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Un visiteur
0,5
Publiée le 3 décembre 2006
Le cinéma français nous donne là un exemple de tout ce qu'il peut faire de plus mauvais, ennuyeux, improbable et j'en passe! De toute évidence, le scénariste n'a jamais mis les pieds dans une ESC, car si l'ambiance y est souvent puante, le film n'en rend absolument pas la cause. Pour le reste, on se croirait devant un mauvais téléfilm... en pire.
On aime ou on aime pas. Voilà un film qui ne laisse pas insensible... Le metteur en scène victime de l'auteur,"rame" pour faire passer ce texte "trop théâtrale".Il se ratrappe largement sur l'image des corps qu'il filme avec justesse et sensualité. J'ai quand même aimé ce film insolite. Les comédiens sauvent le film, même s'ils ne semblent pas convaincus de cette histoire "Fasbiderrienne" à la française. Une "mention spéciale" pour Salim Kéchiouche qui est le seul comédien à sortir vainqueur de cette embrolio théâtro- cinématographique,où il offre une présence simple et attachante et fait oublier cette histoire que l'on a du mal à croire.
Bien que le thème et l'affiche puissent le faire penser, "Grande Ecole" n'est pas une version française des "Lois de l'Attraction" de Roger Avary (qui est, soit dit en passant, un excellent film). Si ce dernier était original et audacieux tant dans la réalisation et le montage que dans la distribution des rôles, Grande Ecole est un lamentable échec sur tous ces points. Les dialogues de la pièce ont été conservés à la virgule près, ce qui rend l'interprétation absolument pas crédible et le moindre dialogue totalement indigeste. La réalisation quant à elle n'apporte rien. Le montage est très scolaire : une réplique = un plan sur le personnage. Aucune originalité. A se demander si le réalisateur n'est pas plutôt metteur en scène pour le théâtre. Il tente de nous faire mener une réflexion sur je ne sais quoi : résultat on se croirait dans du théâtre de boulevard, mais pas drôle. Malgré quelques répliques percutantes, tout est lent, sans intérêt et jusqu'à la fin, on ne comprend pas où le film veut en venir et on assiste avec ennui à une alternance de dialogues irritants et de scènes de nus masculins. Un film à éviter absolument.
Film affligeant à tous points de vue. Une mise en scène sommaire hésitant en permanance entre le cinéma et le théatre. Des dialogues ridicules, dégoulinants de bons sentiments (la plus Grande Ecole, c'est celle de la vie etc...), déclamés par des acteurs de sitcom. Un ramassis de clichés sur les étudiants en école de commerce (Essec pour décor) et sur la société que les élites c'est des pourris mon frère! Les étudiants de 20 ans discuteraient en grec, s'habilleraient en costume 3 pièces ringard et venderaient leurs actions en hurlant comme des yuppies. La finance, ce n'est qu'un monde de sales riches égoistes enfermés dans leurs illusions. Pitoyable! Pour couronner le tout, un festival de bistouquettes pour se donner un air de téléfilm érotique et plaire aux hommes, les vrais (ceux qui travaillent sur les chantiers). Allez, je mets un tiers d'étoile pour la poitrine d'Alice Taglioni !
Du blabla, comme dans beaucoup de ces films français soit disant intello. Ca en devient ridicule et caricatural par moment. Seul le personnage de Salim Kechiouche tire son épingle du jeu en nous évitant pour une fois le stéréotype du rebeu racaille.
J'aimerais donner mon avis sur ce film à l'encontre de tous ceux qui l'ont détesté. J'ai regardé ce film et j'ai adoré. Le dialogue est peut-être trop forcé, trop stéréotypé. Mais moi qui suis étranger, tous ces dialogues trop pesants ne m'ont pourtant pas embêté car je suis terriblement touché par le fond de l'histoire de ce film. Si le film est aussi maladroit, peut-être tout simplement parce qu'il est sincère. Et je trouve que les acteurs sont très bons. On peut les trouver mauvais parce que la réalisation est trop théâtrale même trop. En tout cas, j'ai beaucoup aimé et pas du tout regretté.
Un ami me l'a prêté récemment. Le film de Robert Salis a de bons et de mauvais côtés. Je commence par les mauvais: mise en scène scolaire et académique, mauvaise interprétation des personnages de Paul ( Grégori Baquet qui en fait trop ) et de Chouquet ( Arthur Jugnot n'est pas crédible pour deux sous ) et des erreurs de rythme ( je veux parler du montage à la Godard, la scène où Paul tente d'avouer son homosexualité a son ami Louis Arnaut alors qu'il sont en voiture : Est-ce une référence à A bout De Souffle ? ). Pour les bons côtés : de la finesse, de la sensualité, et une véritable réflexion sur l'amour et le pouvoir, et même sur le cinéma ( un peu, si si ). Robert Salis l'affirme lui même en reprenant dans un entretien lui étant destiné la célèbre phrase de Godard : " Un travelling est affaire de morale ". Vous l'aurez compris, la force du film vient du fait qu'il n'y a jamais d'effets gratuits, chaque plan est soigné, le metteur en scène n'est pas en démonstration cinématographique ( je veux dire par là qu'il n'y a pas d'effet pour l'effet ). Ainsi, le film demeure scolaire mais humble, sans prétentions. Un bon film d'étudiant en cinéma, ni plus ni moins.
Grande Ecole qui vous conduit à une grande aventure humaine, sentimentale et à un voyage passionnant: la découverte de soi. Amoureux de la vie et des sentiments troublés et troublants, vous aurez apprécié ce film autant que moi. J'ai eu plaisir à retrouver Jocelyn Quivrin, excellent, après l'avoir découvert il y a plusieurs années dans Rastignac ou les ambitieux. Grégori Baquet est aussi un acteur dont la prestation est décisive et très juste dans ce film. Sans compter les seconds rôles féminins et masculins. Le sujet toutefois peut sembler fade à d'autres.
Une tres belle histoire, une légereté riche en émotions, bravo à tous. Enfin un film qui a le courage de montrer une difference des classes trop souvent existante à cause de nos médias... Allez-y, je vous le conseille, ça vous ouvrirà l'esprit et la refléxion. Fabrizio
Chacun à sa place et le monde tourne rond. Quand on pense que lavenir du monde se joue dans les mains de quelques branleurs Pour le coup, il ne sagit pas de politique mais déconomie. Deux amis de Carcassonne, Paul et Chouquet partent dans la même grande école à Paris, en colocation avec un parisien, Louis Ferdinand. Paul se trouve des penchants pour ce nouvel ami. Sa copine Agnès sen aperçoit et joue à un jeu à la con, pendant que Paul virevolte avec un beur, Mécir, avec qui il a ses premiers émois homosexuels ; Agnès et Paul foutent la merde entre lobjet de leur jeu et sa copine, Emeline, qui ne le supporte pas, alors que LF avoue ses sentiments pour Agnès puis pour Paul bref, cest le souk. Au milieu de tout cela, Chouquet bosse dur. Adapté dune pièce de théâtre de Jean-Marie Besset, le film laisse terriblement à désirer ; le jeu des acteurs et leur direction sont absolument horribles. Quant au discours pompeux que propose le film, il savère être politiquement correct ( comme le reste ) et a fortiori dépassé et stéréotypé. « Ca fait longtemps que tu sais que tu es homo ? homo, hétéro cest pas la question, cest juste parce que cest toi » « Je tai dit de ne pas traîner avec les ouvriers ; il faut savoir où est ton rang » Autrement dit, lintérêt ne pointe jamais dans un film calamiteux. A fuir absolument.
L'idée de réaliser un film sur le trouble au sein d'une école rassemblant les élites aurait pu être une bonne idée mais... la réalisation aux effets érotisants à deux sous manque de crédibilité (voir 2 hommes faire l'amour de face, en se frottant, avec la caméra qui virevolte autour d'eux me parait invraissemblable). Les dialogues bien trop stéréotypés ne contribuent qu'à alourdir l'ensemble. Enfin, ce n'est pas de trouble dont le film traite mais de masturbation qu'elle soit sexuelle ou intellectuelle, d'ailleurs?
Dommage que ça tourne rapidement au téléfilm érotique parce qu'il y avait quelques bonnes choses. Le réalisateur aurait pù aborder le sujet plus sereinement, privilégiant l'environnement et les situations au lieu de construire ses scènes dans le seul but d'introduire des gros plans de prépuces et autres kekettes ( non que ça me choque, mais la ficelle est grosse, on voit bien où il veut en venir)... surtout que la réalisation elle-même est plutôt bonne et qu'il avait un assez bon casting.
Un film fourre-tout avec pas mal de maladresses, mais aussi une certaine sincerite et des moments plutot forts en emotion (pour qui aime l'emotion au cine). J'ai failli decroché dans le premier quart d'heure, a cause des dialogues pompeux et theatraux, des poncifs sur les grandes ecoles et du manicheisme intelectuel/manuel, riche/pauvre, blanc/immigre. Et puis j'ai fini par me laisser accrocher, a cause du jeu des acteurs, des tourments de Paul, de ses explorations sexuelles, et errances sentimentales. Les scènes de cul auraient meritées d'etre plus realistes, ou bien pas montrees du tout. La montee du desir est sans-doute la partie la mieux decrite. J'en retiens le meilleur, et oublie le pire (le discours politico-social conventionnel).
"Un autre regard". Voilà ce à quoi invite l'un des personnages de ce film. Ce film nous montre un autre regard sur les différences de classes sociales, sur le rapport entre hommes et femmes, entre homosexualité et hétérosexualité. Beaucoup de nudité, mais pas de porno. A voir.
Pendant le film, toute la salle etait atterrée par... tout : le scénario, le jeu des acteurs, les dialogues. C'est l'histoire de Paul, caricature ridicule de la bourgeoisie provinciale, qui tombe amoureux de Louis-Arnault, caricature ridicule de la bourgeoisie parisienne. Les clichés sur les etudiants des grandes ecoles sont peut-être les pires : presentés systematiquement en costard cravate 70's au sein de l'école, en train de téléphoner à leur banquier pour prendre des nouvelles de leur portefeuille d'actions, ils ont 20 ans et se destinent à diriger le monde comme des requins. Qui peut croire de telles fadaises ?? Comme si ces etudiants ne s'habillaient pas plus ou moins comme tous les autres jeunes, comme si ils avaient des actions à 20 ans !! Et en plus, le realisateur les fait parler de maniere totalement ridicule, ils s'apostrophent en grec, partent dans des explications boursières fantaisistes et parlent de leurs sentiments avec emphase, du Racine en très mauvais (en plus les acteurs "récitent", la totale !!!!!). Un dernier mot sur l'homosexualité : on ne croit pas au cheminement amoureux de Paul une seule fois. On dirait que ce thème est plus un prétexte pour en rajouter une couche sur la lutte des classes, présentée de manière ridiculement caricaturale. Même les scènes de racisme sonnent faux. Il n'y a jamais de suspense, les spectateurs se sont au mieux ennuyés, quelquefois des rires ont fusé tellement une scène, censée être tragique, confinait au grotesque. Pour finir, les scènes de nus, très nombreuses et souvent sous la forme de nudité masculine frontale, n'apportent rien au film et lassent. En conclusion, ce "film" est bâclé et ne fonctionne qu'à travers de lourds poncifs sociaux. Affligeant et sans intérêt.