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dralnar
16 abonnés
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4,0
Publiée le 27 septembre 2008
"Plein Soleil" ou l'un des meilleurs films de la nouvelle vague. L'aspect le plus interessant de ce film reste la prestation de Delon et la psychologie du heros qu'il incarne superbement. Il y joue un personnage tout d'abord de faire-valoir, febrile et attachant et qui par la suite montre son vrai visage, a la fois calculateur, tenebreux, puis diabolique. La mise en scene est solide, que ce soit au niveau de la photographie, du rythme ou du suspens. En definitive, un bon petit thriller machiavelique, assez immoral, qui a pour seul defaut d'avoir bien mal inspirer Mighella et son "talentueux Mr Ripley" avec Matt Damon dans le role de Delon (!)
C'est incontestablement un film superbe, avec un Delon fascinant. Cependant, si l'on compare avec Hitchcock, contemporain, on voit ce qui manque au film de René Clément: l'humour, des personnages secondaires mieux developpés, un regard moins glacial sur les protagonistes... Ronet est excellent, mais le personnage joué par Marie Laforêt paraît bien artificiel. A noter que ce film, assez académique n'a pas vraiment vieilli. La scène du meurtre est vraiment extraordinaire.
Il y a eu Gainsbourg et Gainsbarre, Belmondo et Bébel, Renaud et Renard... ainsi qu'Alain Delon et Alain Melon. Le film de René Clément met heureusement en scène la première facette du comédien, impressionnant de magnétisme et de présence physique. Les autres acteurs (Laforêt, Ronet) soutiennent avec force son regard et lui rendent la réplique parfaitement. Plein Soleil est également muni d'autres atouts : qualité de la mise en scène et du jeu des lumières qui rend justice au titre, ambiguïté troublante tant au niveau des relations entre les personnages que dans les motivations de leurs actes. Bon film.
1959, les débuts de la Nouvelle vague. René Clément, l'un des plus grands touche-à-tout du cinéma français ne pouvait décemment pas rester à quai. Il va donc s'immiscer dans cette nouvelle vague en réalisant un thriller machiavélique avec dans le rôle principal un acteur encore peu connu à l'époque : Alain Delon. "Plein Soleil", c'est l'histoire d'un génie du crime, Thomas Ripley qui, sans en avoir l'air, va réaliser un plan des plus audacieux en s'appropriant la vie et surtout la fortune du fils d'un milliardaire américain. Ce qui débute comme une oeuvre assez légère va vite sombrer dans le polar sombre. Clément le caméléon réussit parfaitement son coup. En offrant le rôle d'un psychopathe génial à Delon, le réalisateur français ne s'est pas trompé. Inquiêtant et sûr de lui, Delon incarne un personnage déroutant qui passe du statut de faire-valoir minable à celui de tueur diabolique et calculateur. Maurice Ronet et Marie Laforêt, pour sa première apparition à l'écran, sont les deux acteurs principaux du dessein abominable de Delon et, bien que l'immense talent de ce dernier s'accapare tout les regards, l'étrange couple Ronet/Laforêt ne démérite absolument pas et parvient à s'extirper d'un rôle qui le condamnait presque à n'être qu'un pion dans la démarche de Ripley. Son thriller, Clément le soigne avec une très grande attention. Il ne se presse pas pour nous montrer Ripley organiser les multiples facettes de son plan et chaque séquence semble être destinée à glorifier le génie du faussaire jusqu'à un final troublant qui semble mettre à bas la moindre petite erreur de Ripley. Au milieu d'une Italie typique et magnifique se déroule une histoire sinistre mettant en scène l'un des rôles les plus mythiques de Delon : Thomas Ripley, escroc, parasite et meurtrier.
Très bon film, un suspense discret mais efficace une histoire bien ficelée. Un beau casting, l'image est très claire et qui contraste bien avec le personnage incarné par Delon qui est sombre. Vraiment une belle réussite, haletant de bout en bout.
Beaucoup de chose excellente dans ce film du scénario en passant par les acteurs et la photographie mais je ne suis pas pleinement satisfait, sans doute la faute à certains passages qui nuisent à la continuité du film .
"Plein soleil" est adapté d'un roman de Patricia Highsmith et s'intéresse aux agissements de Tom Ripley (Alain Delon), un jeune homme ambitieux et manipulateur qui s'est immiscé dans le quotidien de Philippe Greenleaf (Maurice Ronet), le fils d'un milliardaire américain, et de sa compagne, Marge (Marie Laforêt). Ce long-métrage de René Clément est un grand film à l’atmosphère très hitchcockienne. L’histoire est passionnante à suivre et fait du spectateur un "témoin" des agissements criminels de Tom Ripley, qui veut devenir "calife à la place du calife". Le suspense est omniprésent (notamment dans la scène incroyable où Ripley descend un cadavre de sa chambre d'hôtel à sa voiture) et la fin, bien que différente de celle du livre, est plutôt réussie de par son côté directe et inéluctable. Premier grand rôle d’Alain Delon (avec "Rocco et ses frères", sorti la même année), l’acteur incarne à la perfection toutes les facettes de son personnage sombre et calculateur. Face à lui, on retrouve le grand Maurice Ronet, qui fait preuve de sa classe et de son charisme habituels, et Marie Laforêt, qui s’en sort plutôt bien pour un premier rôle au cinéma. Quant à la musique de Nino Rota, elle est superbe. Signalons enfin le remake américain réalisé par Anthony Minghella, avec Matt Damon et Jude Law, qui, sans atteindre la qualité du film de Clément, s'avère de bonne facture.
Ce film ainsi que son bien approximatif remake avec M.Damon ( ...sic ! ) n'a aucun sens puisqu'ils ont tous deux honteusement émasculé la (véritable) fin du roman !..
Transposant à l’écran le roman de Patricia Highsmith, René Clément s’est complètement approprié l’histoire : l’Italie, Ripley, ses obsessions, ses manipulations tortueuses, son charme. Alain Delon désarçonne par la beauté réservée qu’il donne à son personnage, épris d’une personnalité, d’un charisme qu’il envie jusqu’à la confusion. Le cinéaste tisse un piège troublant, toujours plus étroit dont l’issue a disparu dès le fatal coup de couteau. Magistral !
Devant les attaques violentes et incompréhensibles de la Nouvelle Vague René Clément se défend de la plus belle des manières, en offrant un pur chef d'oeuvre. D'après Patricia Highsmith ce roman est adapté par Paul Gégauff, auteur attitré de Claude Chabrol (pourtant réalisateur de la Nouvelle Vague !). Un superbe film où Delon impose sa beauté incandescente et sa jeunesse. Beau et machiavélique, tout en nuance (Damon en 1999 sera moins subtil) Delon est un Ripley vénéneux, ange de la mort mené par la convoitise et la jalousie. Escroquerie, meurtre et autres vices au rang d'art pour un énième chef d'oeuvre de René Clément... N'en déplaise à la Nouvelle Vague... Maurice Ronet est au sommet de son art tandis que les magnifiques paysages d'Italie font un contraste saisissant avec le drame qui se joue.
Adaptation du célébrissime roman de Patricia Highsmith, Plein soleil, nous transporte dans une dolce vita douce amère. La composition du rôle dAlain Delon na rien à envier à celle du fringuant Matt Damon dans la version plus récente du talentueux Mister Ripley. Elles sont bien différentes lune de lautre. Lenvie, est un des 7 péchés capitaux et il est magistralement campée par monsieur Delon, jeune, frais et convainquant. Cest une adaptation réussie quoiquun peu froide, du roman.
Un peu vieilli mais très bon suspense et deux interprètes magistraux de l'époque : Delon et Laforêt... Il faut également voir le remake étasunien "Le talentueux M. Ripley" dont la fin est différente et, pour une fois, réussie...
Il est vite évident que le film repose essentiellement sur les épaules d'un Alain Delon brillant, incarnant un personnage ambigu et complexe, fragile et effrayant, fascinant et antipathique qui se construit la vie dont il rêve en volant celle d'un autre.
Un bon film, bien joué, bien filmé, un suspense qui nous tient en haleine. Un petit bémol tout de même pour M.Laforet qui joue encore un rôle de gourde pas toujours en subtilité. Une ambiance étouffante qui illustre bien le titre: whisky et tabac au soleil (on aimerait pas être à leur place). Un film à voir aussi pour un Delon magnifique ambigu et mystérieux.