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En 1960, René Clément signe un thriller dans lequel la manipulation et la perversité sont les maîtres-mots. Le scénario, adapté du roman « Monsieur Ripley » de Patricia Highsmith, offre une histoire alambiquée dans laquelle un jeune imposteur va progressivement commettre les pires actes. Alain Delon profite de son statut de jeune premier pour assurer le rôle de cet homme machiavélique. Sa prestation peut aussi bien être considérée comme une performance électrisante ou simplement réduite à une beauté statique. Le réalisateur utilise d’ailleurs une mise en scène très colorée pour renforcer l’expression des corps au détriment d’une analyse psychologique des personnages. Bref, une œuvre qui souffle le chaud et le froid sans jamais procurer d’émotions.
Chef d'œuvre de Rene Clément..Alain du début à la fin creve l'écran!! Marie Laforet splendide ! l'histoire n'a pas pris une ride..on comprends le remake fait par les américains avec Matt Damon dans "Le Talentueux Mr Ripley" mais il est loin en qualité de ce film..Les couleurs et la cinématographie est excellente...Alain Delon et son regard nous hante pendant tout le film..Une lecon de cinéma.
Le talentueux plan machiavélique de monsieur Ripley prend le synopsis de court pour révéler une situation attendue. Un chef-d'œuvre du cinéma français adaptant la littérature américaine, il en faudra plus que ça parce c'est génial, pour avoir d'avantage envie de regarder plein d'autres histoires obscures faits divers croustillants. Un scénario de fils à papa milliardaire de San Francisco qui lézarde trop au soleil italien, en compagnie d'un ami particulier. Leur rapport amical est intuitif mêlé de méfiance, fascination et de peur envers l'autre, recherche dans l'annonce jeune homme à la carrure d'acteur faite et le chemin tout tracé. Son amour à la vie comme dans cette semi-fiction liberté, luxueuse et Yatch champagne, très passionnément agité en mer. Les bonnes fréquentations commencent et ainsi de suite s'enchaînent en spirale infernale, le crime n'a pas de prix à décerner s'achèvera à quai sur le port.
Film culte qui révéla la beauté féline et inquiétante de Delon qui irradie la pellicule. Ronet n'est pas mal non plus ! On passe outre les facilités de l'intrigue car l'époque était moins contrôlée qu'aujourd'hui. La photo et la mise en scène sont superbes à quelques loupés près (
spoiler:
Delon au marché au poisson, le plan fixe qui prévient que le vase va servir au crime
). Un classique qui se revoit avec plaisir.
). Un classique qui se revoit avec plaisir.
Le film est adapté du roman « Mr Ripley » (1955) (grand prix de littérature policière du meilleur roman étranger en 1957), écrit à 34 ans par Patricia HIGHSMITH (1921-1995) et qui sera suivi de 4 autres (en 1970, 1974, 1980 et 1991) avec le même personnage principal, Tom Ripley. Tom Ripley (Alain DELON, 25 ans) est chargé (moyennant 5 000 $) par un riche américain de ramener aux Etats-Unis son fils, Philippe Greenleaf (Maurice RONET, 33 ans) qui mène une vie de patachon à Mongibello (tournage à Ischia, île au large de Naples) à ses frais, avec sa maitresse Marge (Marie LAFORÊT, 21 ans dont c’est le 1er film) qui tente d’écrire un livre sur le peintre Fra Angelico (1400-1455). Tom partage la vie du couple et fait office d’homme à tout faire au service de Philippe, sadique, cynique et arrogant. Jusqu’à une sortie fatidique en voilier… Le film doit beaucoup, d’une part, au scénario adapté du livre (même si la fin est différente, donnant une vision marxiste à la relation entre les 2 américains) mais aussi, au talent d’Alain Delon, machiavélique, jouant la duplicité et sans scrupules et à la mise en scène de René Clément (notamment, la fin où Tom Ripley savoure, sous le soleil, sa « victoire ») et la photographie d’Henri DECAË (dont c’est la 1ère collaboration avec Clément).
Thriller d'été par excellence qui reste toujours très efficace, avec un Alain Delon hypnotique. Mais je dois dire que le récit ne m'a pas surpris, reprenant quand même une trame scénaristique déjà vue. Et la mise en scène demeure assez classique. Le plaisir est là malgré tout.
Quel plaisir de revoir ce film admirable tant par ses interprètes que par son histoire et l’enchantement de cette région d’Italie qu’est la Toscane des années 50 ! Tout est posé, dès les premières images, pour que le spectateur soit immergé rapidement… René Clément s'est totalement approprié le roman de Patricia Highsmith et le magnifie dans toutes ses facettes et ses intrigues. Il nous en livre une adaptation de qualité avec un Delon à la beauté incandescente face à une ingénue, Marie Laforêt, tout en charme et en fragilité. Le drame intimiste que l’on pressent dès le début est parfaitement amené et les rebondissements nombreux. La psychologie des personnages est restituée de manière brillante et intelligente et plus particulièrement celle de Tom Ripley, prédateur à la convoitise aiguisée par l’argent.
Sudhir
Le meilleur film policier de Delon et de loin....Basé sur l'excellent roman de Highsmith :Mr Ripley (qui m'a poussé à lire ces romans...),la mis en scène est de Clémént, la photographie est lumineuse, la musique de circonstance, les acteurs jeunes et beaux (Schneider, Laforêt, Ronet) étaient prometteurs. en 1960. Sana atteindre la profondeur du roman, je reste admiratif de ce crime parfait....Il faut se taper ce plein soleil au risque d'en attraper un coup.
"Plein Soleil" ou l'un des meilleurs films de la nouvelle vague. L'aspect le plus interessant de ce film reste la prestation de Delon et la psychologie du heros qu'il incarne superbement. Il y joue un personnage tout d'abord de faire-valoir, febrile et attachant et qui par la suite montre son vrai visage, a la fois calculateur, tenebreux, puis diabolique. La mise en scene est solide, que ce soit au niveau de la photographie, du rythme ou du suspens. En definitive, un bon petit thriller machiavelique, assez immoral, qui a pour seul defaut d'avoir bien mal inspirer Mighella et son "talentueux Mr Ripley" avec Matt Damon dans le role de Delon (!)
Après "les félins" de 1964 c'est "plein soleil" de 1960 : la série René Clément avec Alain Delon se poursuit en remontant le temps. On est très loin de "jeux interdits". Il n'y a pas de style Clément bien défini. Les félins étaient un mix de Lautner, Polanski et Verneuil. Ici c'est plutôt Fellini, Hitchcock, et Wilder. Tout cela est très bien filmé, bien cadré, bien monté. Le Delon de 24 ans est le type même de l'ange déchu criminel et il a eu raison de réclamer ce rôle fait pour lui. Je n'en dirai pas autant de Marie Laforêt, bien terne et légèrement hébétée. "J'aime Marge" clame l'agaçant Ronet, alors qu'il pourrait dire "j'aime à la marge" car on n'est pas loin, en ce qui concerne ses sentiments, du roman original de Patricia Highsmith. Les scènes sur le voilier sont spectaculaires et je pense qu'il fallait pour les réussir une bonne dose de virtuosité cinématographique. En revanche, les scènes d'intérieur, dans les hôtels et autres, son longues et lourdingues, au sens propre et au sens figuré, en particulier celle ou Delon transporte le cadavre de l'ami américain de Ronet. Clément aurait dû pour cela mieux observer les films de Hitchcock. Alors "plein soleil" ou "les félins"? Le premier a un scénario mieux structuré et des scènes nautiques exceptionnelles : je lui donne 1/2 point de plus. Toutefois les félines américaines dont Jane Fonda m'ont plus accroché que la gentille Laforêt.
Un film éminemment esthétique, tourné en Italie, avec une superbe photo, un voilier magnifique et de beaux acteur(e)s : un Alain Delon au zénith ( voir l'affiche) qui noie une première fois son pote Maurice Ronet (cf La Piscine), et une Marie Laforêt comme toujours appliquée et perfectionniste, malgré une ambiance sur le plateau assez nauséabonde... Reste le scénario qui est celui d’un thriller assez terne...
Un film solaire avec un Alain Delon a la beauté vénéneuse, superbement filmé par le maestro René Clément !
Plein Soleil est un film lent et long alors que l'histoire originale est captivante. Il faut certainement se remettre à l'époque où le film a été sorti pour mieux comprendre ce qu'on considère comme des scènes plates. En fait, il n'y a pas de suspens, qui n' a pas été travaillé dans le film. Tout d'un coup, il y a un meurtre sans qu'on sente la moindre tension. Un ratage..
Il n'y a pas de transition logique mais une succession de scènes où le spectateur doit deviner en quelques sortes la logique.
Le film "Le talentueux Ripley" est une réussite incroyable, un chef d'oeuvre même où toute la complexité de l'histoire est mis en image, délectant le spectateur.
Il n'y a pas de transition logique mais une succession de scènes où le spectateur doit deviner en quelques sortes la logique.
Le film "Le talentueux Ripley" est une réussite incroyable, un chef d'oeuvre même où toute la complexité de l'histoire est mis en image, délectant le spectateur.
Plein Soleil nous plonge en Italie dans une histoire simpliste mais captivante de bout en bout au allure d'un grand Hitchcock, on découvre Tom Ripley engagé pour ramener Philippe Greenleaf a son père a San Francisco pour une somme de 5000 Dollars .
Tom est prit pour le larbin de service et n'a que peu de reconnaissance, peu a peu la jalousie envers Philippe va augmenter, jaloux de son argent, de sa compagne , Tom va donc se montrer froid et machiavélique pour avoir ce qu'il veut .
Un Alain Delon qui dévoile sous son jeune physique angélique un excellent jeu d'acteur au personnage calculateur, froid, manipulateur et sans répit, un personnage aussi élégant qu’effrayant, aussi beau que troublant, jusqu’où est il prêt a aller pour assouvir sa cupidité et ses désirs ?
Mais derrière ce récit assez froid le tout se masque dans des couleurs chaleureuse, dans la chaleur de l'Italie . Une photographie vraiment belle qui nous baigne dans le soleil de Rome saupoudré d'une mise en scène parfois astucieuse ou une tension monte petit a petit .
Un Thriller psychologique très Hitchcockien sur les bords au interprétations remarquable et a l'ambiance soignée, presque un indispensable dans son genre !
Tom est prit pour le larbin de service et n'a que peu de reconnaissance, peu a peu la jalousie envers Philippe va augmenter, jaloux de son argent, de sa compagne , Tom va donc se montrer froid et machiavélique pour avoir ce qu'il veut .
Un Alain Delon qui dévoile sous son jeune physique angélique un excellent jeu d'acteur au personnage calculateur, froid, manipulateur et sans répit, un personnage aussi élégant qu’effrayant, aussi beau que troublant, jusqu’où est il prêt a aller pour assouvir sa cupidité et ses désirs ?
Mais derrière ce récit assez froid le tout se masque dans des couleurs chaleureuse, dans la chaleur de l'Italie . Une photographie vraiment belle qui nous baigne dans le soleil de Rome saupoudré d'une mise en scène parfois astucieuse ou une tension monte petit a petit .
Un Thriller psychologique très Hitchcockien sur les bords au interprétations remarquable et a l'ambiance soignée, presque un indispensable dans son genre !
Beaucoup de chose excellente dans ce film du scénario en passant par les acteurs et la photographie mais je ne suis pas pleinement satisfait, sans doute la faute à certains passages qui nuisent à la continuité du film .
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