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    Plein soleil
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    184 critiques spectateurs

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    girondins59
    girondins59

    40 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2008
    1959, les débuts de la Nouvelle vague. René Clément, l'un des plus grands touche-à-tout du cinéma français ne pouvait décemment pas rester à quai. Il va donc s'immiscer dans cette nouvelle vague en réalisant un thriller machiavélique avec dans le rôle principal un acteur encore peu connu à l'époque : Alain Delon. "Plein Soleil", c'est l'histoire d'un génie du crime, Thomas Ripley qui, sans en avoir l'air, va réaliser un plan des plus audacieux en s'appropriant la vie et surtout la fortune du fils d'un milliardaire américain. Ce qui débute comme une oeuvre assez légère va vite sombrer dans le polar sombre. Clément le caméléon réussit parfaitement son coup. En offrant le rôle d'un psychopathe génial à Delon, le réalisateur français ne s'est pas trompé. Inquiêtant et sûr de lui, Delon incarne un personnage déroutant qui passe du statut de faire-valoir minable à celui de tueur diabolique et calculateur. Maurice Ronet et Marie Laforêt, pour sa première apparition à l'écran, sont les deux acteurs principaux du dessein abominable de Delon et, bien que l'immense talent de ce dernier s'accapare tout les regards, l'étrange couple Ronet/Laforêt ne démérite absolument pas et parvient à s'extirper d'un rôle qui le condamnait presque à n'être qu'un pion dans la démarche de Ripley. Son thriller, Clément le soigne avec une très grande attention. Il ne se presse pas pour nous montrer Ripley organiser les multiples facettes de son plan et chaque séquence semble être destinée à glorifier le génie du faussaire jusqu'à un final troublant qui semble mettre à bas la moindre petite erreur de Ripley. Au milieu d'une Italie typique et magnifique se déroule une histoire sinistre mettant en scène l'un des rôles les plus mythiques de Delon : Thomas Ripley, escroc, parasite et meurtrier.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2018
    Plein Soleil est un film très intrigant mais tout de même assez palpitant.
    Alain Delon est très bon dans ce rôle très perturbant de personnage sans véritable identité (belle prestation d'acteur). Marie Laforêt et Maurice Ronet sont bons aussi mais c'est Delon qui occupe l'écran à chacune de ses scènes.
    L'histoire est très intrigante. On se prend rapidement au jeu de Ripley et son obsession à l'idée de reprendre la vie de quelqu'un d'autre. Son personnage nous perd et même à la fin, on ne sait toujours quoi en penser.
    À noter aussi de magnifiques décors.
    Film très marquant.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    82 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Comme il y eu "La Bandéra" de Julien Duvivier pour Jean Gabin, il y a "Plein Soleil" de René Clément pour Alain Delon. Ce grand classique du film noir, c'est la naissance d'un mythe. Le mythe Delon.
    24 ans à l'époque du tournage du film, l'acteur, quasi-débutant, innonde la pellicule de son aura charismatique, sensuellement magnétique.
    D'ailleurs la force du film, tient en grande partie, à cette ambiguïté fascinante, renforcée par l'étonnante modernité du jeu de l'acteur, admirablement dirigé par René Clément. Beauté hors-norme, talent hors-norme. Une star naît devant nos yeux.
    Le choix de l'acteur a certainement été intelligemment pensé par le réalisateur pour incarner Tom Ripley, héros criminel de romans de Patricia Highsmith.
    Le physique de l'acteur et sa charge érotique, contraste avec la froideur, et la perversité cynique du personnage. Symbolique de l'Eros et du Thanatos, René Clément fait de son Tom Ripley un ange de la mort séducteur et amoral, a qui tout le monde pourrait donner "le bon Dieu sans confession".
    Par moments, on a même l'impression, qu'il s'agit d'une sorte de documentaire sur Delon lui-même. La scène du marché de poisson (caméra portée à l'épaule), divers plans sur le bateau, les gros plans sur son regard ou des cadrages plus larges mettant en valeur le corps et les gestes du personnage qu'il incarne, donnent l'impression que la caméra est amoureuse de l'acteur et/ou du personnage...
    En fait au-delà de l'ambiguïté voulue par René Clément au sujet de Delon/Ripley, qui fait baigner le film dans une atmosphère vénéneuse, sensuelle et mortifère, il y a une description subtile et réaliste d'un monde de privilégiés, qui n'a pour but que de jouir des plaisirs de la vie, sans véritable but. Un monde de superficialités et d'apparences dominé par l'argent. L'argent et le pouvoir qu'il procure qui pourri tout les rapports humains. Pouvoir qui attire irrésistiblement Ripley, et qu'il envie intensément.
    D'ailleurs, la façon dont Gégauff et Clément ont dirigés leur écriture montre que la relation entre Tom Ripley et Philip Greenleaf (Maurice Ronet), part de ce postulat en y insufflant une dose de rapports d'attraction- répulsion sado-masochiste. On se demande si finalement le plus cruel des deux n'est pas forcément Greenleaf en voulant rabaissé continuellement Ripley. Sorte de jeux du chat et de la souris, où le plus privilégié se sent plus fort et dominant... Greenleaf n'est pas vraiment sympathique sous ses dehors de jouisseurs exubérant et narcissique. Ce regard posé sur l'humain et les rapports humains, laisse pensé que René Clément est un grand pessimiste et qu'il en perçoit ses aspects les plus sombres (cf aussi à ses précédents films: Les Maudits, Monsieur Ripois, Gervaise, entre autres). Avec ce film, il n'a rien a envier au maître du Thriller et des personnages ambigües qu'est Alfred Hitchcock. Ils font jeu égal.
    Ce qui surprend aussi c'est l'impression forte que Greenleaf/Ronet, finit par se livrer comme une sorte de victime sacrificiel quasiment consentante... Car il ne fait rien pour arrêter Ripley. Jeux duquel il pensait peut-être se sortir vainqueur. Jeux de dupes. Jeux dangereux.
    Formidable interprétation de Maurice Ronet. La confrontation Ronet/Delon fait des étincelles.
    Autre contraste de taille, la photo éclatante d'Henri Decäe, l'une des plus belles qui m'a été donné de voir au cinéma. Ce choix de René Clément, rompt volontairement avec l'atmosphère des films Noirs américains, ce qui contribue fortement, avec la beauté de Delon, à donner au film une force d'attraction évidente. La maîtrise du travail sur les cadrages et les couleurs magnifie les acteurs mais aussi l'Italie. Paradoxalement, cette volonté esthétique est aussi là pour "refroidir" le film, le rendre plus "glacial" comme l'est Tom Ripley, Les scènes les plus belles étant à bort du Voilier, avec une Mer Méditerranée, qu'elle soit agitée ou calme; d'un bleu azur éclatant comme les yeux d'Alain Delon ou ceux de Marie Laforêt, filmés comme si l'on plongeait dedans.
    En somme, un film d'une modernité étonnante en tous points: mise en scène, cadrage, photo, montage, jeu de Delon et de Ronet, écriture et adaptation, musique de Nino Rota.
    Film qui fait de René Clément, un grand maître du cinéma français et mondial. Aujourd'hui, peu de réalisateur français ont une telle maîtrise technique et scénaristique d'un tel niveau. Si Jacques Audiard, Arnaud Desplechin ou Xavier Giannoli... j'en oublie certainement!
    Seul petit bémol, la fin différente du roman de Patricia Highsmith, moins cynique et plus morale par René Clément. Mais cela ne nuit pas du tout à la cohérence et à la force du film.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2013
    C'est le genre de thriller dont on ne se lasse pas, même s'il a pris quelques rides dans la façon d'interpréter (pas la pellicule qui, elle, a été remastérisée). Cette version je l'ai déjà vue 3 fois et 2 pour la version américaine. C'est le sujet qui est surtout intéressant, car le fantasme de l'usurpation d'identité est universelle.... La toile de fond l'Italie des années 50 est aussi un point d'intérêt.
    Curiosité en supplément: Romy Schneider fait de la figuration, avec une apparition de quelques secondes et juste une petite phrase.
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un grand classique qui se laisse voir et revoir. Le remake américain, "Le talentueux Monsieur Ripley", est très différent, avec divers meurtres et est intéressant. Mais celui-ci, au final moralisateur, parait mieux abouti.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2012
    Bon film sur un esprit provocateur et suicidaire formatant la convoitise d'un prédateur sur les attraits d'une oisiveté cynique et protégée qu'il ne peut plus supportée mais dont le concept doit absolument survivre dans la peau d'un nouveau genre d'opportuniste aussi rapace que revanchard.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Ce que je préfère dans Plein Soleil, c'est sa fin : elle sauve le film du naufrage. Non pas que le film soit mauvais, car on survit à ses deux plombes sans s'en apercevoir réellement mais j'ignore quel est le pire des deux maux : la mise en scène amorphe ou la piètre performance d'Alain Delon. Sans doute les deux, mon Général !

    Evidemment Alain Delon reste le même personnage dans tous ses films, il ne joue pas, il est Alain Delon et paradoxalement cette absence de talent lui sert dans Plein Soleil puisque naturellement le spectateur met sa gaucherie sur le compte de son personnage sociopathe. On sent Maurice Ronet sur la réserve, il lève le pied pour le petit Alain toujours à la traîne alors que la délicieuse Marie Laforêt (elle me fait penser à sa contemporaine Catherine Spaak) se trouve inexorablement attirée vers les bas fonds de la médiocrité delonienne. Elle est si charmante qu'on peut lui trouver une excuse !

    A noter sur le DVD, l'interview d'Alain Delon, Alain Melon pardon, qui ne faillit pas à sa réputation. C'est un cadeau bonus hilarant, au même titre que les meilleures répliques de Jean-Claude Van Damme. Il faut le voir et l'entendre pour le croire, d'ailleurs je n'y croyais pas jusqu'à ce que je l'entende. Inouï.

    Plein Soleil est donc lent et maladroit mais reste (belle consolation) bien meilleur que le pathétique remake américain avec le très mauvais Matt Damon.
    Séance de minuit
    Séance de minuit

    16 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2024
    Un thriller de classe internationale et classique du cinéma, orchestré par le grand René Clément. Un Alain Delon envoûtant et vénéneux au sommet de son charme. Du GRAND cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2013
    Alain Delon dans toute sa splendeur. quel talent ! nous offre un excellent film avec un suspense épatant.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2011
    Un film de la nouvelle vague avec une histoire au final très simpliste une réalisation de qualité, mais ca ne vaut pas Godar ni Truffaut.

    Un delon manipulateur, il est parfait dans son rôle tous les acteurs sont bons d'ailleurs.

    Il y a quelques longueurs, un manque de rythme évident, mais ca vaut le coup de regarder le film jusqu'au bout.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    "Plein soleil" (1960) rediff sur Chérie 25 le 09.11.2015
    C'était un des premiers films de Delon sur le chemin de la starisation ! Mais il n'a pas encore la stature d'un acteur comme Ronet à qui il donne la réplique. L'acteur montant (et désormais suisse) doit d'ailleurs être le seul survivant en 2015 du casting de ce film. Ce dernier (55 ans au compteur) doit être regardé avec la patine du temps : couleurs parfois défraîchies, longueur interminable, histoire plan-plan ! A croire que les spectateurs de 1960 "achetaient" un film en fonction de la durée du spectacle pour préjuger de sa qualité. Le scénario s'éternise (44 minutes avant qu'il ne se passe quelque chose : seuls les amateurs de voile ne trouveront pas le temps long) et comporte quantité d'invraisemblances ! L'auteur du roman qui a servi de fil conducteur à cette histoire tirée par les cheveux a mal vieilli lui aussi : tué par une épouse jalouse. Ce qui est resté à peu près actuel, c'est encore la musique de Nino Rota toujours plaisante bien que la bande son ne soit plus de la première jeunesse. Ce n'est pas cette histoire pénible qui aura contribué au renom de René Clément ! Si vous n'avez rien d'autre à vous mettre sur l'écran à la rigueur, car ce "Plein Soleil" est très loin de vous en mettre plein la vue !
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    J'ai mis deux étoiles à ce film uniquement pour le semblant de suspense qu'il semble contenir.
    En effet on attend impatiemment l'assassinat de Philippe par Tom, puis une fois cette étape passée, Delon est à une ou deux reprises à deux doigts de se faire pincer (étonnement et interrogation de Marge devant l'absence soudaine de son petit-ami et surtout la scène de l'hôtel où Delon est contraint de tuer l'ami américain de Philippe sur le point de le démasquer).
    Sinon le reste est très mauvais car lent, ennuyeux, friqué et énervant (Delon à peine sorti de l'adolescence a plus une tête à claques qu'autre chose et surtout cette Marie LAFORET à peine reconnaissable et plus énervante que jamais tant elle peut sembler bête et molle).
    De plus le film ressemble étrangement au cultissimme navet qu'est LA PISCINE de DERAY.
    Même milieu social des protagonistes, même décor (quartiers chics italiens pour l'un, côte d'azur pour l'autre, la mer pour l'un et la piscine pour l'autre, quasiment les mêmes acteurs excepté LAFORET remplacée par BIRKIN dans le rôle de la nuche qui exhibe ses fesses. DELON déjà inquiétant dans Plein Soleil le sera autant dans la Piscine, idem pour Ronet qui campe à chaque fois un personnage friqué qui profite au maximum de son argent et qui surtout se fait assassiner par son copain ainsi que Romy Schneider).
    Agnes L.
    Agnes L.

    167 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2024
    Ce film de René Clément prend un relief particulier grâce au jeu d'acteur d'Alain Delon. Il incarne magistralement Tom Ripley, ce personnage inventé par Patricia Highsmith, prêt à tout pour prendre la place d'un fils de millionnaire. Il est fascinant dans sa capacité à anticiper les problèmes et à concocter des fausses pistes. La musique et le cadre naturel de l'Italie, complètent un tableau d'excellence.
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2012
    Première adaptation du livre, un peu moins fidèle mais elle possède un charme certain. J'ai eu du mal avec Delon au début mais finalement il est bon.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Petite déception pour ma part avec Plein Soleil. En soit je m'en fou qu'un film ne soit pas fidèle à un roman (j'ai pas lu le roman d'Highsmith d'ailleurs) mais quand je vois que tout ce qu'ont modifié René Clément et ses scénaristes par rapport au livre, c'est nul, c'est quand même dommage. Il faudrait reprendre la trame du talentueux Mr Ripley avec Damon mais modifier le réalisateur, mettre René Clément, et modifier les acteurs, et mettre Alain Delon, car bon, autant j'aime pas l'acteur spécialement, autant faut reconnaitre qu'il a un charisme monstrueux dans ce film - à tel point qu'il éclipse Philippe, ce qui est un peu con quand même -.
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