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Truman.
228 abonnés
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3,5
Publiée le 14 janvier 2014
Été 1960 nous sommes dans une colonie de vacance, Marc surprend Philippe déguisé en femme . A partir de là une étrange histoire va alors commencer . Entre manipulation, tension, mensonge et désire caché, on passera du drame amer a la comédie douce et légère . Ou les acteurs se jouent les un des autres, ou Michel Blanc offre un petit rôle sympathique, et ou le duo des acteurs fonctionne parfaitement .
Ce qui rend ce film si bon c'est le jeu d'acteur de l’immense Patrick Dewaere, presque en roue libre dans certaines scènes, lâché dans des sots d'humeur, de folie, de provocation a la limite d'un excès de violence, il est juste impressionnant . Dewaere grandiose, Dewaere expressif, Dewaere hilarant et touchant, Dewaere démontre sa panoplie d'acteur inégalable en tout point, son jeu d'acteur rappel a quel point il est un poids grandement manquant pour le cinéma Français .
Coté scénario ça reste assez classique bien que ce soit fin et maitrisé, subtil et intelligent sans jamais sombrer dans la vulgarité .
Il manque juste un petit quelque chose a ce film, plus d'humour ? Ou plus de drame ? Le film vague trop entre les deux mais qu'importe la meilleur façon de marcher est un bon film sur un sujet ( pour l'époque ) pas très facile a aborder qui mérite le coup rien que pour Patrick Dewaere .
-Ma note serait de 7,5 exactement j'ai du mal a lui mettre 8/10 car je trouve qu'il manque vraiment un petit quelque chose dans tout ceci .
Si nous commencions par pousser la petite chanson "la meilleure façon de marcher c'est encore la nôtre, c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer"...Pour son premier film Claude Miller réalise un métrage réussi. L'ensemble est drôle, sortant de l'ordinaire, bouleversant et poignant sur un problème assez épineux: la tendance à être attiré par l'homosexualité et les différentes railleries qui en découlent. Ce film marque une vraie opposition de style entre un moniteur se proclamant modèle de la virilité (Patrick Dewaere) qui prend en grippe un autre moniteur (Patrick Bouchitey), qui lui est beaucoup plus doux et tout de même assez efféminé, délicat physiquement. Il s'instaure en suite un climat de tension, de malaise, de frictions dans lequel des brimades soit brutales soit subtiles fusent. Mais comme souvent dans ce genre de cas, il y a un retournement de situation... Miller signe là un de ses meilleurs longs métrages, une oeuvre remarquable grâce a un sujet complexe abordé avec courage. Le tout avec des comédiens très bons. Un Patrick Dewaere qui signe une performance grandiose dans un rôle beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. Il en va de même pour Patrick Bouchitey qui incarne un personnage émotif, fragile et vulnérable.
Drame psychologique violent dans le texte et les situations. Des adultes se comportant comme des enfants, cruel et gratuit. Deux bons acteurs qui forment un couple de cinéma intéressant. Claude Miller fonctionne beaucoup dans ce long-métrage avec des courtes scènes assez éloquentes.
L'histoire se passe dans les années 60 dans un camp de colonies de vacances.Deux moniteurs complètement differents vont s'opposer,chacun avec leurs armes respectives.L'un avec sa brutalité,l'autre avec sa gentillesse.Je vous laisse deviner qui l'emportera...Premier film de Claude Miller en tant que réalisateur.Avec un Patrick Dewaere au sommet de son art et un Patrick Bouchitey étonnant.A voir...ou à revoir.
Marc (Dewaere) incarne le moniteur viril, charismatique et grand gueule alors que Philippe (Bouchitey) incarne la timidité. Le contraste entre les deux est vraiment frappant surtout lorsqu'ils se confrontent. Peu à peu Marc harcèle Philippe avant que ce dernier ne se venge des affronts que Marc lui a fait subir. Patrick Dewaere est impeccable et crève vraiment l'écran.
Avec humour et justesse Claude Miller nous offre comme premier film un vrai petit chef-d'oeuvre. Drôle, intelligent, sincère, tragique... «La Meilleure Façon de Marcher» c'est tout cela à la fois, et même plus. Porté par un excellent scénario, une très belle réalisation, un montage plus que réussi et une photographie d'une grande simplicité, quoique tout à fait admirable, il s'agit d'un long métrage à la fois ordinaire et complètement singulier. Il faut dire qu'il est grandement tributaire de sa géniale distribution : Dewaere est comme toujours hors du commun, ultra-charismatique, mais Patrick Bouchitey lui tient bien tête, ce qui n'est pas peu dire! Michel Blanc est très bon et très drôle, Christine Pascal tout à fait remarquable, et Claude Piéplu bien sympathique. Mais tout le reste du casting, jusqu'au moindre petit rôle, est de la même qualité, dirigé avec grand talent par Miller. Il fallait bien de tels comédiens pour interpréter une histoire d'une telle ambiguité! Ambiguité qui ne sera même pas levée à la fin. Et qui durant tout le film fascine! La finesse de l'interprétation et de l'écriture font de ce long métrage un vrai régal, d'autant plus qu'il s'avère thématiquement plus riche qu'on ne pourait le croire. En partant d'une histoire relativement banale (en apparence), on arrive à un magnifique essai sur la nature humaine. Réussi de bout en bout, autant sur le fond que sur la forme, «La Meilleure Façon de Marcher» vaut très largement le détour! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Sans le talent de ses deux acteurs, ce film n’aurait pas une telle intensité tragicomique. En effet, c’est à travers l’ambigüité de la relation entre les personnages de Patrick Dewaere et de Patrick Bouchitey que se tisse le doute concernant leurs sentiments respectifs et une image d’une humanité qui, hantée par ses propres désirs, va s’enfermer dans l’intolérance. En opposition au franc-parler et aux propos outranciers des moniteurs de cette colonie, l’œuvre repose sur un ton candide propre à Claude Miller, créant une alchimie faite d’un malaise plein de réalisme. Les conséquences néfastes du manque de raisonnement dans les jugements envers autrui sont parfaitement dépeints dans ce film plein d’émotions.
Un très bon film français, Patrick Dewaere joue superbement bien! La scène de la boîte à idées est absolument tordante, trop bien joué! Vraiment une très bonne surprise.
Un sujet pareil aurait mérité un scénario un peu plus musclé. Malgré tout, ce film se regarde avec intérêt et sans déplaisir, grâce aux acteurs tous impeccables et aussi parce que l'on retrouve aussi le rapport du maître et de l'esclave, très récurrent dans les relations en société.
Premier long métrage de Claude Miller et succès immédiat pour cette chronique douce amère d’une colo tenue par un directeur paternaliste et moraliste (Claude Piéplu), où les moniteurs sont tourmentés par les questions de leur âge… Un soir, l’un d’entre eux, extraverti hâbleur, va tomber par mégarde amoureux d’une image féminine entrevue émanant d’un collègue introverti et délicat… Dans l’impossibilité de discerner ce sentiment « honteux » (et de répondre à la question cruciale qui donne son titre au film), il va tourmenter celui qui va devenir peu à peu sa victime jusqu’à ce que - dans une fin d’une violence aiguë - les positions s’inversent… Dans le rôle du « macho », Patrick Dewaere est prodigieux de sensibilité et arrive à exprimer dans un regard toute l’ambivalence de son personnage. En fiancée du timide, d’abord effarouchée puis de plus en plus assurée, Christine Pascal est bouleversante. Face à ces deux « monstres » (tous deux morts prématurément par suicide), Patrick Bouchitey est forcément un peu en retrait mais il restitue tout de même très correctement l’épaisseur psychologique de son personnage. La mise en scène de Claude Miller est déjà pleine de maturité et rend compte à merveille de cet univers trouble (constituant un sujet tabou pour l’époque), traité à travers une multitude de symboles avec une délicatesse parfaite. Et, pour l’avoir revu récemment, je peux en outre assurer que ce film n’a pas pris une ride.