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elbandito
349 abonnés
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3,0
Publiée le 27 septembre 2010
Avis très partagé ! Les films sur Cuba sont trop rares pour ne pas les voir. La musique, l'ambiance du cabaret et la photographie en extérieur resplendissent à l'écran. On sent qu'Andy Garcia a mis tout son coeur dans l'histoire de cette richissime famille déchirée par la révolution cubaine. L'interprétation est bonne, hormis l'acteur-réalisateur qui surjoue pour nous extirper quelques larmes... en vain ! Inès Sastre est très belle, Dustin Hoffman cabotine en mafieux américain et Bill Murray amuse avec son humour décalé. Mais il eût été appréciable que le côté politique soit volontairement mis de côté car il est vraiment très mal exploité.
Mouaif ! bof ! Beaucoup trop cliché, pas assez historique, un trop fleur bleue, l'anglais au lieu de l'espagnol... trop de quelque chose et pas assez d'autres. Moyen sur toute la ligne, excepté la bande son et un Bill Murray toujours aussi excellent. Dommage...
J'ai été vraiment touché par ce film à la fois dur et nostalgique de Andy Garcia sur un sujet qui lui tenait apparemment beaucoup à coeur. L'acteur réalisateur a su faire passer l'émotion qu'il tenait à nous faire partager. On pourra certes reprocher à "Adieu Cuba" de s'étirer un peu trop en longueur. Mais n'est-ce pas une caractéristique inhérente à la narration de toute épopée ? Il n'en demeure pas moins pour moi une réussite par sa simplicité, sa sincérité et une reconstitution historique tout à fait honorable. On y retrouve aussi le thème des relations difficiles entre totalitarisme (ce qu'est ici le communisme castriste) et art. Du côté de l'interprétation, en tant que fan inoxydable de Bill Murray, j'ai été comblé de retrouver l'ex chasseur de fantômes enfin de retour dans un rôle savoureusement burlesque et proprement jubilatoire (oui, le mot est maintenant galvaudé, mais c'est vraiment ici le terme idoine) après deux rôles trop sérieux (certes magnifiques et mythiques) dans "Lost in translation" et "Broken flowers" qui m'avaient laissé sur ma faim. En revanche, les inconditionnels de Dustin Hoffman pourront se sentir floués car ce dernier n'apparaît que dans deux petites scénes et c'est presque malhonnête d'avoir mis son nom en haut de l'affiche. Quoi qu'il en soit, ce joli film doux-amer a remporté mon adhésion : Viva Andy Garcia ! Viva Cuba !
Tout est beau, dans ce film. D'abord, les acteurs. Inès Sastre en premier. Ensuite, l'ambiance de Cuba, au temps de sa splendeur. Le style de la fin des années 50, pendant laquelle se passe l'action, contribue à cet esthétisme si particulier. Enfin, cette saga familiale est tour à tour poignante, haletante, rigolote, et légère et la musique souligne parfaitement ces émotions. Une étoile tout spécialement à la prestation de Bill Murray, qui sait donner au film son côté distancé, et touchant à la fois. C'est un beau moment que j'ai passé là.
Malheureusement, le début est bien trop lent et le film bien trop long. Mais Andy Garcia joue très bien et Inès Sastre est magnifique. La photographie du film et les scènes de danses sont belles. Ce qui perd ce film ce sont ses longueurs. Vraiment dommage...
A voire, je ne comprend pas les mauvaises critiques. Ce film est une perle ! L'histoire de cuba lors de la révolution, à vous de voir mais moi j'ai vraiment accroché, les couleurs de Cuba sont omniprésentes !
D'un point de vue historique, ce film est une caricature. On sent bien qu'Andy Garcia, fils d'exilé Cubain, cherche à nous dire "Baptista c'était pas terrible mails la clique de Castro c'est pire". De base, un film sur Cuba réalisé et financé par des Américains c'est pas très sérieux. Mais le pire pour cette première d'Andy Garcia derrière la caméra, c'est le scénario totalement décousu. C'est simple, j'ai passé 2h30 de film à me demander où l'on allait. On sent aussi bien dans son jeu d'acteur que dans sa réalisation que ce projet tenait à cœur Andy Garcia mais c'est un raté. La participation de ses amis Bill Murray et Dustin Hoffman n'y changeront rien.
Aie! Ce film est totalement nul, le scénario tient a une propagande pro-américaine, les cadrages sont mauvais... je m'est une étoile pour les paysages et pour Bill Murray...
Dans ce long métrage très manichéen il est vrai, Andy Garcia met en scène une révolution cubaine liberticide et fait l'apologie des Etats-Unis, censés être les défenseurs de la Liberté. Rien que ça ! Non seulement les Etats-Unis sont loin d'être un exemple (ségrégation raciale abolie en 1964, adoption du USA Patriot Act après le 9/11, détentions illégales à Guantanamo, guerres injustifiées au Moyen-Orient, etc.), mais surtout, ils soutenaient le régime de Batista. Devoir d'histoire raté. L'élève Garcia doit revoir sa copie. En ce qui concerne le scénario, il est navrant à souhait, et l'interprétation est complètement risible, notamment celles d'Andy Garcia et d'Inès Sastre qui se désintègrent dans une histoire d'amour d'une rare fadeur. Un nanar historique. 0/20
Le scénario est très très éparpillé et au final pas du tout palpitant alors que se réunir autour d'une famille pour parler de la révolution cubaine était plutôt intéressant. De plus, les histoires des personnages restent toujours superficiels et donc ce qui leur arrive survient comme un cheveu sur la soupe. Enfin, c'est bien trop long.
Beaucoup de choses desservent ce film dont les qualités sont pourtant TRES nombreuses. La traduction française du titre, « Lost City », est déjà fort malheureuse. Il s’agissait plus pour Garcia de montrer la perte de la Havane et de tout ce qu’elle représentait, qu’un adieu à son pays, qu’il aime de toute évidence, passionnément, et qui vit en lui corps et âmes, telles les images des choses et des gens que le protagoniste filme inlassablement. C’est sans doute cette passion qui pousse le Garcia-musicien à s’attarder démesurément sur la beauté des lieux et sur la romance. Hélas, cela est sans grand intérêt dramatique et alourdit plutôt le rythme de l'action. Les spectacles de danse, sont absolument géniaux de fidélité à ceux qui étaient montés au Havana Café ou au Tropicana d’alors. Certaines scènes montrent même des acteurs contemporains incarnant à merveille le chef d’orchestre Benny Moré, le chanteur Tito Rodriguez, et le pianiste noir Bola De Nieve. Une nouvelle fois hélas, tout cela n’est pas très adroitement intégré dans l’intrigue. Encore que, les artistes mentionnés symbolisent l'innombrable contingent de ceux qui, depuis le début de la révolution ont choisi, et choisissent encore chaque année, l'exil. Quoiqu'il en soit, Andy Garcia réussi très bien ce que personne au cinéma n’était parvenu à faire clairement avant lui: a) montrer l’existence et la nature des forces progressistes à la veille de la révolution au sein même de la bourgeoisie de la Havane (le père écrivant les discours des sénateurs travaillistes, le mouvement pour la démocratie de Luis, opposé à celui de Fidel) b) faire ressentir le saccage progressif des libertés individuelles par un gouvernement mené par une junte finalement plus cynique encore que la précédente. C) exprimer à la fois le drame des exilés qui s’en sont allés non sans avoir été dépouillés de leurs plus petits biens, et l’espoir que leur départ a représenté et représente encore pour ceux et celles qui sont restés.
Un film qui prend pour cadre la révolution cubaine. Andy Garcia, qui réalise le film, y met tout son coeur c'est certain. Malheureusement le scénario n'est pas assez étoffé et le film souffre de beaucoup de longueurs. Le casting lui est très bon et les musiques sont belles mais le film est trop long et trop lent pour vraiment nous passionner. Une demi-déception au final.
Ça craint pas mal au début avec une overdose de parlotte et une réalisation très plate, d'autant que la seule scène d'action du film est un ratage à peine croyable. Dans sa deuxième partie le film s'élève d'un niveau, l'histoire d'amour illuminé par la très belle Ines Sastre s'avère intelligente, quant à Andy Garcia, il est omniprésent, pourquoi se gêner puisque c'est son film mais force est de constater qu'il s'en sort fort bien. Je n'ai pas compris l'utilité de Bill Murray quant à Dustin Hoffmann, il se contente de passer en vitesse. Sur le fond le film ne fait pas trop la différence entre Battista et Castro (on se croirait dans Tintin chez les Picaros). Ce qui est critiqué, c'est l'abus de pouvoir, la révolution confisquée… comme partout ailleurs, à ce sujet la scène où spoiler: une militante semble prendre son pied en réclamant l'interdiction du saxophone fait froid dans le dos, qu'elle soit inventée n'est pas si important, c'est juste une illustration. En définitive un film plus nuancé et plus intelligent que ce qu'on dit d'aucuns et ce malgré sa longueur excessive.
Sorti au cinéma dans l’indifférence la plus totale, Adieu Cuba (2006) est le premier long-métrage de l’acteur Andy Garcia. Cette œuvre n’est pas n’importe laquelle pour lui, elle lui tient à cœur puisqu’elle y raconte comment son pays natal a vécu face à la révolution et l’exil de milliers de ses compatriotes. En racontant son passé, l’acteur se dévoile et nous délivre une très belle prestation au côté d’un casting riche où l’on retrouve dans les grands rôles : Dustin Hoffman, Bill Murray et la frenchie Inès Sastre. Hélas, il ne suffit pas à un film d’avoir de bons acteurs, une belle qualité photo et une B.O séduisante, il faut aussi (et c’est le minimum syndical) avoir une histoire et une intrigue qui captivent, qui tiennent en haleine, bref, ce qui n’est pas le cas ici. Dommage, mais c’est déjà pas si mal pour une première réalisation.