Le Juge Fayard dit le shériff
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Yannickcinéphile
Yannickcinéphile

2 519 abonnés 4 482 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 octobre 2024
Le Juge Fayard dit le Shériff est sûrement le meilleur film de Boisset. Il parvient à trouver le parfait équilibre entre l’aspect purement divertissant d’un polar, et le caractère politique et engagé de son cinéma. Pour l’avoir souvent cherché, il ne l’a pas toujours trouvé, où imparfaitement, et ça fait plaisir de le voir ici au sommet de son art.
Déjà, en bon point, notons l’excellent casting. Patrick Dewaere trouve l’un de ses meilleurs rôles assurément, et ça me fait plaisir de le voir dans un film vraiment réussi après deux déceptions, notamment dans l’Hôtel des Amériques. Il était tout indiqué pour ce rôle de jeune juge allant à 100 à l’heure et se moquant des conventions et de la bien pensance. Il joue un rôle important pour faire adhérer à son personnage et lui éviter la caricature dans laquelle il aurait pu aisément tomber. En vrai, c’est parce qu’on connait l’acteur et son tempérament que son personnage apparaît si crédible. Autour de lui, de bons acteurs, notamment un solide Philippe Léotard, un très bon Jean Bouise, une Aurore Clément très convaincante en prof. On notera un Jacques Spiesser qui se trimbalait déjà en mode Droopy ! Franchement, côté casting il n’y a pas d’erreurs.
Le scénario est vraiment séduisant. Déjà, le film n’a aucun temps mort. C’est 2 heures qui filent sans bavure, sans moment de pause, le film enchaine et on ne voit pas le temps passé. Il alterne entre les déboires du héros avec sa hiérarchie et le terrain, et des séquences issues du polar classique. Braquage, évasion, exécution, le film enquille ce que l’on apprécie ordinairement dans un film de ce genre avec des gangsters, des barbouzes et des politiciens véreux ! Ok, certains pourront reprocher l’insistance politique de Boisset, le message un poil trop appuyé, mais le contexte de l’époque s’y prêtait aussi. Peut-être que le film aura un peu vieilli à cause de cet ancrage bien dans son époque, cela dit, à bien des égards, il pourra tout aussi bien parler de la nôtre. Faut juste faire quelques adaptations ! La fin est excellente, jusqu’au-boutiste, elle conclue parfaitement un film rondement mené.
Formellement, Boisset fait aussi du solide travail. Il filme vrai. Les décors sonnent juste (on notera d’ailleurs le souci de poser géographiquement le film dès le générique), la photographie un peu grise convient parfaitement à l’ambiance morose du métrage, la bande son singulière commence avec des cornemuses ! Etonnant, mais ça participe de l’ambiance étrange du film qui est traversé tout du long d’une certaine excentricité dérangeante (l’ambiance du bordel ; le dessin porno…) Boisset livre une excellente mise en scène et soigne en particulier ses moments d’action qui tout en restant simples et réalistes, font vraiment preuve d’une belle efficacité. Il arrive vraiment à élever son film au rang d’œuvre d’art, tout en préservant le sens du divertissement visuel.
Mon avis sur Le Juge Fayard dit le Shériff c’est qu’il s’agit vraisemblablement d’un des meilleurs exemples français d’un film distrayant qui s’élève par son sujet, sa réalisation et son casting. A bien des égard, ce métrage m’a rappelé par son sujet Un linceul n’a pas de poches de Mocky, sortis trois ans plus tôt et où un journaliste cette fois dénonce de manière tout aussi radical les crimes des hautes sphères. La fin du reste est semblable. Mais là où Mocky avait tendance à se disperser et souvent à faire n’importe quoi, Boisset tient son sujet de bout en bout, son rythme, il n’y a pas une scène de trop, et tout fonctionne pour ce qui est un film majeur assurément. 5
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 248 abonnés 5 298 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 novembre 2024
Un film passionnant sur ce fait divers dramatique. L’enquête avance avec un suspense qui nous tient en haleine tout du long tout en montrant le juge amoureux aussi et plein de vie malgré le poids de la hiérarchie.
Roub E.
Roub E.

1 039 abonnés 5 060 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 février 2025
Les années ont passé et la dénonciation des méthodes du SAC et de la collusion entre politiques et gangsters paraît sûrement moins forte qu à l époque. Mais « le juge Fayard » reste une belle réussite d Yves Boisset l un des cinéastes les plus énervé et engagé du cinéma français. Son polar tient en haleine tout le long, bénéficie d un excellent casting avec quelques gueules (Jean Bouise, Philippe Leotard et Jean Marc Thibault pour ne citer qu eux) et surtout d un Patrick Dewaere qui met toute sa révolte naturelle et sa sincérité dans ce juge qui ne veut pas détourner les yeux et rentrer dans le moule.
ClashDoherty
ClashDoherty

239 abonnés 838 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 11 mars 2023
Un des meilleurs films du regretté Patrick Dewaere, qui campe ici un jeune juge d'instruction inflexible, tenace et intègre qui va se retrouver au beau milieu d'une affaire entremêlant pègre et politique, au risque de sa vie, mais prêt à tout pour faire éclater la vérité. Yves Boisset réalise ici un polar politique d'une grande réussite, avec un casting très réussi (Auclair, Aurore Clément, Léotard...). Un excellent représentant de ce genre de productions à la Costa-Gavras.
dougray
dougray

248 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 juillet 2017
Un film signé Yves Boisset, c’est la promesse d’une attaque en règle des dérives politiciennes de la société des années 70, où rode encore le spectre de la Guerre d’Algérie, où la Gauche n’a pas encore pris le pouvoir et où les mouvements contestataires avaient le vent en poupe, après avoir été longtemps étouffés dans la France Gaullienne. Pur produit de son époque, Boisset ? Un peu sans doute mais ce serait oublier un peu vite que le talent à part du réalisateur, qui lui a permis de faire accepter le manque de subtilité de ces partis-pris. Car, soyons clairs : dans les films de Boisset, on trouve souvent d’un côté les gentils (la plupart du temps, les travailleurs, les pauvres, les immigrés…) et de l’autre, les méchants (les patrons, les politiciens, les militaires…) sans qu’il ne s’encombre de beaucoup de nuances. Boisset est un homme de Gauche affirmé et entend le revendiquer dans cette France giscardienne (comme dans celle de Pompidou avant lui) et dénonçant les injustices et l’oppression des faibles par les puissants. Mais, une fois encore, là où bon nombre d’autres metteurs en scène partageant sa sensibilité politique nous gonflent à grand coups de films austères, lents et moralisateurs, Boisset a compris que son message serait beaucoup plus efficace dans un écrin de qualité. Et il faut bien admettre que ses films épatent souvent par la qualité de leur mise en scène, le soin apporté aux dialogues et la richesse époustouflante de leur casting. Qui, aujourd’hui, peut se vanter de faire des films aussi politisés et risqués (les menaces de morts sur le tournage étaient légions chez Boisset) avec des acteurs aussi prestigieux ? L’époque a changé, certes mais il faut bien admettre que Boisset, aussi bourrin et orienté qu’il ait pu être, manque au cinéma français… Avec "Le Juge Fayard dit le Sheriff", il ne renie aucun de ses préceptes puisqu’il nous raconte, deux à peine après les faits, l’assassinat du Juge Renaud (qui date de 75) et dénonce les circonstances éminemment politiques de cet assassinat en prenant le soin de dissimuler le moins possible l’identité des protagonistes. On retrouve, ainsi, le gang des Lyonnais (rebaptisé le gang des stéphanois), le ministre Chalandon (devenu ici le député Chalabert), le financement occulte des partis politiques et le SAC qui, quant à lui, est clairement désigné. Le film est immédiatement ancré dans une réalité qui n’a pas manqué de provoquer un certain malaise lors de sa sortie et qui lui confère, aujourd’hui, une aura unique. Le propos du ce "Juge Fayard" est, d’ailleurs éminemment polémique et ne manquera pas de donner des sueurs froides aux spectateurs d’aujourd’hui sur les mœurs de la société des années 70 (ou, plus précisément, sur l’impunité dont bénéficiait certains à une époque où les médias et Internet n’avait pas leur mot à dire). Boisset ne se contente pas de faire dans la dénonciation bête et méchante puisqu’il n’oublie pas d’aérer le récit par des moments plus légers (grâce aux méthodes atypiques du juge et à des dialogues payants) et qu’i s’autorise des séquences d’action intéressantes qui viennent rythmer le film. II a, également su soigner ses personnages, aidés, il est vrai, par des acteurs d’exception. Patrick Dewaere, évidemment, campe un juge justicier époustouflant et démontre, une fois encore, que l’acteur était capable de transcender n’importe quel rôle par sa jeu intense et sa capacité à aller à l’encontre des attentes du public. Son juge n’est pas un chevalier blanc mais un personnage avec son passé, ses convictions et ses défauts qui, de surcroît, est envoyé au feu par son syndicat (une des grandes idées du film ou, à tout le moins, une des plus subtiles tant elle rétablit un certain équilibre dans le manichéisme ambiant). Les seconds rôles sont tout aussi incroyables, de l’épatant Philippe Léotard en archétype du flic cool à l’incroyable Jacques Spiesser en collègue pressant, en passant par une galerie de salauds mémorables (Michel Auclair, Marcel Bozzufi, Daniel Ivernel, Jean Turlier, Jean-Marc Thibaud…) et de gueules de cinéma (Jean Bouise, Henri Garcin…). Seule le rôle d’Aurore Clément m’a laissé un peu dubitatif. Je peux comprendre l’intérêt de mettre en couple le Juge rouge avec une prof libertaire qui critique toute forme de répression (et, donc, ce qu’il représente), ce qui permet de nourrir le personnage et de ne pas le mettre sur un piédestal. Mais, pour autant, j’ai trouvé qu’elle été beaucoup trop perchée par moment, voire outrageusement cabotine (voir sa réaction à la mort de son lapin). "Le Juge Fayard dit le Sheriff" souffre, tout de même, d’un certain nombre de défauts. Tout d’abord, le dernier quart n’est pas forcément à la hauteur des trois premiers, notamment sur le plan de l’intensité. II est vrai que c’est souvent l’écueil de ces films dont on connait la fin (forcément tragique) mais force est de constater que le rythme se perd un peu à mesure que le dénouement approche. J’ai, également, trouvé que la scène finale spoiler: (où tous les pourris de l‘histoire se retrouve réunis, tout sourire, après la mort du Juge)
était franchement trop caricaturale pour convaincre totalement. Ce côté spoiler: "grand complot des élites corrompus contre le petit peuple honnête"
est, certes, la quintessence du cinéma de Boisset (et son charme aujourd’hui) mais, il reste, également, sa limite. Sans être un chef d’œuvre absolu, Le Juge Fayard dit le Sheriff reste un film rare et, à ce titre, doit être vu… ne serait-ce que pour éveiller des vocations quant à ce genre de cinéma tombé en désuétude.
Max Rss
Max Rss

208 abonnés 1 900 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 janvier 2024
Par souci de dénigrement d'un côté et par manque de réflexion de l'autre (et ce n'est pas grave, on peut tous progresser sur ce point), le cinéma d'Yves Boisset a toujours porté cette étiquette de "Cinéma de gauche". S'il est exact qu'il réalisa ses films les plus connus pendant les années 70 (époque pendant la France fut régie par des gouvernements de droite), Boisset n'a jamais eu d'estime pour les hommes politiques, quelque soit le parti dans lesquels ils officiaient. Son crédo : "tous pourris". Et qui pourra lui donner tort. C'est d'ailleurs cette vision simple mais radicale qui explique le manichéisme que l'on retrouve dans les films. "Le Juge Fayard", inspiré de l'affaire du Juge Renaud, ne fait pas exception à la Règle Boisset, appelons-la comme ça. Ici, il s'agit donc du combat d'un Juge partant d'un simple braquage d'une station essence et qui va remonter beaucoup plus loin que ça. Face à lui, des procureurs corrompus, une police corrompue, la présence d'élus et des notables. Comme toujours chez Boisset, le message manque de nuances, mais quelle importance ? Au moins, on comprend les rouages même si nous, spectateurs, et avec beaucoup d'amertume, sommes éternellement condamnés à constater qu'hier comme aujourd'hui, ces affaires sont toujours restées insolubles. Et puis, ça ne fait pas de mal de garder en mémoire que la France a aussi connu ses années de plomb, bien qu'elles n'aient jamais atteint les proportions que l'on a pu observer en Italie.
Charlotte28
Charlotte28

133 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 décembre 2024
Enquête aux ramifications politico-financières menées tambour battant par un intraitable Patrick Dewaere, l'intrigue se nimbe de l'atmosphère de son époque qui nous replonge dans une période aux remous bien proches de la nôtre. Porté par des visages emblématiques de ce cinéma réaliste, presque austère, ainsi que par des dialogues acérées (jusque dans l'amour mouvementé du Shériff et de sa compagne) ce drame des écoeurantes collusions entre des milieux qui se protègent d'une justice qui ne sait que "combler quelques brèches" tout en exploitant celles qui intéressent ambitieux ou puissants met en scène une vérité faussement frictionnelle. Une cruellement lucide piqûre de rappel sur notre société.
Shephard69
Shephard69

350 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 septembre 2020
A travers le portrait de son personnage central, un juge intransigeant et indomptable abattu dans de mystérieuses circonstances, un polar qui rappelle énormément "La French" avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche mais qui se différencie de ce dernier par une tonalité plus revendicatrice, plus politique et moins tournée vers l'action. Un long-métrage coup de poing qui dénonce la corruption d'un système judiciaire français de plus sclérosé par les manoeuvres politiques et par ses liens troubles avec le Service d'Action CIvique, un groupuscule obscur et influent. Une mise en scène qui a pas mal vieilli mais qui reste suffisamment attractive pour maintenir le spectateur attentif malgré quelques longueurs un peu pénibles, un propos ouvertement orienté et engagé vers la gauche socialiste. Pas toujours fin dans son analyse mais une réflexion intéressante.
CH1218
CH1218

221 abonnés 2 931 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 novembre 2024
« Le Juge Fayard dit " Le Shérif" » est l’un des grands polars politico-judiciaires du cinéma français des années 70. Inspiré de faits réels dont l’assassinat du juge Renaud survenu un an avant son tournage, ce film est aussi solidement dirigé par Yves Boisset qu’interprété par Patrick Dewaere.
Gonnard
Gonnard

255 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 17 janvier 2009
Mmm, comme ça sent bon les années 70, avec les 2Cv, les grands cols et vestes cintrées, les staches des messieurs, les lunettes-hublots... Soyons directs, le film est chiant. L'histoire est soporifique à souhait, on a du mal à suivre, heureusement qu'on nous raconte parallèlement la vie sentimentale du juge sinon ce serait cauchemardesque. En revanche, les rouages de la justice sont assez bien décris, avec les relations procureur de la République/juge d'instruction/police, par exemple l'emploi des commissions rogatoires pour les perquisitions.
bobmorane63
bobmorane63

204 abonnés 2 004 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 août 2011
C'est le premier film que je découvre du cinéaste engagé Français Yves Boisset et "Le juge Fayard dit le shérif" m'a beaucoup plu malgré une intrigue compliqué ou il faut bien suivre mais ce long métrage nous montre de façon éducative le métier de juge !!! Le jeune juge Fayard fait son métier en mettant la justice en bonne voie s'impliquant dans plusieurs affaires avec fermeté et coriacité. Mais dans l'une, visant un gros bonnet du banditisme qui s'évade de prison et monte un gros coup de hold up réussit, le juge Fayard va plus loin jusqu'à mettre sa vie en danger par menaces. Le sujet du film vieillit bien puisque il peut etre encore d'actualité avec tout les évenements dramatiques que l'on assiste devant la télévision suite à des erreurs judiciaires. Un long métrage bien construit au suspense haletant ou Patrick Dewaere brille par son talent une fois de plus. A ces cotés, Philippe Léotard, Aurore Clément, Jean-Marc Thibault, Jean Bouise et les autres acteurs sont excellents. Un film à voir.
selenie
selenie

6 516 abonnés 6 258 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 mars 2010
Le grand Dewaere dans le rôle d'un juge incorruptible. Le film est dans la veine des grands films politico-policière des seventies. Une enquête intéressante et traitée de façon extrêment réaliste, avec les rouages de la justice et des realations ambigües entre les divers protagonnistes. A noter que ce film relate des faits véridiques mais que pour des raisons de censure (à l'époque) les noms ont du être modifiés et surtout un encart à la fin a du être rajouté pour indiqué que ce film est une pure coïncidence ! En tous cas Dewaere est super, les seconds rôles sont tous des acteurs de grandes classes. Le scénario est conçu comme du papier à musique et malgré les changements forcés c'est très fidèle aux faits. A voir !
yannick R.
yannick R.

108 abonnés 966 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 juillet 2015
Excellent film avec son juge rouge qui rentre dans le lard d'une société de notables corrompus qui se couvrent les uns des autres. Rien n'a changé. Et en plus il y a du sentiment.
DanDan
DanDan

90 abonnés 272 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 avril 2021
Bon film de Yves Boisset..avec un Patrick Dewaere efficace en juge Fayard d'instruction sans concessions..bonne note pour Philippe Leotard en flic et Jean Bouise en magistrat..
Film parfois a pris un coup de vieux 1977..mais à voir quand même...pour les CX et Renault 8...
Nicolas L.
Nicolas L.

91 abonnés 1 780 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 25 août 2018
Un polar politique 70's à la française. Pas toujours simple niveau scénario. Après la mise en scène de Boisset est comme toujours super efficace et Deweare est bon dans la rigueur et la simplicité.Bref sympa à défaut d'être quand même pas inoubliable.
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