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kray
50 abonnés
1 266 critiques
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4,0
Publiée le 18 septembre 2010
Les jolies colonies de vacances chantait pierre perret , mais içi elles n'ont rien de jolies , la faute à des "monos" quelque peu tordu pour ne pas dire abjects . Miller signe un véritable coup de maître qu'il confirmera par la suite avec des joyaux tel garde à vue ou le terrible mortelle randonnée.
Un peu trop léger pour moi , La meilleure façon de marcher reste un classique dramatique des années 70 . Les fondamentaux sont là , et c'est du classique dans le scénario . Un moniteur de colo vu par un autre moniteur déguisé en femme ; il sait alors que cette homme est homosexuel . Mais , ce gars a une petite copine , d'ailleurs joué par la regrettée Christine Pascal , pourtant si jolie , à l'époque . C'est un film vraiment réaliste , bien français . Bonne routine , ça tient amplement la route , seulement ce film est trop léger pour dire qu'il est spécialement réussi.
L'un des meilleurs films français que je connaisse, qui n'a pas pris une ride depuis 1976. Une trés belle réflexion sur le rejet et l'humilitaion, avec deux personnages formidablement interprétés. On s'identifie aux personnages, et l'on s'attache beaucoup a cette histoire peu ordinaire mais si poignante.
Le thème central, le rejet, la peur de la différence est traité avec brio, impossible de le nier. Les deux personnages, antagonistes, jouent tout deux à une sorte de chassé-croisé, à une sorte de jeu à la "- Je t'aime -Moi non plus" à la fois fascinant et perturbant, en un crescendo en même temps soigneusement maîtrisé et incontrôlable.
Cependant, quelques éléments font que je suis réticente. Les caractères exacerbés des personnages sont à faire dresser les cheveux sur la tête : le spectateur se retrouve confronté à un machiste invétéré et à un naïf absolu. De plus, sans le moindre jugement puritain, je suis bien obligée d'avouer que les scènes de nu sont généralement injustifiées. Enfin, les clichés sont très (trop!) nombreux.
Excellent film de Miller juste avant son chef d'oeuvre "Garde à vue" avec des acteurs performants. Hélas le tempo du film ainsi que le thème rebuteront certains.
Claude Miller ne convainc pas totalement avec La meilleure façon de marcher. S'il met très bien en avant des sentiments forts d'amour-haine, de frustration et de mal-être, on n'éprouve pas forcément beaucoup d'empathie pour les personnages, dont l'histoire est vraiment banale. En bref, c'est intéressant mais l'on s'ennuie un peu.
Une relation ambiguë, mélange de sadisme et de vénération, s'instaure entre deux moniteurs d'une colonie de vacances, après que l'un eut surpris l'autre habillé en femme! Vraiment très moyen et un michel BLANC dans la limite du ridicule! Seul le contexte de la colonie de vacances me rappelle mon enfance et me contraint à donner une étoile.
Un duo d’acteurs époustouflants et très convaincants, Dewaere est superbe comme à son habitude, Bouchitey est étonnant et troublant. Une relation passionnelle entre deux mecs en forme de corrida où l’ambiguïté est omniprésente (le contexte de l’époque n’était certes pas favorable à l’homosexualité), et qui connaîtra un dénouement explosif… On peut à mon avis parler de thriller psychologique. UN MUST.
A M B I G U I T E. Des personnages, d'abord. Une ambiguïté réalisée avec beaucoup de finesse. Patrick Bouchitey est extraordinaire, et son alter-ego, Dewaere, également. L'intrigue se déroule avec fluidité et tension. Un huis-clos réussi, et une fascination pour les vices des personnages s'installe. Mais, l'ambiguité réside également en la nature du film. De nombreux moments frôlent le génie ; pensons notamment à la présence latente de la piscine. Néanmoins, certains aspects sont parfois trop emphatiques, et la scène du bal a ...mal vieilli. Ce qui empêche l'effet initial de prendre toute sa puissance. La meilleure façon de marcher, la meilleure façon de faire un film, c'est sans doute celle de Claude Miller ; à condition de s'éloigner du sentier de temps en temps...
Un premier film qui se révèle être une étude psychologique très réussie. La mise en scène et l'écriture du film sont très soignées mais c'est surtout pour sa distribution de très grande qualité que le film vaut d'être vu. En particulier pour les scènes débouchant sur une confrontation entre Patrick Dewaere et Patrick Bouchitey, confrontation qui s'achève sur un final étrange à l'image de l'ambiguïté que dégage l'ensemble de ce film.
J'ai trouvé le film super, le thème génial, la différence qui est difficile à vivre dans certaines années (nous sommes au début des années 60), il était donc pas évident pour ces personnes de s'intégrer puisqu'elles ne pouvaient pas forcément vivre comme elles le souhaitaient. Le film dénonce aussi les comportements des gens qui rejettent la différence, le groupe face à la minorité (Michel Blanc le souffre douleur qui préfère aller avec ses emmerdeurs après qu'il ait compris qu'il ne serait plus la tête de Turc). Un film qui me parait très important dans l'histoire du cinéma Français (Un Patrick Dewaere GENIAL AUSSI).
"La meilleure façon de marcher" étonne car il parle d'intolérance avec une pudeur qui caractérisera toute la carrière de Claude Miller.Dans un camp de vacances,2 moniteurs s'opposent violemment psychologiquement.Marc pense que Phil est homosexuel depuis qu'il l'a surpris dans sa chambre habillé en femme.Dès lors,s'installe un rapport ambigu entre eux,fait de répulsion et d'attirance.Marc,viril à tout prix en apparence semble répondre par les moqueries et les humiliations à Phil,qui lui,taiseux et persécuté,paraît ne pas savoir se positionner sexuellement.Cette comédie dramatique est entièrement basée sur ce rapport de force,peu flatteur pour l'espèce humaine.Tout ce qui sort du rang est impitoyablement jugé,sans laisser une quelconque place à la nuance.Miller parvient à distiller une certaine atmosphère estivale et champêtre,pour mieux révéler les tourments intérieurs.Les non-dits,les malentendus,les jugements hâtifs,peuvent être ravageurs.Patrick Dewaere est formidable.Son jeu était si puissant,et empreint de teintes si variées.Patrick Bouchitey hérite d'un personnage efféminé,peu facile à jouer,qui n'attire pas forcément la compassion.Sous le prisme de l'écran,sont révélés les rapports faussés,plus que l'orientation sexuelle.L'humain plutôt qu'un rangement dans une case.Belle perception.
Claude Miller fait preuve d'une grande habileté pour s'emparer d'un genre a priori limité et l'emmener dans un film très troublant. La confrontation entre Patrick Dewaere et Patrick Bouchitey laisse un souvenir glacial.
Aborder l'homosexualité sous ces aspects il y a trente ans il fallait avoir des couilles! Il faut admirer le jeu extraordinaire des deux amants Dewaere et Bouchitey. Il nous reste à prendre conscience de l'intelligence du propos et de sa modernité, alors que taire ce que l'on est, reste souvent le sort commun.