation attendue. Un chef-d'œuvre du cinéma français adaptant la littérature américaine, il en faudra plus que ça parce c'est génial, pour avoir d'avantage envie de regarder plein d'autres histoires obscures faits divers croustillants. Un scénario de fils à papa milliardaire de San Francisco qui lézarde trop au soleil italien, en compagnie d'un ami particulier. Leur rapport amical est intuitif mêlé de méfiance, fascination et de peur envers l'autre, recherche dans l'annonce jeune homme à la carrure d'acteur faite et le chemin tout tracé. Son amour à la vie comme dans cette semi-fiction liberté, luxueuse et Yatch champagne, très passionnément agité en mer. Les bonnes fréquentations commencent et ainsi de suite s'enchaînent en spirale infernale, le crime n'a pas de prix à décerner s'achèvera à quai sur le port.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Quelques facilités scénaristiques (ne sachant pas si elles sont présentes dans le roman de Patricia Highsmith) dans ce film noir dont l'intérêt réside, outre la maîtrise technicienne et le décor italien, dans la prestation magnétique d'Alain Delon qui exprime brillamment les affres de l'envie et de l'ambition meurtrières. Je continue de déplorer dans le cinéma de l'époque l'image de la femme entre hystérie et masochisme (reflet de la société d'alors!?)...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Un film à mon sens très surcoté. La première partie est ennuyeuse, assez mal jouée(mis à part Maurice Ronet). Cela devient plus palpitant lorsque Delon prend l'identité de sa victime jouée par Ronet. Son personnage prend plus d'ampleur et d'assurance et l' intrigue paraît plus intéressante. Pas de grande surprise au niveau de la mise en scène. René Clément n'est pas à son meilleur niveau. Le choix de Delon en assassin n'est pas à mon avis le meilleur. J'aurais davantage vu Ronet avec son air inquiétant et Delon en fils de bonne famille mais il parait que c'est la femme de Clément qui a convaincu son mari de ce choix. Une très belle scène néanmoins. La fameuse scène des regards entre Delon et Marie Laforêt à la fin où les deux protagonistes sont véritablement magnifiés par la caméra. La musique de Nino Rota m'a assez décu.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2019
    Alain Delon aura rarement été aussi troublant et malsain que dans ce film de René Clément, polar ensoleillé qui déploie lentement ses effets avec une précision diabolique. Encore à l'aube de sa carrière, Delon éclate face à un Maurice Ronet toujours aussi impeccable, dans une atmosphère étrange et éthérée à peine déchirée par les quelques éclairs de violence qui viennent secouer l'histoire. Le scénario est précis et affûté, on regrettera peut-être un tantinet que les seconds rôles ne soient pas plus intéressants (même Marie Laforêt n'est pas spécialement à son avantage), mais Plein Soleil demeure encore aujourd'hui une démonstration du talent de ses créateurs, réalisateur comme acteurs.
    Gautier J.
    Gautier J.

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Magnifiquement restauré en 4k, ce film parfaitement construit fascine par sa beauté - celle de l'Italie de la fin des années 50, de Delon, de Marie Laforêt - et par son ambiance.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2018
    Il y a cette nonchalance qui rend l’acte meurtrier encore plus ignoble. La musique presque estivale, la chaleur, les plans ensoleillés qui donnent un ton jovial à l’ensemble.
    On a parfois l’impression que le héros ne sait pas ce qu’il fait et en arrière-plan il y a cette enquête qui se rapproche inéluctablement.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Il est un peu difficile de croire à la relation entre Tom et Philippe, montrée de façon trop superficielle et presque dénuée de toute ambiguité. 'Plein soleil' finit néanmoins par trouver son rythme de croisière dès lors qu'il vire à la course-poursuite. La mécanique du récit devient alors implacable, faisant défiler les sublimes décors et paysages italiens. Delon est extraordinaire et montre parfaitement la mutation progressive de son personnage, aussi fragile et impressionnable que froid et calculateur.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2018
    Plein Soleil est un film très intrigant mais tout de même assez palpitant.
    Alain Delon est très bon dans ce rôle très perturbant de personnage sans véritable identité (belle prestation d'acteur). Marie Laforêt et Maurice Ronet sont bons aussi mais c'est Delon qui occupe l'écran à chacune de ses scènes.
    L'histoire est très intrigante. On se prend rapidement au jeu de Ripley et son obsession à l'idée de reprendre la vie de quelqu'un d'autre. Son personnage nous perd et même à la fin, on ne sait toujours quoi en penser.
    À noter aussi de magnifiques décors.
    Film très marquant.
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