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    Les Berkman se séparent
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    jeanmarcd
    jeanmarcd

    13 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Etant passé moi-même en tant que parent par le système de la résidence alterné je trouve ce film très bien vu, ne serait-ce que parce qu'il montre la difficulté de respaecter ce système au quotidien..

    Les deux acteurs sont parfaits, je pense que certains détails échappent au spectateur françias (la 504 du père et la volvo de la mère, ça fait très intello là-bas).

    Fin abrupte, j'aime pas trop ça en général...
    Alexis D.
    Alexis D.

    107 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2024
    Dans la famille des cinéastes qui ont la cote, Noah Baumbach s’est fait une jolie place au soleil avec "Les Berkman se séparent", son quatrième long-métrage. Présenté à l’incontournable festival de Sundance, où il a remporté les prix de la mise en scène et du scénario, "Les Berkman se séparent" a également été montré dans de nombreux festivals (dont ceux de Toronto et de New York) et s’est même payé le luxe de figurer dans la plupart des listes des dix meilleurs films de 2005 tricotées par les innombrables guildes de critiques aux États-Unis. Cerise sur le gâteau : trois nominations aux Golden Globes et une aux Oscars, pour le scénario. Là où Wes Anderson place ses personnages et son action dans un lieu indéfini (mais identifié comme un New York un brin décalé) et une époque plus ou moins incertaine, Noah Baumbach annonce d’emblée la couleur : nous sommes à Brooklyn, en 1986, et nous allons suivre les déboires des Berkman, une famille largement aussi dysfonctionnelle que les Tenenbaum. Mais ici, le décalage est plus subtil, les personnages moins transposés que chez Wes Anderson. La loufoquerie dopée au Prozac des membres de la famille Tenenbaum ne trouve pas vraiment d’équivalent chez Baumbach : le rire y est tout aussi dépressif mais bien plus grinçant, teinté d’une cruauté glaçante dont le réalisme fait l’effet d’une drôle de gueule de bois. Sur un principe très simple et largement autobiographique, le scénario brille souvent par ses bons mots qui confèrent au film un doux parfum désuet qui ravivera des souvenirs nostalgiques à tous ceux qui ont grandi dans les années 80. Dès le début du film, Baumbach nous invite en terrain connu : Bernard et Joan Berkman spoiler: sont écrivains, vivent dans une jolie maison remplie de bouquins et sont les heureux parents de deux fils, Walt, 16 ans et Frank, 12 ans. Mais si Madame est sur le point de publier son premier roman, Monsieur rame avec ses manuscrits unanimement refusés par les éditeurs et rumine sur une carrière démarrée sur les chapeaux de roue mais éteinte prématurément. Très vite, rien ne va plus, et lorsque le couple prend la décision de se séparer, les dégâts vont toucher tous les membres de la famille
    ... Au-delà de la reconstitution parfaite de l’époque, qui dépasse le savoir-faire des costumiers, coiffeurs et décorateurs pour s’étendre à la forme, Baumbach réussit, à la manière d’une Sofia Coppola avec "Virgin Suicides", à inscrire discrètement son film dans un contexte culturel et social très marqué sans jamais tomber dans le travers du clin d’œil lourdingue. Une réussite qui impose l’idée que les personnages sont les produits de leur environnement, là où d’autres se seraient contentés de placer des comédiens dans des décors sans que l’on n’y croie jamais une seconde. Mais la force de ce film est ailleurs. Dans cette façon de dépeindre avec à la fois finesse et férocité ces lettrés dont l’immense culture et l’ouverture d’esprit n’empêchent pas l’incapacité à réussir leur vie affective et familiale. Il faut voir l’effet de leur éducation sur leurs deux enfants, parfaitement cultivés, d’une lucidité dévastatrice quant à ce qui les entoure, victimes de parents inconséquents qui négligent leur innocence. C’est en cela que Noah Baumbach sublime ce qui pourrait n’être que l’énième chronique douce-amère d’une enfance blessée. L’humour est noir, ravageur et sans concession, mais une mélancolie diffuse et une tendresse indispensable pour chaque personnage sauvent le film du jeu de massacre revanchard. Difficile de savoir ce qui appartient à l’histoire personnelle de Baumbach dans le scénario (tout juste sait-on que le réalisateur a grandi à Brooklyn et que ses parents ont aussi divorcé) mais il est évident que l’émotion qui affleure tout au long du film vient de loin. Les comédiens ne sont pas étrangers à cette réussite, particulièrement Jeff Daniels, vu autrefois chez Woody Allen ("La Rose pourpre du Caire") et ici totalement métamorphosé : dans le rôle ingrat du père frustré et aigri, il évite toute caricature pour composer un personnage très émouvant, d’une humanité devenue rare dans le cinéma américain contemporain (un créneau repris par les séries télévisées). À l’image de cette belle prestation, le film n’en finit pas de toucher par la complexité de ses nuances. Il faudra sans doute le revoir plusieurs fois pour en apprécier toute la richesse. Sinon le casting est très bon, la réalisation soignée et la mise en scène très belle. Un bon film dramatique en définitive
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 728 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2021
    Le film se déroule dans les années 1980 à Brooklyn et traite d'un divorce entre deux scénaristes. De la façon dont la séparation se passe elle affecte tous les membres de la famille y compris leurs deux garçons. Tout le monde fait du mal à tout le monde et ils jurent tous les uns contre les autres, ils ont tous des relations sexuelles avec quelqu'un d'inapproprié. Le film fait un bon travail pour vous mettre mal à l'aise et c'est peut-être le but du film. Mais en général les films ont un but. Quel est le but de celui-ci nous dire que le divorce est difficile tout le monde sait ça. C'était une histoire prévisible et juste ennuyeuse avec une connotation grossière. Ce n'était vraiment pas un film agréable ni même un film qui fait réfléchir. Il a même réussi à me déprimer si c'est ce qu'il était censé faire...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2008
    Pourquoi dans une critique je vois ce film qualifié du "film intellectuel du moment" ? Les Berckman se séparent n'est pas intellectuel et ce n'est pas parce qu'il n'abrutit pas comme le mauvais cinéma hollywoodien qu'on peut le critiquer de film intellectuel. En allant plus loin, j'en ai un tantinet marre des gens qui descendent un film parce qu'il est intellectuel, ou qui ne veulent pas voir de films "qui font réfléchir". Qu'est-ce que ça veut dire ce refus de ce qui est intelligent et qui donc force à réfléchir. Bref, retournez à vos mannettes, et moi je retourne à mes moutons. Ce film est un excellent film indépendant américain, comme on aimerait en voir plus souveznt, beaucoup d'humour, aucun cliché alors que le sujet s'y prétait : le divorce ; une bande originale très réussie (grâce aux Pink Floyd), une mise en scène intelligente, mais qui reste dans l'esprit du cinéma indépendant américain, c'est-à-dire sobre et simple ; les acteurs et notamment les deux fils Berckman sont époustouflants. On est tiraillé pendant le film piur savoir avec qui on est : le père et l'aîné ou la mère et le cadet... Parce que la mère a trompé son mari, mais celui-ci fait preuve, étrangement, d'une étroitesse d'esprit malgré son apparente intelligence et culture. La mère a su choisir un mode de vie plus simple, s'entourée de personne plus simple que son ex-mari. Tous les personnages sont au moins un peu creusés, et quelle bonheur de revoir Anna Paquin dans le même rôle qu'elle tenait dans La 25ème Heure (24 heures avant la nuit), celui de l'étudiante attirée par son prof. Il est vrai aussi que l'on sent la pate de Wes Anderson dans ce film. Bravo.
    Caine78
    Caine78

    6 809 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est ce qui s'appelle être une vraie réussite! Ce film est un véritable enchantement, un plaisir de tous les instants. Cette satyre sociale est vraiment une très jolie réussite, entre rires et larmes, entre humour et drame. Alors que ce film aurait pu être un drame particulièrement difficile, Noah Braumbach a préfére opté pour la comédie dramatique avec beaucoup de brio et d'intelligence, d'ou la réussite totale de ce film. L'humour se fait parfois grincant mais il ne nuit pas au film, bien au contraire, puisque l'on peut se rendre compte a ce moment-là de l'humanité des personnages. Ils sont d'ailleurs tous très attachants, notamment le fils ainé, joué par l'excellent Jesse Eisenberg. A noter également les excellentes prestations de Jeff Daniels et Laura Linney en parents. Dommage que le film soit un peu court et qu'il termine un peu sec. Mais sinon, c'est un vrai régal!
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2011
    "Les Berkman se Séparent" commence un peu comme le tout venant du ciné indie US, c'est-à-dire pas vraiment emballant avec sa caméra portée qui tremblotte, et son manque - apparent - de perspective sur ce qui semble, après tout, une bonne vieille crise familiale chez la bourgeoisie New Yorkaise artiste et bien pensante (un peu le milieu de Woody Allen, en - nettement - mois drôle. On a vite compris que le père était ignoble et la mère perdue (Jeff Daniels et Laura Linney sont tous deux impeccables), Là où le film surprend et, rapidement, séduit, c'est en adoptant farouchement le point de vue des enfants, qui tous deux, pètent largement les plombs et, déboussolés, peinent à trouver leur place dans ce nouveau monde, hostile, où ils n'ont bel et bien plus de parents. La dernière demi-heure du film enchante littéralement, lorsqu'elle dessine un adieu, triste mais définitif, au monde de l'enfance. On a tout simplement grandi avec ces deux enfants, et cela a été une belle expérience.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film est plus original par sa mise en scène que par son scénario. Du mille fois vu et revu cette histoire d'intellectuels New Yorkais qui, cette fois, se séparent mais continuent cependant à parler, à se poser des questions, à avoir des soucis existentiels, à vivre à New York, quoi ! La mise en scène, donc, désamorce volontairement tous les moments dramatiques, à l'image de cette très belle scène où les parents annoncent aux enfants leur intention de se séparer. A mille lieues de Kramer contre Kramer, le film fonctionne par petites touches, parfois d'humour (le coup des côtelettes), parfois d'amertume (l'impossibilité d'évoluer, de s'adapter, du père). Les enfants ont eux aussi droit à leur analyse psychologique, et le film arrive assez bien à rendre chacun des protagoniste interessant, sinon touchant. Du déjà vu mais bien fait.
    riri2
    riri2

    19 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2007
    Beaucoup de chose bien vu dans ce film sur le couple, la transmission, la création et beaucoup d'autres choses.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 août 2010
    Je me demande encore comment se film peut avoir de telle mauvaises critiques.
    L'histoire relate le divorce de deux parents, les relations qui diffèrent en fonction des deux enfants et la douleur et les réactions (pas toujours rationnelles certes) que cela peut leur procurer.
    Les acteurs sont plutôt géniaux et jouent à la perfection dans ce petit film, drame social qui prend toute son importance, son paroxysme à la vision du dernier plan (voir également le titre en anglais)...
    Un petit bijou qui fait mal mais tellement vrai...
    camray54
    camray54

    31 abonnés 1 010 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2007
    Un film juste et profond à la fois qui nous fais sourire par moment, le tou porté par la présence d'un Jeff Daniels qui reste assez sobre dans le jeu de son personnage. Un film qui ne volent tout de meme pas haut... dommage.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2008
    Un peu limite par son psychologisme facile " tendance ", le film séduit toutefois par sa reconstitution - mais n'apporte aucune preuve quant à la justification de son histoire; assez commune. -
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 octobre 2007
    Triste intimité d'une famille qui se décompose, bien plus qu'elle ne se sépare. Naissance d'un cinéaste prometteur : Noah Baumbach, au style singulier et à l'excellente direction d'acteurs.
    Kaori92
    Kaori92

    8 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2013
    J'ai trouvé ce film sublime.
    Des enfants complètement paumés entre leurs parents qui règlent leur compte sans les protéger, voire (pour le père qui est très con) en les y mêlant.
    Un père tordu, une mère qui manque de poigne et les conséquences.
    J'ai beaucoup aimé la fin, avec l'aîné.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2008
    Un film tres drôle et tres cruel sur le divorce des parents. Le film autobiographie de Noah, est tres reussi et tres beau. A voir de toute de urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Rien ne va plus entre M et Mme Berkman; leur couple bet de l'aile et vont devoir se séparer.
    La première scène présente la famille Berkman en plein match de tennis: le père qui joue avec le fils ainé est opposé à sa femme et au cadet.Cette scène est très représentative de la tension qui existe dans le couple et on devine facilement que le père en veut à sa femme.
    Il est aussi et surtout question de voir comment les enfants vivent cette situation. On voit que chacun d'eux ne peut rester neutre et le vit mal à sa façon. En effet, le fils ainé qui commence à s'intéresser aux filles est fragilisé de ce cotéet le cadet qui s'intéresse au tennisest sous l'admiration du prof de tennis et se réfugie dans son imaginaire et ponctuellement dans l'alcool.
    Le film est ancré dans les années 1980 ce qui rend l'atmosphère du film désenchantée. Le divorce étant encore assez rare et honteux.
    Les relations entre les anciens époux sotn tendues et très truculentes. L'observation de ces relations est très décalée et pertinante.
    Ce film très influencé par Wes Anderson est à conseiller. Mention particulière à la bande son!
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