Dommage que le film peine tant à trouver son rythme car sinon le film a de bonnes idées, notamment au niveau de la réalisation et du scénario. La fin est vraiment un retournement de situation complet! Alain Delon est vraiment très bon dans ce rôle qui d'ailleurs l'a rélévé
Tom Ripley reve d'etre Greenleaf. Mais contrairement au domaine du reve ,cet autre lui meme existe vraiment. Il a sa propre vie.... Alors Tom Ripley va le suprimer !!!! Et il s'identifie totalement à sa victime. jusqu'a ce que son imposture soit découverte.
Particulièrement retors, Plein soleil débute de manière assez banale pour progressivement instaurer une atmosphère torve qui crée finalement un véritable malaise. A la fois revanche d’un jeune homme pauvre sur une classe aristocratique arrogante, mais aussi film de la substitution d’une personnalité par une autre (on n’est jamais loin de la schizophrénie), Plein soleil expose en pleine lumière – magnifique photographie de Decae – des comportements qui tiennent au contraire de la zone d’ombre. Le coup de génie de ce bijou de Clément vient de ce hiatus entre une forme lumineuse et une histoire extrêmement sombre. Et puis il y a Alain Delon. Pas étonnant que le jeune débutant soit devenu immédiatement une star tant il émane de lui une stature immense. Comme souvent dit dans les différents commentaires, la caméra semble irrémédiablement amoureuse de lui. D’une beauté solaire transpirant à chaque mouvement, l’acteur incarne à merveille ce personnage ambigu. La réalisation rigoureuse et inventive – on tourne ici en décors naturels comme dans la Nouvelle Vague – vient apporter un supplément d’âme à ce polar brillant qui mérite largement le regain d’intérêt qu’il suscite depuis quelques années.
C'est incontestablement un film superbe, avec un Delon fascinant. Cependant, si l'on compare avec Hitchcock, contemporain, on voit ce qui manque au film de René Clément: l'humour, des personnages secondaires mieux developpés, un regard moins glacial sur les protagonistes... Ronet est excellent, mais le personnage joué par Marie Laforêt paraît bien artificiel. A noter que ce film, assez académique n'a pas vraiment vieilli. La scène du meurtre est vraiment extraordinaire.
Un peu vieilli mais très bon suspense et deux interprètes magistraux de l'époque : Delon et Laforêt... Il faut également voir le remake étasunien "Le talentueux M. Ripley" dont la fin est différente et, pour une fois, réussie...
Un très bon film qui n'a pas vieillit. Une belle mise en scène, sobre, au rythme suave , baigné par le soleil du sud de l 'Italie. La qualité de l'image est exceptionnelle, les couleurs néo hyperréalistes .Les acteurs sont éblouissants , avec Delon au sommet de son art, félin, inquiétant, sauvage. Laforêt et Ronnet forment un très joli couple. Le suspens est bien mené et le film est un régal. Un must du genre , et du cinéma de qualité d'une certaine époque.
Il est vite évident que le film repose essentiellement sur les épaules d'un Alain Delon brillant, incarnant un personnage ambigu et complexe, fragile et effrayant, fascinant et antipathique qui se construit la vie dont il rêve en volant celle d'un autre.
Alain Delon en Tom Ripley c’est +1000 d’Aura et QI. J’ai vraiment aimé cette œuvre de la première minute à la dernière avec une vraie écriture qui tient en haleine, à chaque moment du récit, Alain Delon est tellement à l’aise à la caméra, j’ai beaucoup aimé également Maurice Ronet, la dynamique entre lui et Delon était excellente. La bande sonore avec cette fin, magique !
un classique du genre avec Delon sublime de beauté et maurice Ronet , plus Marie Laforêt. le thriller parfait sous la lumière italienne. les années soixante commençant ; musique de Nino Rota comme dans la Dolce Vita sortie la même année.
Transposant à l’écran le roman de Patricia Highsmith, René Clément s’est complètement approprié l’histoire : l’Italie, Ripley, ses obsessions, ses manipulations tortueuses, son charme. Alain Delon désarçonne par la beauté réservée qu’il donne à son personnage, épris d’une personnalité, d’un charisme qu’il envie jusqu’à la confusion. Le cinéaste tisse un piège troublant, toujours plus étroit dont l’issue a disparu dès le fatal coup de couteau. Magistral !
Le vieux cinéma français aussi a du bon parfois, et plein soleil en est le parfait exemple. Drame (tragédie ?) franco italienne, le film «brille» avant tout par le jeu de ce jeunot de Delon, magistral assassin manipulateur. On retiendra aussi un scénario, malgré quelques longueurs, relativement bien ficelé ainsi qu’un thème de fond d’une justesse irréprochable, collant parfaitement à une Italie brûlante des années 60… Une surprise de classique donc, et surtout le film qui vous fera penser à autre chose qu’aux bonshommes jaunes lorsque désormais vous entendrez le nom de Marge…
Première adaptation du roman de Patricia Highsmith « le Talentueux Mr. Ripley ». Avec une intrigue prenante mais sans réelle suspense et assez lente, René Clément nous offre un classique du cinéma français qui a un peu vieilli. Maurice Ronet et Marie Laforêt se laissent séduire puis manipuler (et plus encore...), comme le spectateur, par un personnage mystérieux, froid et plein d’ambiguïté, interprété par un excellent Alain Delon, alors jeune débutant de 25 ans. Rien que pour lui, «Plein Soleil » mérite d’être vu au moins une fois
Un bon film français, à voir notamment pour l‘atmosphère envoutante, la musique sympathique de Nino Rota ou encore pour voir Alain Delon à ses débuts. Scénaristiquement c’est très bon, il n’est pas du tout étonnant de voir que les américains ont fait un remake de ce film. La distribution est bonne, Alain Delon, encore très jeune joue le second grand rôle de sa carrière après celui de Rocco dans le film de Visconti, son personnage est très intéressant et le grand magnétisme de l’acteur font de ce Tom Ripley un personnage culte, qui sera joué par la suite par des acteurs tels que Dennis Hopper, Matt Damon ou encore Maurice Ronet. Ce dernier à l’affiche de ce film retrouvera quelques années plus tard Alain Delon et Romy Schneider (qu’on aperçoit très brièvement au début) pour le célèbre « La piscine », similaire sur plusieurs points à ce film de Clément selon moi, et encore meilleur.