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Machriasi
12 abonnés
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2,5
Publiée le 10 septembre 2011
Bof...le recit d'americains moyens (dc forcement vulgaires ?) qui se separent et l'impact que cela a sur leurs enfants, c'est assez bien filmé mais malheureusement ennuyeux ey pas touchant ...heureusement c'est assez court...mais le tps passe lentement :(
A la fois comédie de mœurs à la Woody Allen, dure réalité tournée en dérision et enfin film totalement unique tellement son sujet est fort et son développement original, Les Berkman se séparent interprète à sa façon les réactions des quatre membres d'une famille suite à une séparation des parents : le père, dont la tristesse signifie son incompréhension de la situation, la mère, qui tente de passer à autre chose, le fils ainé, qui se rend peu à peu compte de la vraie nature du lien qui unissait ses parents, et le cadet, qui sombre peu un peu dans une genre de dépression si bien qu'il finit par se masturber en milieu scolaire et à étaler tout ça un peu partout. Tourné en 23 jours et s'étalant sur quelques quatre-vingts minutes sans longueurs, le film raconte effectivement l'histoire d'un divorce. Avec une photographie et des teintes qui rappellent Wes Anderson, et le thème de la satire sociale très marqué. On pratique un espèce de voyeurisme sur cette famille dont bien des aspects nous renvoi à la notre : on s'identifie parfois, des situations qui nous rappellent de scènes de ménages qui se déroulent chez nous. Et tout ça est accentué du fait que l'intrigue se déroule dans une famille dont le père (et le fils aîné) se prennent pour des élitistes à la science infuse, la mère, maltraitée verbalement par son mari et ses enfants, et le cadet qui découvre comment marche sa chose pendant ce temps : des situations ou des personnages auxquels nous avons été confronté (ou que nous sommes), ce qui fait que le tout fait diablement mouche. Du côté des acteurs, tous s'en sortent plutôt bien, mais on retiendra particulièrement un Jeff Daniels égocentrique qui prouve une nouvelle fois qu'il aurait mérité une renommée plus importante au vu des différents rôles qu'il a endossé parfaitement (il y a une certaine différence entre son rôle dans Dumb et Dumber où il interprète un crétin presque autiste et celle dans Les Berkman se séparent où il est un homme avec une pseudo-culture et assez imbu de lui même, les deux restant au final assez attachants). On regrettera cependant le ridicule du titre français affreusement mal traduit car le titre en VO a une plus profonde signification. En somme, cette production Andersonienne est plutôt une bonne surprise, reprenant les acquis du producteur en y ajoutant la touche non négligeable de Baumbach qui s'en sort plus que bien dans un film qui aurait put être casse gueule avec beaucoup de metteurs en scènes moins talentueux.
Premier film de Noah Baumbach que je vois. J'ai plutôt bien aimé. C'est assez intéressant. On sent qu'il y a un réel soucis au niveau de l'écriture du scénario et des dialogues. Ce qui est plutôt bien dans ce film, c'est qu'on a l'impression qu'il passe en revue tous les écueils du genre mais sans y tomber. C'est fait de façon assez intelligente. Le problème c'est qu'il y a un certain côté didactique qui émane parfois de l'œuvre, il suffit de voir la scène d'ouverture, le symbole est un peu lourdeau mais bon...
Une petite comédie originale et décalée, se caractérisant par un ton bien particulier et de très bonnes interprétations. La mise en scène est belle et sobre, avec un charme rétro. Un film juste, simple et bien dosé. Très agréable à suivre !
J'ai bien aimé le sujet du film, et même s'il est bourré de clichés, il ne perd pas son intêret gâce au bon développement des rôles et à la bonne interprétation des acteurs/actrices.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce film qui ressemble à un « Kramer contre kramer » par Woody Allen. D’un côté j’ai aimé la réalisation sans fioriture, très films d’auteur, loin des clichés larmoyant si fréquent dans le cinéma américain. Mais j’ai été dérouté et à la fin déçu par une histoire pourtant classique : l’évolution d’une famille qui fait face à la séparation des parents, et où adultes et enfants tentent de faire le maximum pour épargner à l’autre génération de souffrir alors qu’aucuns d’eux ne savent réellement comment faire face aux évènements ; mais enfants comme adultes ont des réactions bizarres qui ne sont jamais éclairées pour nous permette de comprendre leurs dilemmes. On n’arrive pas à s’attacher aux personnages particulièrement au père qui fait figure d’égocentrique pathologique incapable de voir les choses une aune différente de la sienne. Si on voulait tirer une morale de ce film ce pourrait être on fait tous des erreurs car personne n’est parfait, alors il faut essayer d’aller de l’avant en pardonnant la faiblesse des autres. Oui je sais ça sent l’enfoncement de portes ouvertes mais franchement le film n’est pas beaucoup plus profond !
Dans cette chronique familiale tendre et juste, Noah Baumbach capte des moments de vie brefs et intenses avec une redoutable précision. Tout s'enchaîne très vite dans cette famille en plein bouleversement mais le spectateur n'en est jamais exclu.
Bon film sur les ravages et traumatismes causé par le divorce dans une famille (même si parfois celui ci est nécessaire). Certains passages du film ressemblent à un "répertoire du divorce" stéréotypé tout en restant tout à fait crédible. La réalisation colle bien avec le sujet.
Le scénario est bourré de petites observations prises sur le vif et criantes de vérité. Aucun personnage n'est privilégié, tous ont leur chance. On ne sombre jamais dans le mélo, grâce à l'humour très woodyallenien. Oh oui, j'en aurais bien pris pour 3 heures.
Un petit film qui ne paye pas de mine comme ca mais qui possede un ton bien particulier ainsi qu'une excellente interpretation qui lui confere au final tout son interet.Le rythme n'est pas bien élevé et le scenario (un couple qui divorce) n'a en apparence rien d'exceptionnel mais la realisation legere camera a l'epaule comme les dialogues directs et modernes degagent une atmosphere globale assez unique qui rend les peripeties de cette famille d'intellectuels New Yorkais attachante.Certains aspects font un peu clichés (la mere et ses amants ou le fils ainé prenant conscience de sa libido) mais le jeu efficace de comediens chevronnés (Daniels toujours aussi epatant lorsqu'il s'eloigne de ses habituels roles comiques) ou celui plein de fraicheur des + jeunes (Owen Kline est tout simplement genial) ,ce melange donne lieu a de jolies scenes refletant a merveille l'etat d'esprit d'une "tribu" qui a eclaté sous le poids des ans et des non dis.
Un film américain indépendant qui se concentre sur des parents en pleine crise de couple voués au divorce. Du déjà-vu diriez vous ? Oui, le sujet n’est pas original mais la manière et le talent pour nous raconter tout çà sont indéniablement de qualité. A la fois déchirant et vrai, la volonté de nous émouvoir est très subtile. On assiste à cette déchirure familiale qui rende une mère de famille collectionneuse d‘amants, un père écrivain has been qui sombre dans le n’importe quoi et un pré-ado absolument désorienté et perturbé tout comme son aîné et souvent pris en otages par des parents eux-mêmes paumés. Au final personne n‘en ressort indemne pas même le spectateur. L’étrange pudeur qui s’en dégage avec cette sous couche dramatique rendent le film parfaitement neutre face à la banalité de ce genre de situations. Soulignons un savoir-faire du cinéaste qui force le respect tout comme la prestation exceptionnelle de Laura Linney.