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Estonius
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0,5
Publiée le 2 janvier 2019
Un film qui fait beaucoup de bruit, mais à part ça, on se demande qui est avec qui, qui est contre qui et à vrai dire on finit par s'en fiche complètement tellement les enjeux nous passent au-dessus de la tête, Un pseudo western mal joué, mal dialogué et sans intérêt filmé par un chef opérateur atteint de troubles de l'horizontalité.
Les Canons de Cordoba est tout à fait le type de westerns américains qui s'inspirent du western spaghetti. On a droit ici à du bon spectacle, simple et peu original mais bien fait et prenant. Le film comporte quelques bonnes scènes de fusillades.
Typiquement du western à la spaghetti, du spectacle violent, cynique et ludique avec arrière fond subliminal contestataire. Certains acteurs ont la dégaine d’étudiants anti-guerre du Vietnam des années 70, c’est vraiment étonnant ! Autrement c’est un film d’action très bien fichu, avec rythme et suspens. Où l’on s’aperçoit, qu’avec bandits, révolutionnaires ou narcotrafiquants, le Mexique est bien le guêpier le plus constant des Etats-Unis.
Date des actions: 1912, ce n’est plus vraiment le moment de raconter une histoire façon western aussi ce film se trouve aux frontières du genre, ce n'est jamais bon. La distribution est pourtant alléchante avec des stars du moment, deux italiens et un américain tous les trois de premiers plans. Le metteur en scène est talentueux, sa réalisation est belle. C’est le seul point à retenir car les acteurs eux ne sont pas du tout dirigés, ils jouent n’importe comment. Ce qui est inacceptable, c’est le scénario d’une pauvreté confondante, pire que le pire de ceux des pseudo westerns italiens, autant d’argent investi dans une histoire que personne ne va comprendre (motivations,explications, personnages), quel gâchis! Je crois avoir rarement vu cela avec en plus des invraisemblances criantes. En dehors des somptueuses scènes de batailles il n’y a strictement rien à retenir.
Sur un scénario classique, le film réussit à maintenir l'intérêt grâce à l'action. George Peppard, avec ses gants noirs et ses cigares, joue les Hannibal de l' "Agence tous risques" avant l'heure... L'aspect psychologique est occulté et le jeu des acteurs n'offre que peu de nuances. La fin est plutôt bâclée : je m'attendais à mieux. Mais globalement, le film permet de passer une bonne soirée.
Il s'agit d'un western se déroulant au Mexique, prétexte à une farce explosive. Qui repose sur un excellent scénario, curieusement signé de Stephen Kandel, scénariste prolifique pour la télévision. Ici nous avons un film influencé par le western spaghetti, supporté par un casting hétéroclite qui est une des saveurs du film, ou plutôt hétérogène et sympathique, avec des acteurs aux visages reconnaissables que nous avons forcément déjà vus ailleurs. Et pour ce qui est de la distribution féminine, elle est aussi une réussite. Les deux personnages féminins, même si peu présents à l'écran, sont notables et marquants. Les deux pour les poses plastiques (en particulier pour Francine York), importantes dans ce monde de poussières et de crasses, et critique pour la progression dramatique pour la deuxième, Giovanna Ralli. Sur la mise en scène, Paul Wendkos, qui est aussi un produit de la télévision (énormément de séries à son actif, dont des contributions aux Incorruptibles ou Les Envahisseurs). Ici il s'éclate avec des angles de caméra tarabiscotés, des coups de zooms, qui datent un peu le film, mais qui ne sont pas préjudiciables à la progression. La richesse du scénario est dans la relation entre les personnes de la bande à George Peppard. Chacun d'eux est caractérisé simplement et bien incarné par chacun des acteurs: ils présentent chacun une réelle personnalité; leurs scènes entre eux sont les plus intéressantes. Le moins intéressant du lot est George Peppard lui-même, qui traverse le film de manière mécanique. Un peu comme s'il n'était pas concerné par le film. Le film en rajoute sur le spectaculaire, les explosions et la violence (au sens spaghetti du terme). Pour au total devenir un produit curieux et qui maintient l'intérêt sur la durée malgré ses défauts (stéréotypes, direction d'acteur à la serpe).