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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
... Un homme et une femme , mariéS , deux enfants annoncent leur divorce; Le papa dévoile aux enfants les incartades de maman. L'un des deux fuit sa mère et la renie. Le petit préfère rester chez sa mère , celui-ci a d'ailleurs un comportement étrange. On voit ici les effets dévastateurs d'une séparation sur des enfants qui se sentent déchirés , et font un choix entre les deux. Souvent inconciemment ils se sentent obligés de choisir, et se donnent ainsi des raisons objectives pour le faire. Un film sensible , sans guimauve , et même plutot drole globalement.
Le film est plus original par sa mise en scène que par son scénario. Du mille fois vu et revu cette histoire d'intellectuels New Yorkais qui, cette fois, se séparent mais continuent cependant à parler, à se poser des questions, à avoir des soucis existentiels, à vivre à New York, quoi ! La mise en scène, donc, désamorce volontairement tous les moments dramatiques, à l'image de cette très belle scène où les parents annoncent aux enfants leur intention de se séparer. A mille lieues de Kramer contre Kramer, le film fonctionne par petites touches, parfois d'humour (le coup des côtelettes), parfois d'amertume (l'impossibilité d'évoluer, de s'adapter, du père). Les enfants ont eux aussi droit à leur analyse psychologique, et le film arrive assez bien à rendre chacun des protagoniste interessant, sinon touchant. Du déjà vu mais bien fait.
Je me demande encore comment se film peut avoir de telle mauvaises critiques. L'histoire relate le divorce de deux parents, les relations qui diffèrent en fonction des deux enfants et la douleur et les réactions (pas toujours rationnelles certes) que cela peut leur procurer. Les acteurs sont plutôt géniaux et jouent à la perfection dans ce petit film, drame social qui prend toute son importance, son paroxysme à la vision du dernier plan (voir également le titre en anglais)... Un petit bijou qui fait mal mais tellement vrai...
"Les Berkman se Séparent" commence un peu comme le tout venant du ciné indie US, c'est-à-dire pas vraiment emballant avec sa caméra portée qui tremblotte, et son manque - apparent - de perspective sur ce qui semble, après tout, une bonne vieille crise familiale chez la bourgeoisie New Yorkaise artiste et bien pensante (un peu le milieu de Woody Allen, en - nettement - mois drôle. On a vite compris que le père était ignoble et la mère perdue (Jeff Daniels et Laura Linney sont tous deux impeccables), Là où le film surprend et, rapidement, séduit, c'est en adoptant farouchement le point de vue des enfants, qui tous deux, pètent largement les plombs et, déboussolés, peinent à trouver leur place dans ce nouveau monde, hostile, où ils n'ont bel et bien plus de parents. La dernière demi-heure du film enchante littéralement, lorsqu'elle dessine un adieu, triste mais définitif, au monde de l'enfance. On a tout simplement grandi avec ces deux enfants, et cela a été une belle expérience.
Un film primé dans de nombreux festivals (Sundance, Toronto, Chicago et New York) et plutôt intelligent, bien que divertissant. Une très bonne réflexion sur la famille actuelle et ce film m'a marqué pour le rôle d'un père finalement absent et égoiste, qui me rappelle par trop le mien hélas ! Et mûrir trop vite pour son âge ça aussi je connais, malheureusement, mais j'ai néanmoins réussi à conserver mon âme d'enfant et je suis fier de mon côté gamin, mais salutaire... La culture française reste bien la référence pour l'intelligentia américaine ! Un film qui rappelle, l'humour en plus, l'univers du grand Ingmar BERGMAN dans son chef-d'oeuvre Scènes de la vie conjugale (un de mes films préférés). Mention spéciale au jeune Owen KLINE, qui n'a pas un rôle forcément facile mais qui le joue avec beaucoup de crédibilité. A voir !
Pourquoi dans une critique je vois ce film qualifié du "film intellectuel du moment" ? Les Berckman se séparent n'est pas intellectuel et ce n'est pas parce qu'il n'abrutit pas comme le mauvais cinéma hollywoodien qu'on peut le critiquer de film intellectuel. En allant plus loin, j'en ai un tantinet marre des gens qui descendent un film parce qu'il est intellectuel, ou qui ne veulent pas voir de films "qui font réfléchir". Qu'est-ce que ça veut dire ce refus de ce qui est intelligent et qui donc force à réfléchir. Bref, retournez à vos mannettes, et moi je retourne à mes moutons. Ce film est un excellent film indépendant américain, comme on aimerait en voir plus souveznt, beaucoup d'humour, aucun cliché alors que le sujet s'y prétait : le divorce ; une bande originale très réussie (grâce aux Pink Floyd), une mise en scène intelligente, mais qui reste dans l'esprit du cinéma indépendant américain, c'est-à-dire sobre et simple ; les acteurs et notamment les deux fils Berckman sont époustouflants. On est tiraillé pendant le film piur savoir avec qui on est : le père et l'aîné ou la mère et le cadet... Parce que la mère a trompé son mari, mais celui-ci fait preuve, étrangement, d'une étroitesse d'esprit malgré son apparente intelligence et culture. La mère a su choisir un mode de vie plus simple, s'entourée de personne plus simple que son ex-mari. Tous les personnages sont au moins un peu creusés, et quelle bonheur de revoir Anna Paquin dans le même rôle qu'elle tenait dans La 25ème Heure (24 heures avant la nuit), celui de l'étudiante attirée par son prof. Il est vrai aussi que l'on sent la pate de Wes Anderson dans ce film. Bravo.
A la sortie de ce film, je reste dubitatif. Notamment par le décallage entre les interprétations des uns et des autres et le film lui même. Effectivement, ce n'est pas un mauvais film, loin de là. On sourit, on rit même, on se laisse bercer par cette histoire familiale, agréablement mise en scène, et aidé par de très bon acteurs, et une bande son originale. On se replonge avec nostalgie dans cette époque désormais si lointaine des années 80 au travers de ces enfants tiraillés par la séparation de leurs parents. Mais, finalement, quel est le résultat ? Le film n'arrive nul part, et se consomme comme un produit alimentaire. Aussitôt sorti, aussitôt oublié. Il n'y a pas de moments forts, pas d'elements qui restent en mémoire.
Peut etre était ce le but du réalisateur, en faire un film consommable, pas désagréable, mais sans saveur.
Un film profondément intelligent, pour pas dire intellectuel. Entre le Woody Allen de "Maris et Femmes" (d'ailleurs plusieurs scenes frolent le plagiat) et le Ingmar Bergman de "Scenes de la vie conjugale". Un film sur le couple, la famille, la separation, qui mélange habilement les scenes drôles, touchantes, avec les scenes tristes, mélancoliques sans jamais tomber ds le larmoyant ou le gnan-gnan. Une réussite totale donc, d'abord grace au scenario, malin, et aux dialogues, brillants. Ensuite grâce aux acteurs, de Jeff Daniels à cette garce sexy d'Anna Paquin, dans la lignée de formidable rôle de "la 25eme heure" en passant par un des freres Baldwin, qui réussit l'exploit d'etre bon en prof de tennis attardé et beauf. Un film à voir, à savourer, un vrai moment de plénitude au milieu de l'ocean de mediocrité des sorties de ces derniers mois. Mais pas un film à mettre entre tous les yeux non plus, puisque c'est du cinéma puissant et intelligent.
Etant passé moi-même en tant que parent par le système de la résidence alterné je trouve ce film très bien vu, ne serait-ce que parce qu'il montre la difficulté de respaecter ce système au quotidien..
Les deux acteurs sont parfaits, je pense que certains détails échappent au spectateur françias (la 504 du père et la volvo de la mère, ça fait très intello là-bas).
Divorce dans une famille d'écrivains new-yorkais dans les années 80, 2 ados au milieu : difficile de faire un film passionnant sur ça, donc on pardonnera au réalisateur d'avoir échoué. Des passages drôles, sans plus, le reste lent. Un film moyen.
"Et alors ?" serait-ton tenté de répondre au titre du film. Car il n'y a rien de nouveau dans l'éclairage qui nous est apporté sur les conséquences d'un divorce, notamment sur l'équilibre des enfants. Certes, ce film ce laisse regarder, surtout grâce à une première partie convaincante, mais tout a déjà été dit sur ce sujet, et malheureusement, l'aspect comique de ce drame n'existe pas ! => A voir uniquement à la télé.
Rien ne va plus entre M et Mme Berkman; leur couple bet de l'aile et vont devoir se séparer. La première scène présente la famille Berkman en plein match de tennis: le père qui joue avec le fils ainé est opposé à sa femme et au cadet.Cette scène est très représentative de la tension qui existe dans le couple et on devine facilement que le père en veut à sa femme. Il est aussi et surtout question de voir comment les enfants vivent cette situation. On voit que chacun d'eux ne peut rester neutre et le vit mal à sa façon. En effet, le fils ainé qui commence à s'intéresser aux filles est fragilisé de ce cotéet le cadet qui s'intéresse au tennisest sous l'admiration du prof de tennis et se réfugie dans son imaginaire et ponctuellement dans l'alcool. Le film est ancré dans les années 1980 ce qui rend l'atmosphère du film désenchantée. Le divorce étant encore assez rare et honteux. Les relations entre les anciens époux sotn tendues et très truculentes. L'observation de ces relations est très décalée et pertinante. Ce film très influencé par Wes Anderson est à conseiller. Mention particulière à la bande son!
C'est bien joué, bien filmé et bien écrit mais la sauce ne prend pas vraiment. On reste sur sa faim, on a passé un bon moment mais heureusement que je paie mes place moins de 5euros sinon je serais sans doute moins sympa.
D'une extrême crudité, cette histoire d'une séparation douloureuse est lourde, pesante et par dessus tout abjecte. Les acteurs jouent bien, la mise en scène est efficace, mais les personnages sont repoussants de trivialité écoeurante. Il y a une atmosphère malsaine qui met mal à l'aise.