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Un visiteur
1,0
Publiée le 3 septembre 2012
Eli Roth sait filmé et mettre une ambiance horrifiques dans un film. Mais l'accumulation des clichés, la débilité de ses personnages, les éléments pompés dans d'autres films gores font que son film est raté (même si tous ça est fait volontairement pour rendre hommage aux oeuvres qu'il aime, c'est trop caricatural). Bref uniquement pour amateur du genre.
Comparé à son chef d'oeuvre du genre "Hostel", ce premier essai de E. Roth est largement inférieur même celui ci est empreint de sa griffe bien à lui quand il s'agit de traiter le genre de l'horreur, avec un mélange de trash et d'humour corrosif donnant tout de même un ensemble qui se tient. Premièrement par l'ambiance créée, plutôt atypique par la direction choisie puisqu'au milieu de scènes montrant de manière bien sale les effets physiques de ce virus se trouvent insérés des passages assez fun que se soit par des personnages secondaires assez barrés, que E. Roth prend malin plaisir à interpréter furtivement, et c'est ce genre d'intervention inopinées et inattendue dans cet univers très glauque qui bonne une certaine force à ce film. Car bien que le réalisateur aime ce genre de scénario mettant en scène de jeunes inconscients confronté à l'inexplicable de manière niaise, et qu'il parvienne tout de même à se différencier par son côté très sombre rendant mieux l'aspect gore, on ne peut pas dire que le scénario soit vraiment l'élément clé du film sauf peut être par sa manière de brouiller les pistes en tentant de jouer sur l'ambiguïté des personnages présentés et la psychose que créée la propagation d'un virus qui tend à donner une explication et là où le scénario se tient c'est cette manière de perdre le public dans un montage dans lequel l'explication en devient bien secondaire. Ce qui compte c'est que les différentes scènes montrant ce virus mangeur de chair sont assez bien rendues sans effets visuels grandiloquent, marque de fabrique de E. Roth afin de rendre ses films les plus glauque possible par l'ambiance, qu'il parvient par la même occasion à proposer des scènes montrant un peu plus, type mutilations ou massacres sales à souhait, qu'il propose une mise en scène agréable sachant nous surprendre par les différents événements établis ou encore lors de scènes de sensibilité dans lesquelles on reviens vite au genre qui nous intéresse ici, ce qui lui donne une certaine part d'originalité qui parfois va un peu trop loin dans l'inattendu et l’incompréhensible, rien d'étonnant quand on connait la carrière et les amitiés du réalisateur. D'ailleurs le scène finale est la preuve d'un montage réfléchi et pensé dans tout ses moindres détails puisque celle ci en plus de nous surprendre au sujet des cul-terreux que l'on rencontre tout du long et quant à leur rôle dans l'intrigue afin de montrer que l'on peut délirer dans film parallèlement à un travail plus sérieux sur le genre majeur défendu, mais aussi sur les inspirations incontestablement du monde de Tarantino que se soit par certaines répliques, et donc celle de la scène finale en est on ne peut plus représentative, ou encore lors de certaines scènes dans lesquels se marient vision gore et humour décalé, et c'est clairement ce qui marche dans ce film en faisant de virus un prétexte pour jouer sur un double tableau du genre: les gens bizarres et la folie humaine. Car finalement ce qui est le plus finement amené ici, c'est la manière dont chacun réagit devant quelque chose d'invisible mais dévastateur, en mettant en première ligne le fait que l'homme est loup pour l'homme quand on est face à l'impalpable et la paranoïa tout en agrémentant cet aspect de scènes suffisamment trash mais un peu trop rares pour les meilleurs, celle-ci se trouvant plutôt à la fin, une fois que le film se lâche un peu plus sur la violence physique pour conclure sur une note active le film qui a bien souvent du mal a décoller afin de captiver réellement, étant donné que le rythme s'intensifie seulement lors de les 30 dernières minutes. Un film qui est en tout cas à l'image de son créateur et qui semble un ballon d'essai satisfaisant pour persévérer dans cette voix là, ce qui semble lui avoir été propice quand on voit la qualité de ce qu'il a proposé par la suite, marquant de sa griffe le cinéma du genre.
Un petit film gore roublard qui attire la sympathique grâce à des second rôles savoureux et une ironie mordante. Au delà de ça, l'histoire n'est pas très passionnante et le film peine à se distinguer.
On regrette un scénario pas très recherché. C’est du déjà vu. Cependant, si le scénario manque autant de profondeur c’est qu’Eli Roth cherche avant tout a toucher un public bien précis, les ados et généralement les teen-movies sont assez creux. Reste néanmoins, une réelle ambiance stressante et quelques sursauts provoqués grâce a une réalisation bien faite et une musique angoissante qui arrive sans prévenir le tout pas forcément avec beaucoup de moyens. Les références a « Evil Dead » ou « La nuit des morts vivants » ne manquent pas. Meilleur de la saga Hostel.
Une forêt, un chalet un peu isolé, un groupe damis et un mal prêt à frapper Impossible de ne pas faire un rapprochement entre "Cabin Fever" et le "Evil Dead" de Sam Raimi (source dinspiration revendiquée par le réalisateur Eli Roth donc pas de problème). Pour autant le mal na ici rien de surnaturel puisquil sagit dune pandémie (comme lannonce le teaser, un tueur quon ne peut ni entendre, ni voir, ni fuir). Dun abord guère sympathique (à linstar de ceux de "Deliverance" de John Boorman), les autochtones semblent savoir quelque chose mais laissent les visiteurs aller au casse-pipe. Si le mécanisme ne dévie guère de celui des slashers traditionnels, entre agonie des uns et panique des autres il joue cette fois-ci sur la peur de la maladie. Le plus grand danger pour les jeunes gens qui se retrouvent coincés dans ce cauchemar, cest dignorer le mode de contamination. Le spectateur, lui, le sait bien avant (ce qui le rend impuissant à ralentir la lente hécatombe dégueulasse à laquelle il assiste). On est en effet mal à laise pour les protagonistes, bien quils présentent fort peu dintérêt et que la qualité de linterprétation se situe en deçà de la moyenne. La blonde Jordan Ladd (qui joue Karen) nest tout de même pas trop vilaine à regarder... On soulignera quand même la présence dun personnage secondaire passablement ridicule : le jeune shérif adjoint Winston (incarné par Giuseppe Andrews). Ce petit film dhorreur manque au final de suspense et doriginalité mais savère honnêtement réalisé. Comme je nen attendais même pas tant, il sagit donc presque dune bonne surprise. Mention pour la fin, plutôt classique certes, mais vraiment bien amenée.
Lorsqu'on lit la presse de genre, Cabin Fever révèle un nouveau grand réalisateur à qui tout va réussir. Je ne dois pas avoir vu le même film. Assez mou, peu original, Cabin Fever est juste un avant gout du "dégueu" dont est fan Roth. Hostel est une plus grande réusitte à mettre au profit du bonhomme.
Cabin Fever est un excellent film d'horreur où les dialogues parodiques sont très droles. Sinon, la mise en scène est bonne, la musique angoissante, les effets spéciaux très réussis, la photo très belle,... et l'humour omniprésent. Sinon, le scénario est bien ficelé en introduisant des tonnes de références cinématographiques: La Dernière Maison Sur La Gauche, Massacre A La Tronçonneuse, Evil Dead,... Bravo à Eli Roth !!!
un film d'horreur sympa, qui fait rire, qui rappel evil dead, qui fait un clin d'oeil a shining (lapin à l'hosto). On voit des corps déchiquetés, des gros abrutis , un beau gosse qui se fait avoir pitoyablement. Bref juste divertissant, dommage que le message soulevé derrière n'est pas été exploité à fond. De plus il existe pas mal de non sens (pourquoi etre retourné en voiture à la boutique alors qu'il fallait aller en ville pour trouver plus de secours ?)
ps : attendez la fin du générique tout de même pour bien cerner le vieillard de la boutique
Les films dhorreur ont traversé les années sans perdre de leur mordant. Eli Roth a donc choisis cette voie pour commencer sa carrière. Cabin Fever raconte lhistoire de cinq jeunes qui décident de passer du bon temps ( sexe, alcool et joins, normal cest pour les ados) dans un chalet perdus au milieu dune forêt. Un soir débarque, un homme, la tronche sanguinolente et avec un air pas franchement sympathique. Fort heureusement pour lui, les jeunes auront vite fait de lui régler son compte, histoire de pas être contaminé par le virus porteur du mauvais état du bonhomme. Eli Roth est nouveau dans le métier, il voulait faire un film qui lamuse sans le fatigué et ça se sens. Un Evil Dead à la sauce moderne, cest un peu se quest cabin fever, le panache, la débilité assumé et le dégeulis verdâtre en plus. Le film ne révolutionne rien et fait même la pioche dans toute lhistoire du cinéma dhorreur ( les jeunes commencent leur périple morbide en voiture, s éclatant à faire des conneries, pas nouveau ). Le réalisateur naura pas créer lhystérie mais remercions le quand même pour les scènes gore qui relèvent de lépanouissement et son pessimisme final. Quant à savoir si il assurera le promis dégueulasse Hostel, jen suis moins sur. Espérons que Tarantino lui ait fait prendre le bon chemin.
Voilà un film très inégal. Un début classique qui vient mettre en appétit. On se demande très rapidement qui va survive ou plutôt dans quel ordre les personnages vont mourir. Et puis, finalement, c'est l'ennui qui domine... On hâte que ça se termine.
Sur c'est air du film d'horreur classique, une certaine critique de la campagne américaine et des petits villages isolés, certaines scènes délivrent quand même quelques tensions, j'aime bien la façon de filmer, la réaction des personnages face à l'inconnue, et on sent l'envie de se démarquer des autres histoires.
Une petite déception (finalement j'ai du mal avec les films de Eli Roth) !! L'humour noir fonctionne mal, les personnages sont inintéressants, la mise en scène laisse à désirer ainsi que le scénario et le casting... je retiens juste quelques morts assez gores et marquantes et la photographie qui arrive à mettre en place une ambiance efficace. "Cabin Fever" est un long-métrage avec peu d'intérêt, c'est loin d'être indispensable !!
Vraiment moyen. Le film dégage une bonne atmosphère et le suspense est présent mais les personnages (tout comme les acteurs qui les interprètent) sont ridicules) et d'une banalité excessive. De plus, c'est très mal écrit. A voir si on a rien d'autre à faire.
Une chose d'une rare stupidité. Impossible de croire dans cette histoire de virus tout droit sorti d'un cerveau malade. Eli Roth fera heureusement un peu mieux avec "Hostel".