Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
19 critiques presse
Cahiers du Cinéma
par Jean-Marc Lalanne
Rivette réalise pour la première fois des scènes érotiques, incroyablement charnelles, parmi les plus belles et les plus inventives vues au cinéma (...) Histoire de Marie et Julien est un grand film de couple, l'autopsie clairvoyante et profonde (mais sans la dureté d'un Bergman) du lien amoureux et de son instable métabolisme.
Chronic'art.com
par Jean-Sébastien Chauvin
Impossible de savoir pourquoi Histoire de Marie et Julien, ce rêve étrange et pénétrant a par deux fois été refusé dans des grands festivals (...) Derrière la simplicité de son titre, le dernier film de Jacques Rivette ne renonce en rien à ce qui a fait la singularité de son auteur (...)
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
L'Express
par Jean-Pierre Dufreigne
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Les Inrockuptibles
par Jean-Baptiste Morain
Histoire de Marie et Julien synthétise l'oeuvre de Rivette et le cinéma qu'il aime, d'Hitchcock à Dreyer. Un récit d'amour fou porté par des acteurs incandescents et une mise en scène tranchante comme le diamant.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Libération
par Philippe Azoury
(...) à bien des endroits, Histoire de Marie et Julien est un film qui fait peur, qui hypnotise son spectateur, lequel se sent tout du long comme porté par une impression de réveil (...) Béart y est animale, son corps irradie, dans ses spasmes comme dans son calme étrange, quelque chose de si violent que la caméra ose à peine s'en approcher.
L'Humanité
par Emile Breton
Il faut entrer dans ce jeu, et le plaisir est au bout, celui de la complicité joyeuse, avec l'envie de retourner très vite voir le film, pour le redoubler. Le cinéma n'est pas fait, Rivette le sait, pour dire platement les choses, mais pour les transfigurer et donc pour leur donner leur vraie dimension.
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Sans doute aurait-il été possible, comme y insiste Jacques Rivette lui-même, de voir en ce film une complète renaissance, dédiée à l'amour fou. La vérité semble pourtant moins aimable, qui fait de l'Histoire de Marie et Julien le chiffre d'une oeuvre mort-née il y a trente ans et d'un art qui, porté à ce degré d'absolu, est le plus élégant travailleur de la mort.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Première
par Sophie Grassin
(...) film étrange et à contre-courant, le plus charnel, le plus troublant et le plus cru de Jacques Rivette à ce jour. Il faudrait souligner la beauté de ce poème sombre à la lisière de l'utopie où l'amour triomphe de la mort, la liturgie de ses scènes de lit à la dévoration lente, la drôlerie de ses chantages, de ses quiproquos, l'ésotérisme et le suspense assumés, les allures de rêve éveillé et la fermeté sensuelle avec laquelle Emmanuelle Béart prend la main de Jerzy Radziwilowicz pour l'entraîner vers leurs étreintes de rescapés.
La critique complète est disponible sur le site Première
Télérama
par Louis Guichard
Rivette ne vise pas le chef-d'oeuvre, il a toujours professé son goût pour les " films inégaux ". Marie et Julien est inégal à plus d'un titre : hétéroclite, versatile jusqu'à la dernière seconde ; à dominante ténébreuse mais très ouvert à la malice de l'imprévu ; cérébral et érudit, mais aussi saisi de flambées charnelles.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Aden
par Philippe Piazzo
(...) cette Histoire de Marie et Julien (...) nous a moitié échappé (une première heure assommante, un final bouleversant) : tant que Rivette joue avec ses thèmes, (...) on s'ennuie (...) Tout cela craque, se déchire et n'a plus aucune importance quand survient le corps d'Emmanuelle Béart. Pas simplement parce que l'actrice est belle, mais parce que sa chair n'est que sensibilité, sensualité, demande d'amour et de caresses.
La critique complète est disponible sur le site Aden
L'Obs
par Pascal Mérigeau
Malheureusement, le film baigne dans une atmosphère épaisse, qui le plombe aux yeux de qui n'est pas un inconditionnel du cinéaste, sans cette légèreté et cette insouciance, même de façade, qui faisaient aussi la force, la profondeur et la beauté de ses films les plus réussis. Constat d'autant plus délicat à délivrer que la maîtrise du metteur en scène, sa virtuosité même par moments demeurent évidentes.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Le Figaro
par La rédaction
Voir la critique sur www.lefigaro.fr
Le Figaroscope
par Marie-Noëlle Tranchant
Jacques Rivette joue sur toutes les facettes du mystère, de l'énigme policière ludique aux secrets les plus profonds de l'âme. Son film a des côtés ingrats, mais une poésie étrange et brouillardeuse aux confins du tangible et de l'impalpable, du temporel et de l'éternel.
Positif
par Stéphane Goudet
Si la dernière demi-heure est enthousiasmante, la première heure laisse plutôt perplexe. Longtemps, on ne voit sur l'écran que des intentions de structure, des jeux de piste et d'échos peu productifs (...) à mi-film, les personnages commencent à exister, dès lors que Jacques Rivette affronte, en cinéaste, leur nature singulière et leurs amours perdues. Et l'émotion apparaît, noire et sans copine.
La critique complète est disponible sur le site Positif
Studio Magazine
par Michel Rebichon
Voir la critique sur www.studiomag.com
La critique complète est disponible sur le site Studio Magazine
Zurban
par Claire Vassé
Entre les fantômes et Polichinelle, le fil du secret "rivettien" est fragile et menace toujours de se rompre. Ce qui arrive un peu trop souvent dans ce dernier film, qui nous réserve quand même plusieurs moments de grâce.
MCinéma.com
par Olivier Pélisson
Le film se perd dans les rouages d'une intrigue confuse et opaque. Le versant policier, avec le suspense du chantage et de la découverte du secret de Marie, ne fascine ni n'intrigue vraiment. Le versant fantastique ne fonctionne pas du tout : les scènes entre "re-vivantes" sont bien fades. Quant au versant romanesque et amoureux, la chaleur des relations Marie-Julien ne traverse pas l'écran.
TéléCinéObs
par Jean-Philippe Guérand
(...) ce film languissant et funèbre s'étire complaisamment deux heures et demie durant, comme le négatif du pirandellien "Va savoir!".
La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs
Télérama
par Pierre Murat
Nulle inquiétude ici, et nulle passion. Rivette lui-même a l'air de s'emmerder ferme, coincé dans un scénario fantastico-romantique de série B. Tous ses thèmes de prédilection la vérité qui se dérobe, le temps en attente pèsent des tonnes. Faute de mystère, les scènes répétées deviennent franchement répétitives. Et les lenteurs se muent en longueurs (...) Jacques Rivette ne rate pas souvent un film. Quand ça lui arrive, il le fait en grand cinéaste. A savoir jusqu'au bout et très bien.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Cahiers du Cinéma
Rivette réalise pour la première fois des scènes érotiques, incroyablement charnelles, parmi les plus belles et les plus inventives vues au cinéma (...) Histoire de Marie et Julien est un grand film de couple, l'autopsie clairvoyante et profonde (mais sans la dureté d'un Bergman) du lien amoureux et de son instable métabolisme.
Chronic'art.com
Impossible de savoir pourquoi Histoire de Marie et Julien, ce rêve étrange et pénétrant a par deux fois été refusé dans des grands festivals (...) Derrière la simplicité de son titre, le dernier film de Jacques Rivette ne renonce en rien à ce qui a fait la singularité de son auteur (...)
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Les Inrockuptibles
Histoire de Marie et Julien synthétise l'oeuvre de Rivette et le cinéma qu'il aime, d'Hitchcock à Dreyer. Un récit d'amour fou porté par des acteurs incandescents et une mise en scène tranchante comme le diamant.
Libération
(...) à bien des endroits, Histoire de Marie et Julien est un film qui fait peur, qui hypnotise son spectateur, lequel se sent tout du long comme porté par une impression de réveil (...) Béart y est animale, son corps irradie, dans ses spasmes comme dans son calme étrange, quelque chose de si violent que la caméra ose à peine s'en approcher.
L'Humanité
Il faut entrer dans ce jeu, et le plaisir est au bout, celui de la complicité joyeuse, avec l'envie de retourner très vite voir le film, pour le redoubler. Le cinéma n'est pas fait, Rivette le sait, pour dire platement les choses, mais pour les transfigurer et donc pour leur donner leur vraie dimension.
Le Monde
Sans doute aurait-il été possible, comme y insiste Jacques Rivette lui-même, de voir en ce film une complète renaissance, dédiée à l'amour fou. La vérité semble pourtant moins aimable, qui fait de l'Histoire de Marie et Julien le chiffre d'une oeuvre mort-née il y a trente ans et d'un art qui, porté à ce degré d'absolu, est le plus élégant travailleur de la mort.
Première
(...) film étrange et à contre-courant, le plus charnel, le plus troublant et le plus cru de Jacques Rivette à ce jour. Il faudrait souligner la beauté de ce poème sombre à la lisière de l'utopie où l'amour triomphe de la mort, la liturgie de ses scènes de lit à la dévoration lente, la drôlerie de ses chantages, de ses quiproquos, l'ésotérisme et le suspense assumés, les allures de rêve éveillé et la fermeté sensuelle avec laquelle Emmanuelle Béart prend la main de Jerzy Radziwilowicz pour l'entraîner vers leurs étreintes de rescapés.
Télérama
Rivette ne vise pas le chef-d'oeuvre, il a toujours professé son goût pour les " films inégaux ". Marie et Julien est inégal à plus d'un titre : hétéroclite, versatile jusqu'à la dernière seconde ; à dominante ténébreuse mais très ouvert à la malice de l'imprévu ; cérébral et érudit, mais aussi saisi de flambées charnelles.
Aden
(...) cette Histoire de Marie et Julien (...) nous a moitié échappé (une première heure assommante, un final bouleversant) : tant que Rivette joue avec ses thèmes, (...) on s'ennuie (...) Tout cela craque, se déchire et n'a plus aucune importance quand survient le corps d'Emmanuelle Béart. Pas simplement parce que l'actrice est belle, mais parce que sa chair n'est que sensibilité, sensualité, demande d'amour et de caresses.
L'Obs
Malheureusement, le film baigne dans une atmosphère épaisse, qui le plombe aux yeux de qui n'est pas un inconditionnel du cinéaste, sans cette légèreté et cette insouciance, même de façade, qui faisaient aussi la force, la profondeur et la beauté de ses films les plus réussis. Constat d'autant plus délicat à délivrer que la maîtrise du metteur en scène, sa virtuosité même par moments demeurent évidentes.
Le Figaro
Voir la critique sur www.lefigaro.fr
Le Figaroscope
Jacques Rivette joue sur toutes les facettes du mystère, de l'énigme policière ludique aux secrets les plus profonds de l'âme. Son film a des côtés ingrats, mais une poésie étrange et brouillardeuse aux confins du tangible et de l'impalpable, du temporel et de l'éternel.
Positif
Si la dernière demi-heure est enthousiasmante, la première heure laisse plutôt perplexe. Longtemps, on ne voit sur l'écran que des intentions de structure, des jeux de piste et d'échos peu productifs (...) à mi-film, les personnages commencent à exister, dès lors que Jacques Rivette affronte, en cinéaste, leur nature singulière et leurs amours perdues. Et l'émotion apparaît, noire et sans copine.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
Zurban
Entre les fantômes et Polichinelle, le fil du secret "rivettien" est fragile et menace toujours de se rompre. Ce qui arrive un peu trop souvent dans ce dernier film, qui nous réserve quand même plusieurs moments de grâce.
MCinéma.com
Le film se perd dans les rouages d'une intrigue confuse et opaque. Le versant policier, avec le suspense du chantage et de la découverte du secret de Marie, ne fascine ni n'intrigue vraiment. Le versant fantastique ne fonctionne pas du tout : les scènes entre "re-vivantes" sont bien fades. Quant au versant romanesque et amoureux, la chaleur des relations Marie-Julien ne traverse pas l'écran.
TéléCinéObs
(...) ce film languissant et funèbre s'étire complaisamment deux heures et demie durant, comme le négatif du pirandellien "Va savoir!".
Télérama
Nulle inquiétude ici, et nulle passion. Rivette lui-même a l'air de s'emmerder ferme, coincé dans un scénario fantastico-romantique de série B. Tous ses thèmes de prédilection la vérité qui se dérobe, le temps en attente pèsent des tonnes. Faute de mystère, les scènes répétées deviennent franchement répétitives. Et les lenteurs se muent en longueurs (...) Jacques Rivette ne rate pas souvent un film. Quand ça lui arrive, il le fait en grand cinéaste. A savoir jusqu'au bout et très bien.