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    Quand la ville dort
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    73 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Ça c'est du bon film noir : une intrigue prenante et bien fichue, une palette de personnages humains et pas manichéens, d'ailleurs tous très bien développés, des séquences marquantes (ici le braquage) et de bons acteurs (on notera ici la courte apparition de la magnifique Marylin Monroe). Le seul bémol de ce film est pour moi le fait qu'il manque un peu de tension.
    Ça reste du très bon niveau de film policier.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    La deuxième génération de film de gangster après "l'ennemi public" ou "le petit César". L'action est beaucoup plus diluée et la tension moins présente. Il y a un souci esthétique qui se rapproche d'un film d'Orson Welles, mais le scénario est quand même très simpliste. Le malfaiteur justifie son action par la "déformation du génie de l'homme" tandis que la police à la fin du film nous livre un petit réquisitoire contre la "bête humaine". C'est un peu manichéenn et un peu daté mais c'est un classique intéressant.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2015
    Le hold-up au cinéma a peut-être bien commencé ici ! J’ai bien senti l’influence de ce « Asphalt Jungle » sur des illustres suiveurs comme Kubrick (« L’ultime razzia »), Verneuil (« Mélodie en sous-sol ») ou, mon préféré, Melville et son « Cercle Rouge ». Pour ce qui est du braquage même, je trouve que John Huston s’en sort bien, mais l’expédie un peu vite ; on n’a pas assez de temps pour s’intéresser au plan ou aux détails de la marche à suivre. Je regrette aussi une certaine moralisation qui dénote sur la fin (sans doute imposée par les studios). Mais pour le reste, c’est le pied ! Je voudrais surtout mettre en valeur la richesse des personnages : ils ont beau être assez nombreux, ils possèdent tous une écriture profonde, au point qu’on souhaiterait voir un film entier pour chacun d’entre eux ! Des personnages qui s’inscrivent bien dans une tragédie noire (comme chez Melville, c’est assez flagrant pour moi) : des êtres humains enfermés dans cette grande ville inhumaine, qui tenteront d’atteindre un rêve en glissant du côté obscur, et qui seront rattrapés par une certaine fatalité. C’est là que le film est grand, après le braquage, dans sa dernière partie extrêmement poignante. Si j’aime tous ces personnages ayant tous l’illusion de pouvoir changer leur destinée, j’ai une petite tendresse supplémentaire pour Gus (l’amitié au-dessus du reste). Et puis, comment rester insensible à la découverte de Marilyn couchée sur le canapé ? En un mot, « Quand la ville dort » contient un bon braquage, mais surtout des magnifiques braqueurs !
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    109 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Noir comme la nuit, désespéré, et pourtant empreint de halos de lumière. Qui ne se souvient de la marche inexorable de ces silhouettes quasi fantômatiques livrées au plus tragique des destins, sous les traits vieillissants de Louis Calhern et du trop rare James Whitmore. On ne peut également oublier la douce apparition de Marilyn et la séquence finale, éblouissante. La quintessence du film noir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2014
    Un chef d’œuvre du film noir dans une version collector de belle facture. Passons sur la photographie sublime d'Harold Rossom qui une fois de plus est magnifique pour insister sur le côté psychologique du film qui le distingue des canons du film noir. Huston s’intéresse davantage aux protagonistes qu’à leurs actions. D’ailleurs le casse en lui-même pourtant un modèle de précision occupe une part infime du métrage. Ce qui fascine Huston c’est la motivation des personnages. Chacun poursuit un rêve qui l’oblige à tremper dans des affaires louches. Ainsi le travail autour du casse est fait avec méthode mais sans passion comme le commun des mortels se rendant tous les jours à son travail. Il est d’ailleurs symptomatique que ce soit celui qui a le statut social le plus élevé (l’avocat campé par Louis Calhern) qui spoiler: finisse par trahir ses collaborateurs de circonstances estimant sans doute qu’il n’avait pas de gants à prendre avec le menu fretin
    . Les acteurs sont tous très typés avec une mention pour Sam Jaffé parfait dans le rôle du « doctor », petit homme méticuleux capable de concevoir un casse au millimètre et spoiler: qui se fera prendre dans la scène finale pour avoir céder à son péché mignon en regardant une jeune fille danser dans un bar
    . Sterling Hayden apporte toute sa virilité nordique à ce malfrat, fils de fermier égaré dans ce monde qui n’est pas pour lui et qui ne rêve que de pouvoir rentrer chez lui parmi ses chevaux (passion de Huston). spoiler: D’ailleurs il parviendra au bout de cette quête en finissant mortellement blessé dans sa ferme natale pour ce qui
    sera la seule scène diurne du film voulue par Huston qui donne au final un accent Fordien à son film. Le bonus qui décortique le film est très intéressant faisant intervenant la fine fleur de la critique française (Michel Ciment, François Guérif, Patrick Brion) et un petit maître français du film noir : Alain Corneau.
    Moon In June
    Moon In June

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Les deux premiers tiers (préparation du casse, puis le casse) sont excellents de noirceur, très bien écrits. Mais le dernier tiers (l'après-casse) est malheureusement trop long et prévisible rétrospectivement selon les canons du genre. Très bon film malgré tout !
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2014
    Alors qu’il devait réaliser « Quo Vadis » avec Gregory Peck, John Huston se voit rediriger vers un autre projet, l’adaptation du roman de William Burnett « The Asphalt Jungle », après que Peck tomba malade. Il nous fait suivre un criminel tout juste sorti de prison, « Doc » Riedenschneider qui prépare le cambriolage d’une bijouterie et s’entoure d’une équipe comprenant quatre criminels ayant chacun une spécialité.

    On navigue en plein film noir et c’est un régal, l’atmosphère mêle vapeurs d’alcool, imperméable, cigarettes, chapeau en feutre, braquage (c’est d’ailleurs le précurseur dans ce genre) ou encore personnages aux destins tragiques et à la psychologie sombre et Huston les rend fort intéressant. Il met en scène de très belle manière cette passionnante galerie de personnages où l’on trouve des accros aux jeux et/ou paris endetté, avocats véreux, magouilleurs, ou ex-prisonniers. Il approfondie leur psychologie, les rends humains dans un monde corrompus où il n’y a pas vraiment de bien et de mal. A l’image du déroulement du film, ils sont très bien écrit, toujours un minimum complexe et jamais manichéen. Ce serait d’ailleurs une erreur de penser que tout le film tourne autour du braquage, ce n’est pas le cas et c’est tant mieux tant Huston nous passionne pour ces personnages.

    Il trouve toujours le ton juste, si c’est complexe, ce n’est jamais compliqué. Il instaure un climat sombre et angoissant de plus en plus fort, tout en maintenant le suspense et une tension de plus en plus présente. Sa réalisation est superbe, il maitrise sa caméra, toujours fluide et en usant de plusieurs gros plan sur les visages des personnages, captant à merveille leur sentiment, souvent le désespoir et la peur et il sublime cette ville plongée dans l’obscurité et le froid de la nuit.

    Certaines scènes sont brillantes, à l’image de ce casse (dont on sent que Melville a regardé ce film plusieurs fois avant de faire « Le Cercle Rouge ») minutieux, sans dialogue et superbement réalisé, mais aussi des scènes plus simples et humaines ou encore cette superbe scène finale.

    Les interprétations sont impeccable et notamment un excellent Sterling Hayden qui rentre à merveille dans son rôle, donne une humanité à son personnage et le rend touchant. Louis Calhern, Jean Hagen, Sam Jaffe ou encore la jeune Marilyn Monroe sont impeccables.

    Dix années après "Le Faucon Maltais", John Huston nous livre à nouveau une perle du film noir, intelligent, sombre, passionnant et humain. Superbe.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2014
    Quand la ville dort est un de ces polars noir dans la plus pur tradition Hollywoodienne, avec des gangsters qui fument clopes sur clopes, des flics, un casse et une ambiance froide .
    On suit le déroulement minutieux d'un cambriolage, le tout avec des personnages pas forcément honnêtes, un brin de violence et quelques passages fort en intensité .
    Un film qui à marqué le cinéma et qui a sut l'influencer avec par exemple l’Ultime Razzia où encore Reservoir Dogs .
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2014
    Un film du début des années 1950 à l’esthétique réussie et à la mise en scène respectable, parfois brillante. Cependant, l’intrigue devient assez rapidement lassante et pénible à suivre, la réalisation se perdant dans une analyse psychologique de ses personnages fort peu intéressante et délaissant l'action et les rebondissements. Les dialogues sont assez plats et il manque également du suspense et de la noirceur. Un film de John Huston quelque peu surestimé, du niveau de "Key Largo" mais inférieur au "Faucon Maltais" !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2013
    Parmi les films noirs des années quarante-cinquante, "The Asphalt Jungle" fait figure de référence. L'adaptation du roman de William R. Burnett par John Huston est une véritable réussite. La première partie peut sembler longue, voire ennuyeuse mais elle permet de situer les protagonistes et de présenter leur aspect psychologique. La seconde phase, très brève montre le cambriolage de la bijouterie, avec une certaine sobriété dans l'action. L'étape suivante confronte les auteurs du vol aux indélicats commanditaires. Il s'ensuit une situation dramatique et le déclenchement de la machine policière qui va broyer progressivement les parties prenantes. John Huston manie le suspense avec habileté et démontre une maîtrise dans le maniement de la caméra, notamment sur les gros plans. Si Sterling Hayden est désigné tête d'affiche, il n'y a pas vraiment d'acteur principal mais plutôt une équipe d'artistes talentueux qui tous contribuent au succès de ce long métrage. Cette adaptation est nettement supérieure à celle de Delmer Daves en 1958 et transposé à l'époque du Far West avec Alan Ladd et Ernest Borgnine, et surtout, elle est fidèle à l'œuvre de Burnett.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 septembre 2013
    La grande particularité de l’adaptation qu’a faite John Huston du roman de William Hammett n’est finalement pas tant son fatalisme, celui-là même qui lui a permis d’être considéré comme un film noir, mais bien le point de vue avec lequel est raconté ce cambriolage. En 1950, le code Hayes en vigueur ne permettait en effet pas aux réalisateurs américains de considérer des gangsters comme les héros de leurs films mais Quand la ville dort se révèle malgré cela une introduction extrêmement minutieuse dans le monde du grand-banditisme, s’attardant intelligemment sur la psychologie et les ambitions de chaque personnage, ainsi qu’une intrigue bien construite sur les tenants et aboutissants d’un hold-up. Malgré ses quelques baisses de rythme, le scénario est cela précurseur d’un sous-genre qui devra par la suite particulièrement populaire, mais le film ne serait pas un tel chef d’œuvre sans la qualité formelle apportée par le travail sur l’image du directeur de la photographie Harold Rosson qui inonde le récit d’une atmosphère à la noirceur oppressante. Le casting est lui-aussi à la hauteur des enjeux puisque Sterling Hayden et Sam Jaffe, pour ne citer qu’eux, incarnent des personnages mémorables, qui eux-aussi deviendront, au fil des années, des clichés incontournables du genre.
    kibruk
    kibruk

    146 abonnés 2 550 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    Apprécier ces grandes œuvres classiques auxquelles "Quand la ville dort" appartient est chose de plus en plus difficile, tant nos valeurs de jugement sont impactées par le rythme des films contemporains. Cette histoire de casse qui tourne à l'aigre a souvent été reprise depuis pour donner des films bien plus dynamiques, et on s'attend à voir l'œuvre qui aurait posé les fondements de ce cinéma, ce qu'il n'est pas. Huston s'attarde sur la psychologie de ses personnages, et en les humanisant au maximum il nous montre que finalement leurs motivations sont très ordinaires. Et cette approche quasi chirurgicale donne un film lent dans lequel il est finalement assez difficile d'entrer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 juillet 2013
    (VIDEO) Ni chaud, ni froid. Un joli noir et blanc, malgré tout. De jolis plans. Mais trop de mauvais acteurs - dont une certaine blonde qu'on ne voit heureusement pas beaucoup. Rien qui existe vraiment. Un film très démodé à mon avis.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2021
    A partir d'un pitch qui sera maintes fois copié (un casse minutieusement préparé mais qui tourne mal en raison d'un impondérable) Huston nous dresse un galerie de personnages : que des voyous mais aucun manichéisme, que des personnages extrêmement complexes et même parfois attachants. Quel contraste avec le personnage antipathique, suffisant et doctrinaire du commissaire dont on se demande si les trois minutes de propagande finale en faveur de la police sont vraiment à prendre au premier degré. Le scénario est très habile et contient sa bonne dose de suspense. La réalisation, la photographie et la direction d'acteurs sont excellentes, la palme revenant à Sterling Hayden, mais Jean Hagen est très bien et la classe de Louis Calhern est remarquable, quant à Marilyn Monroe, elle assume fort bien son mini rôle. La musique (Miklos Rosja) est efficace, Un chef d'œuvre !
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    Maintes fois pompé, rarement égalé. Il faut voir ou revoir ce film pour Sterling Hayden, pour la poésie intacte de son final, pour la belle séquence d'introduction, pour le soin méticuleux qu'apporte John Huston à la psychologie de ses personnages observés sous leurs moindres coutures en privé comme à la ville, même quand elle dort.
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