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Un visiteur
3,5
Publiée le 30 avril 2021
Un bon polar, au scénario bien ficelé, qui maintient en haleine jusqu'à la fin. Cette dernière se révèle un peu décevante... ou tout simplement... datée ! Mis à part ce petit reproche, on ne peut que se délecter devant cette histoire de cambrioleurs habilement mise en scène, et dotée d'un casting efficace, Sterling Hayden en tête. A noter la présence (irradiante) de Marilyn Monroe dans un petit rôle.
Véritable labyrinthe d'intrigues qui se croisent et s'entre-croisent, Huston inverse la procédure du film de casse, celui-ci commencant au début et les conséquences qui s'ensuivent arrivent au devant de la scène. Le rythme joue avec la lenteur et les tensions internes. Le film de Huston est un exemple du thriller américain
Le scénario est malin, astucieux, et les acteurs sont très convaincants. Marilyn est radieuse dans son petit rôle. The Asphalt Jungle est bien évidemment un classique du film noir.
Film noir de John Huston extrêmement bien ficelé où l'on peut suivre l'avant, le pendant et l'après braquage d'un coffre contenant une pléiade de bijoux. La mise en scène et le montage sont assez originaux. En effet, nous pouvons faire connaissance avec chacun des personnages au début de film chacun à tour de rôle pour ensuite les voir tous en action ensemble pendant la phase principale du film (magnifiquement tournée d'ailleurs). Ensuite, nous pouvons assister à la descente aux enfers de chacun des protagonistes, à tour de rôle aussi, comme pour faire référence à la 1ère partie du film.
Saluons ici la 1ère véritable apparition de l'icône de toute une génération : Marilyn Monroe (déjà somptueuse !). Elle réapparaitra d'ailleurs 11 ans plus tard dans "Les désaxés" de ce même réalisateur, ce qui correspondra d'ailleurs, ironie de l'histoire, à sa dernière apparition cinématographique. La boucle est bouclée ! Pour le reste du casting, Sterling Hayden est formidable dans son rôle de petite brute et Louis Calhern n'est pas en reste non plus en tant qu'avocat complètement fauché.
Film à rapprocher de "L'ultime Razzia" de Kubrick pour le montage extrêmement minutieux du casse, mais qui malheureusement pour les malfaiteurs laissera présager une suite bien moins glorieuse.
La matrice du film de braquage par le grand J. Huston. Il offre ici au spectateur une peinture crépusculaire et réaliste d'un monde sans pitié qui n'épargne personne et dans lequel nul n'est innocent. Casting magistral, construction narrative prodigieuse, maîtrise du N&B étourdissante, le maître s'offre même la collaboration du grand M. Rosza à la musique mais n'utilise en tout qu'à peine 6 minutes de partition (au début et à la fin) mais cette dernière reste exceptionnelle et vous attrape d'entrée avant de vous laisser les yeux humides. Dense, admirable, profond et violent, cette chronique du coup parfait qui foire est une mécanique de précision qui demande beaucoup au spectateur mais ce dernier ne le regrettera nullement. D'autres critiques sur
En voilà un bon film, j'aime les bons films, ça fait du bien. C'est relaxant, apaisant de se dire qu'on a vu un bon truc qui ne nous a pas fait perdre du temps. Je pensais que j'avais vu plus de Huston que ça, mais c'est seulement mon 4°. C'est un réalisateur qui commence à me devenir de plus en plus sympathique. Alors je vais dire toute de suite que ce n'est pas pour moi le meilleur film de braquage, tout simplement parce que je préfère le cercle rouge bien même mélodie en sous-sol. En fait dans ce Quand la ville dort, le braquage n'est qu'une infime partie du film, du coup je ressors un tout petit peu sur ma faim, j'aurai aimé les voir préparer leur coup avec minutie, parce que j'ai l'impression que là c'est un peu expédié et c'est dommage. Du coup je n'y ai pas forcément cru à ce plan génial que le Herr Doktor avait préparé depuis tellement de temps, ça me semble être un braquage assez basique. Il n'a pas la classe des 20 minutes silencieuse du cercle rouge qui donnait une tension à couper le souffle à ce film. Néanmoins, la mise en scène et l'écriture des personnages du film de Huston sont vraiment de haut niveau. Il y a beaucoup de personnages, mais ils sont tous intéressants, scénaristiquement c'est bien foutu aussi, ce n'est ni trop alambiqué ni trop simple, juste assez pour qu'on puisse se demander ce qui va se passer. Après j'ai trouvé que le film manquait peut-être un peu de suspens, mais rien de bien grave. En fait je dirai qu'on est en présence d'un bon film, pas d'un excellent, mais d'un bon film, quelque chose de bien fait, avec des bons acteurs et qui fait un bien fout, mais qui ne va pas me marquer.
« Quand la ville dort » est un polar social. Un état des lieux complètement bouché aux espérances les plus élémentaires.
Sous des tenues correctes se cachent des gangsters abritant eux-mêmes des hommes en bout de courses désirant se poser définitivement sur des rêves d’adolescents ou des échéances alimentaires que l’on peut enfin assouvir dans la continuité.
Le dérapage d’un processus d’exécution malhonnête est presque inconvenant tant cette petite communauté mérite si le sang n’est pas versé de s’en sortir et d’égrener enfin des jours heureux loin d’une panoplie endossée pour survivre.
Curieusement ce microcosme de mauvais garçons mécanisés par la machinerie de leur système domine un territoire absent d’honnêtes gens. La ville et ses clairs obscurs offre la nuit tombée de derniers engrenages à des personnages usés par le son monocorde de comportements axés sur les braquages, les trahisons et la peur.
A l’intérieur d’un traitement sans surprises se détache un film humain, désespérant sur une condition d’existence forcée ne reflétant pas le véritable visage d’une espérance de vie oisive calme et détachée que l’honnêteté ne peut offrir.
Dix Handley couvé par Doll Conovan rêve de ferme et de chevaux. Une récompense finale entrevue en son entier sans être pénétrée dans une ultime scène pathétique laissant victorieux une justice sans âme.
Lauriers spéciaux pour Jean Hagen et surtout Sterling Hayden dont les traits usés par le désespoir et la crainte sont presque à anoblir.
Un film magnifique sur la décomposition inévitable des rèves qu'un outil de travail tragique et hyper dangereux ne fait qu'entretenir.
Une belle déception ce film. Après quelques premières minutes passionantes, on se noie dans des longueurs interminables sur les personnages, et là mes yeux ne suivaient plus. Peu de rebondissements et des dialogues plats ralentissent ce film qui était plutôt prometteur. Celà dit, l'image est belle, les acteurs jouent bien, et certains moments d'actions sont forts intéréssants. Bilan mitigé pour un dit "classique du film noir".
Quand la ville dort est un film magistralement écrit et réalisé par John Huston . Il faut le dire , Quand la ville représente un peu ce qu'on appelle le film noir par excellence avec sa mise en scène formidable , une image travaillée et maîtrisée ( le noir et blanc est réellement superbe ) . Ensuite , c'est effectivement un film à l'action passionnante où l'on peut suivre avec intérêt l'histoire d'hommes préparant le braquage d'une bijouterie . Le film tient aussi par la très bonne écriture des dialogues et bien entendu par une interprétation formidable avec Sterling Hayden , Jean Hagen , Louis Calhern et la très plaisante apparition de Marilyn Monroe . Quand la ville dort est aussi un film avec du souffle et où l'on peut noter la présence de scènes contenant une forte tension dramatique spoiler: notamment la scène finale de la mort du protagoniste sur les terres de son enfance au milieu des chevaux . Un chef-d'oeuvre .
Alors, ça c'est un thriller haut de gamme comme on en fait plus aujourd'hui.
Excellent scénario, très bonne réalisation, excellents acteurs, (au passage Marilyn Monroe est rayonnante) excellents dialogues, excellent suspens, excellente photographie (le noir et blanc de nuit) bref, je vais m'arrêter la sinon je n'ai pas fini.
L'intrigue tourne autour d'un casse monté par Doc Riedenschneider et le film retrace la préparation du coup.
Le spectateur peut donc se faire une parfaite image du monde des gangsters que le réalisateur ne manque pas d'humaniser.
En effet, certains sont père de famille un autre aime une femme et d'autres on des rêves pour l'avenir.
Et puis le casse ne se passe pas comme prévu et je vous laisse découvrir la suite.
En gros c'est un peu la lutte des hommes qui en ont marre de la ville ce que symbolise très bien Sterling Hayden qui lui ne rêve que d'une chose c'est de retrouver sa campagne natal ce qui donne lieux à une scène finale d'anthologie.
Un film noir réussi avec de bons acteurs comme Sterling Hayden en homme viril, l'avocat véreux Louis Calhern, le professionnel Sam Jaffe, la ravissante maîtresse Marilyn Monroe ou encore l'excellent John McIntire en préfet de police déterminé à éradiquer cette mafia. Huston dépeint un monde où l'argent révèle les vices de chacun, de gens qu'on pense honnêtes (le flic, l'avocat) jusqu'à la crapule qui gère les tripots dans les bas fonds de la ville. Le film est un classique du film noir d'une part par son thème assez pessimiste et très sombre qui dépeint l'homme dans sa noirceur mais aussi sa fragilité et d'autre part par sa réalisation étouffante de part ses prises de vue, ses cadrages (souvent de gros plans) et cette impression qu'il fait infiniment nuit. Il faut aussi dire que c'est un des premiers film "de casse". Néanmoins l'intrigue est longue à se mettre en place et seule la dernière demi heure du film trouve un rythme qui était jusqu'alors absent. Aussi depuis beaucoup de films de casse sont apparus qui sont tout aussi bons (Heat de Michael Mann par exemple que je préfère) et le film semble "plus gentil" à côté. Mais il faut le voir car il a apporté quelque chose au cinéma, ne serait-ce que pour cette peinture réaliste de la psychologie humaine.
Solide réalisation reprenant les grandes lignes des standards de l'époque. Une histoire à priori bien ficelée qui dérape doucement. Le rythme est distillé avec justesse, les acteurs jouent justes. Un bon Huston qui focalise le spectateur.
A la fois parangon du film noir et œuvre séminale (jusqu'à Kubrick qui en fera un remake avec "The Killing"), "The Asphalt Jungle" compte parmi les chefs d'œuvre de John Huston. Tout ici est poussé à la perfection : la rigueur de l'intrigue qui retrouve la force des grandes tragédies classiques, la complexité de personnages pris dans les raies de leurs obsessions, le pouvoir de fascination des images et bien sûr le pouvoir absolu de la mise en scène (un découpage implacable, une science savante et altière du plan séquence, une sensibilité infinie dans les cadres). Mais au-delà du brio de l'ensemble, la force du film tient à l'incroyable humanité que Huston met dans ses personnages ; des personnages qui se construisent tous leur propres prisons en essayant de vivre leurs rêves. Et de nous rappeler que ce qui nous tue est aussi ce qui nous fait vivre. Indispensable.
Quand la ville dort est un film noir tout simplement culte! Une trame rempli de suspens et avec un rythme tout à fait correcte, seul petit bémol la lenteur du début, les longues discussions qui rappelent que le film date des années 50. La philosophie est aussi présente, ce film noir est bien fait, il faut le voir. Le film nous rappelle que ce n'est pas facile la vie d'un voleur, pas facile...