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Un visiteur
2,5
Publiée le 21 mars 2014
C'était le film a petit budget du moment qui bousculait un peu le cinéma français, mad Max n'était pas très loin, les banlieues commençait à sentir le cramé, il fallait que ça saigne! Giraudeau rentre dans le panthéon des durs au coeur tendre et Donnadieu des vrais salopards suivi de près par Jean-Pierre Sentier excellent. Sinon il y a la musique d'ambiance de départ pas mal, le reste a vieilli.
Comment peut on trouver un intérêt à ce genre de film, cela me dépasse. Tout y est volontairement choquant, aussi bien le scénario que les dialogues volontairement vulgaires. Tout n'y est que sensationnalisme et obscénité. Ce film fait l'apologie de la violence sous toutes ses formes et me laisse franchement septique. J'ai connu Bernard Giraudeau beaucoup plus inspiré que dans ce très mauvais film. Bref, je déconseille ce film et ceux qui ne l'ont pas vu sont les plus chanceux.
Charismatique, glauque et politiquement incorrect pour l'époque, Rue Barbare pose les questions qui dérangent et montre ce qui fait mal. Très très noir...
Adapté d'un roman de David Goodis, «Rue Barbare» fut un très gros succès au box office en 1984. D'ailleurs, grâce à ce film, Bernard Giraudeau trouve ce qui est sans doute son meilleur rôle au cinéma. Ici, il joue le personnage de Daniel Chetman, dit «Chet» qui est un ancien membre d'un gang de malfrats et qui a décidé de se ranger et de ne plus s'occuper des affaires de qui que ce soit. Face à lui, se dresse Bernard-Pierre Donnadieu avec sa tronche de truand et sa machoire de bouledogue. Bien que certains l'intériorisent, tous les personnages du film sont désabusés et présentent tous de profondes séquelles personnelles. Bernard Giraudeau interprète de manière magistrale un homme sans espoir et ne croyant plus en rien. «Rue Barbare» a marqué les esprits au fer rouge à cause de la violence qui y règne et fait un portrait réaliste et effrayant de ce qu'est la vie en banlieue. Et la musique composée par Bernard Lavilliers vient finir de ternir une ambiance déjà bien délétère et d'assombrir un tableau déjà bien noir. Rarement on aura vu un polar aussi violent et pessimiste.
Bien évidemment, il est difficile d’apprécier ce film si l'on n'a jamais vécu une pareille ambiance et/ou à cette époque. Je vois pourtant bien des similitudes entre des faits divers et des comportements bien actuels et l'atmosphère de ce film. Ce film n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre et il est sans doute, pour certains, très "daté", mais il est sans nul doute réussi et j'ai eu plaisir à le revoir.
Une question pour les spécialistes: Qui est l'actrice qui fait une apparition dans la scène d'ouverture du film ? Elle est enceinte, rentre chez elle en portant ses courses et prend bien soin d'éviter le café "Au Bon Accueil" et de ne pas répondre aux appels au secours de la petite fille chinoise.
Un film noir dont l'ambiance glauque vous prend le temps du film et ce n'est déjà pas si mal. Un grand bravo à tous les acteurs pour leur interprétation.
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4,0
Publiée le 5 janvier 2022
Les barbares sont lâchès...la chasse est ouverte [...] Film culte des 80's, une sorte de « Mad Max » à la française par la violence de certaines scènes! La violence avec ce qu'elle a d'absolue et d'absurde! Le roman de David Goodis, paru en 1952, èvoque "The Moon in the Gutter"du même auteur! Tout y grouille de dèsespèrance et de mort avec des rapports de bande, de bagarre et de pouvoir! La lumière de Jean-François Robin stylise remarquablement « la rue des paumès » de Goodis! Bernard Giraudeau trouvait là un rôle sur mesure et montrait qu'il pouvait tout jouer! Bernard-Pierre Donnadieu est ètonnant tandis que Corinne Dacla montre ici toute sa fragilitè! Musique de Bernard Lavilliers en osmose avec la vie dans une citè! Même le « Midnight Shadows » de Jean-Pierre Kalfon est fort agrèable à l'oreille! Un vrai film de genre, dur et tragique...
Le film noir par excellence, une plongée suffocante dans les bas fonds. Giraudeau et Donnadieu sont parfaits. Même Lavilliers s'est surpassé pour l' occasion. Seul espoir : y'a peut'etre un ailleurs.
A ce qu'il parait, ce film est connu... Je l'ai trouvé globalement moyen, bien que la misère que vivent les personnages soit assez bien retranscrite avec l'ambiance sombre et la violence qui règne durant l'ensemble du film, avec une fin... que sans doute peu goûteront avec plaisir.
un pur régal un film d'une violence rare pour un film francais mais filmé et interprété d'une manirer extraordinaire Giraudeau dans son meilleur role donnadieu kalfon dreffus ils sont tous prodigieux
Vraiment un film à ne pas manquer pour les nostalgiques des années 80 (Tchao Pantin, À nos amours, l'été meurtrier...) avec une violente scène de combat mémorable ainsi que la performance de Giraudeau et Donnadieu.
Trop facile de critiquer ce film 25 ans après pour lui trouver trop de ceci, pas assez de celà. Les années 80, c'était aussi ça (je ne parle pas du film, je parle de l'ambiance décrite, volontairement radicalisée). Je voudrais répondre à la critique "zéro" étoiles en précisant que les mousquetons et autres coupes interdites par la convention de Genève étaient monnaie courante à cette époque (y compris les moustaches asterix). Les loubards en santiag ont toujours eu une démarche chaloupée ... mais personne ne serait venu écrire une critique à l'époque de ces faits. Ce film dégage quelque chose de magique, qui me touche et qui n'a rien à voir avec le jeu d'un acteur ou une réplique pas assez bonne ... Enfin, Jean-Pierre Kalfon est l'acteur qui m'a donné la clé de ce film ... et pourtant c'est le plus "déconnecté". J'aime les états d'esprit insinués, les parcours personnels décrits, les désespoirs et désillusions, la vie misérable assumée. Adressé à un public en fin d'adolescence, ce film peut faire réfléchir à pas mal de choses, sur ce qu'on croit, ce qui est, ce qui dépend de soi ou des autres, comment on se voit, etc. Bref, j'adore ce film.
Ambiance film français 80 avec musique de Bernard Lavilliers, c'est pas pour les cou*lles molles. Même les gosses se battent entre eux. Encore aujourd'hui, Jean-Claude Dreyfus doit être très fier de son rôle. Et surtout Bernard-Pierre Donnadieu, sobriété absolue ...