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Un visiteur
3,5
Publiée le 19 août 2019
La mise en place est intrigante, mais aussi très lacunaire et laborieuse. La suite du scénario est heureusement plus prenante, malgré un petit goût persistant de sous-Hitchcock. La réalisation et la photographie sont très belles, le décor italien est parfaitement exploité et l’ensemble donne un beau film d’atmosphère, qui se repose quand même un peu trop sur le charisme de Delon, lequel a malheureusement tendance à me laisser indifférent.
55 ans plus tard, ce film n'a pas vieilli. Il a gardé sa beauté, caractérisée par un Delon superbe, ainsi qu'un certains suspense. Jusqu'au dénouement, au passe un bon moment de cinéma.
Un film très lent mais avec un suspense omniprésent, Alain Delon joue bien et joue le beau gosse. La fin est saisissante, un peu à la Hitchcock. Du très bon cinéma d'auteur
Un des grands classiques du cinéma français qui adapte un prestigieux roman et qui nous relate l'étrange histoire d'un homme assez mystérieux et truqueur qui est chargé de ramener au bercail un riche héritier. On observe leur relation ambiguë ainsi que le basculement psychologique de Ripley. L'introduction est assez longue et après, le film s'enlise dans un truc assez peu palpitant où Ripley imite maladroitement son modèle (si ce n'est la signature et la voix) mais son plan est une impasse dès le début. C'est assez lent, A. Delon tient tout le film sur ses solides épaules et malgré le talent indéniable des comédiens, le scénario captive peu et son dénouement est un soulagement. Bonne mise en scène de R. Clément mais un rythme trop mou. D'autres critiques sur
Très bon film, un suspense discret mais efficace une histoire bien ficelée. Un beau casting, l'image est très claire et qui contraste bien avec le personnage incarné par Delon qui est sombre. Vraiment une belle réussite, haletant de bout en bout.
L'histoire enchaîne les absurdités qui sont trop nombreuses que pour être toutes citées, on se contentera de la plus grosse ; spoiler: Philippe laisse Tom Ripley le tuer alors que celui-ci lui a clairement annoncé ses intentions.
Beaucoup de scènes sont tirés en longueur sans que ça n'ajoute quoi que ce soit au filmspoiler: , comme quand on a tous les détails de la manière dont il le ligote pour le balancer à l'eau... 15 minutes de chipotage, et en plus il se foire !
Je n'ai pas trouvé Alain Delon particulièrement bon, il ne faisait aucunement ressentir le stress ou le suspense d'être à sa place.. Marie Laforêt n'est pas mieux, une cruche qui croit tout ce qu'on lui raconte,spoiler: demande à se faire débarquer et puis regrette son geste car elle aime Philippe.. dur à croire qu'elle ait plus de 10 ans. Elle se fait charmer ensuite par Tom seulement quelques semaines après le décès de son amour fou Philippe... l'absurde dans toute sa splendeur
Bref y'a rien qui tient la route... sauf peut-être Maurice Ronet qui tenait bien le rôle de Philippe. 2 étoiles parce que c'est un vieux film donc je suis un peu plus indulgent.. mais je ne le recommande pas.
Film hyper franchouillard (= tous les symptômes du mauvais film français), que les acteurs ne sauvent même pas. On dirait un film réalisé par un amateur, genre stagiaire de l’école du cinéma.
J'ai trouvé ce film trop long et ennuyeux, j'ai eu du mal à ne pas décrocher. Seul intérêt, les acteurs jouent vraiment bien et ça fait plaisir de découvrir Alain Delon jeune.
Bien décevant. Certes le film a vieilli et moi aussi, je l'avais vu en 1969. J'ai voulu le revoir car l'occasion se présentait. Si le scenario est plutôt bon et la fin parfaite, l'ensemble du film est poussif et surtout plein invraisemblances notamment à bord du voilier et de sa façon d'être conduit. Ce film serait formidable s'il était tourné aujourd'hui par un maître du thriller entouré de conseils en navigation...
Ayant adoré son remake américain "Le talentueux m.Ripley", mon avis n'est peut être pas très objectif car je suis déçue du manque de "psychologie" de ce film qui faisait tout l'intérêt du remake. Les personnages semblent insipides, ils semblent manquer de profondeur, il manque au film une atmosphère forte, les événements sont dénués de toute intensité dramatique, le rythme est très long, la mise en scène banale, les acteurs ne sont pas convaincants (Delon semble sans expression, Marie Laforêt est très agaçante, les seconds rôles sont transparents). Bref, Plein Soleil ne mérite pas sa réputation et contrairement à pleins d'autres, le film a vraiment mal vieilli.
Le rythme, trop mou, empêche d’apprécier pleinement cette sombre histoire de meurtre et de convoitise. Et c’est bien dommage, car il y avait un contraste intéressant entre la noirceur du drame et la lumière éclatante du soleil italien.
Première adaptation du roman Le Talentueux M. Ripley, Plein Soleil de René Clément s’avère être un thriller brûlant et assez sulfureux pour l’époque. Rappelons tout de même que l’on est en 1960 et ce film a quelque chose de très moderne, presque avant-gardiste, sa vision aujourd’hui n’en est que plus agréable. La réalisation est très sympa, en revanche la mise en scène n’est pas toujours très nerveuse, on le ressent d’autant plus que le métrage dure 2 heures. Côté casting, l’ensemble est sympa mais ce sont bien les superbes Marie Laforet et Alain Delon qui le dominent allègrement, leurs personnages sont électrisants notamment ce fameux M. Ripley, froid, arriviste et calculateur au possible. Il y a une belle atmosphère qui se tend au fur et à mesure que le scénario se déroule, malheureusement j’avais déjà vu le remake de 1999 avant, la surprise est donc bien moindre. Pourtant le final demeure très efficace, c’est en somme dommage que Plein Soleil soit si long avec de nombreux creux parce que l’ensemble est assez redoutable, je le mets au même niveau que son remake, ils ont tous deux de belles qualités et quelques défauts.
Quelques facilités scénaristiques (ne sachant pas si elles sont présentes dans le roman de Patricia Highsmith) dans ce film noir dont l'intérêt réside, outre la maîtrise technicienne et le décor italien, dans la prestation magnétique d'Alain Delon qui exprime brillamment les affres de l'envie et de l'ambition meurtrières. Je continue de déplorer dans le cinéma de l'époque l'image de la femme entre hystérie et masochisme (reflet de la société d'alors!?)...