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    Fedora
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    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2013
    Oui, l’histoire est abracadabrante. Oui, Marthe Keller surjoue. Oui, certaines scènes sont outrancières. Oui, ce film dégage un parfum suranné (c’était déjà le sentiment partagé au moment de sa sortie en 1978). Et pourtant, quelle cohérence et maîtrise dans le scénario et son développement. « Fedora » se dévore littéralement comme un roman de gare où la plupart des séquences sont poussées à leur paroxysme. Billy Wilder signe ici un film qui demeure parmi les plus méconnus de sa fructueuse carrière et que je place parmi ses plus grandes réussites et où des thèmes multiples et toujours contemporains y sont exposés. Sa mise en scène est prodigieuse, envoûtante. C’est du pur travail d’orfèvre, magnifiquement photographié par Gerry Fisher et illustré musicalement par le talentueux Miklos Rosza. Oui, c’est un grand classique, intemporel et dont les visions successives n'altèrent en rien son intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Fedora une grande brune, telle un fantôme, dissimulée derrière un fedora (grand chapeau), des lunettes noires et des gants blancs. Ainsi vêtue, elle évoque toutes ces stars en quête de discrétion et d'un peu d'intimité. Mais Billy Wilder est un voyeur et il nous plonge dans la sphère privée de cette femme mystérieuse, marquée et défigurée par la célébrité.
    En voyant ce film, il est impossible de ne pas penser à "Sunset Boulevard" (1950), autre chef-d’œuvre de Billy Wilder où une star du muet sombre dans la folie après que sa carrière se soit brutalement arrêtée à l'ère du parlant. "Sunset Boulevard" nous rappelle toutes ces icônes du cinéma muet qui ont sombré dans peu à peu dans l'oubli. Alors que "Fedora" (tardivement, le film date de 1978) c'est la fin du Studio system, du règne des studios hollywoodiens d'où l'apparition d'Henry Fonda (star de l'âge d'or) qui vient rendre un dernière hommage à la grande actrice que fût Fedora.
    L’œuvre du réalisateur est une sorte de mise en garde. Le cinéma à la faculté de capter la beauté, la jeunesse et de les inscrire sur la pellicule donnant ainsi accès à un semblant d'immortalité. Pourtant être acteur, avoir une belle carrière ne signifie pas devenir éternel.
    L'élégante Fedora qui dissimule ses mains derrière des gants blancs (symbole d’innocence ou encore qui signifie qu'elle ne laissera pas son emprunte dans la vie) n'est qu'une illusion. Sa voix fantomatique qui semble nous parvenir qui semble nous parvenir des limbes va dans ce sens. Et le spectateur c'est ce producteur sur le déclin, William Holden, qui en Fedora ce qu'il veut bien voir, cautionnant un monde d'apparences et de faux-semblants.
    Un film captivant !!
    Guillaume182
    Guillaume182

    131 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    Pendant un mois, dans mon petit cinéma indépendant c'est cycle Billy Wilder.

    Un réalisateur que j'aime beaucoup, mais dont il me reste encore quelques films à découvrirent.

    Ce soir je vais donc "Fedora" Un film sur actrice légendaire d'Hollywood et qui s'est retiré de l'industrie depuis un moment et qui vie dans une forteresse sur une île Grecque.

    Seulement un vieil ami, qui se trouve être un producteur de cinéma envisage de lui dernier un dernier rôle dans un film, mais il n'est pas au bout de ses surprises.

    "Fedora" n'est pas le plus célèbre des films de Wilder, ce n'est certainement pas le meilleur non-plus, mais c'est tout de même un bon film.

    La mise en scène et la narration sont très habiles. Et le scénario est plein de surprises.

    On va dire que le film est une belle illustration d'hollywood et de ses illusions.

    Les acteurs et les actrices croient à leurs légendes et souhaite la perpétuer coute que coute et pour ça il y a notamment la chirurgie et cette obsession de la jeunesse éternelle.

    L'image il n'y a que cela qui compte.

    J'ai pensé à Michael Jackson en regardant le film, je crois qu'il est surement l'un des pires exemples, quand on voit ce que la célébrité lui a fait, lui qui était et reste l'une des plus grandes star du monde.

    J'ai préféré "Fedora" à Boulevard du crépuscule.

    Fédora est encoure plus fou et montre parfaitement les dangers et la pranaoia qu'engendre Hollywood.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2013
    Un film qui n'a pas beaucoup vieilli, avec un scenario distrayant et des personnages colorés, entre la star de cinéma ultracapricieuse, l'amant vieilli, cette chère Miss Balfour, l'assistante cryptolesbienne, et l'aubergiste grec un peu stéréotypé. Une grande partie du film est tournée à Corfou, et le reste à l’Hôtel André à Paris. Un bon moment vintage garanti !
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2013
    Vu en 78, puis revu là dans sa copie restaurée (moyennement), c'est un film qu'on n'oublie pas ! En le revoyant, il me parait même meilleur qu'en 78 : scénario fascinant, superbes acteurs avec le plus de William Holden déjà vieux, à nouveau dans une histoire de vieille star, le tout rappelant le "Sunset boulevard" de 1950... Tout est parfait dans ce film, acteurs, décors (l'utilisation du musée Jaquemart-André) musique volontairement (?) désuète de M. Rosza... C'est mélancolique, nostalgique et d'une ironie plutôt amère...Belle conclusion d'une grande carrière.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 août 2013
    Fedora…c’est l’avant dernier film de Billy Wilder, réalisé en 1978, avec William Holden, Marthe Keller, mais aussi Henry Fonda, Michael York, autrement dit un casting particulièrement « classe ».
    On est dans un cinéma ultra classique, peut être un des derniers films où l’on sent la grosse artillerie, la lourdeur des caméras, des décors, de la mise en scène, du cinéma comme on en faisait dans les années 50. Mais qu’importe, c’est du cinéma de très grande qualité, une histoire énigmatique comme on les aime : Fedora, c’est un peu Maria Vargas de la « Comtesse aux pieds nus », Lylah Clare du « Démon des femmes », Norma Desmond de « Sunset Boulevard », ou tout simplement Greta Garbo dont la vie a inspiré Wilder pour certaines scènes.
    Fedora a disparu des écrans, et vit recluse sur une ile en Grèce. Un producteur dans la dèche fait tout pout la retrouver, l’approcher afin de lui proposer un scénario. Elle n’a pas tourné depuis 20 ans et les temps ont bien changé…surtout à Hollywood. D’ailleurs Billy Wilder fait dire au personnage de William Holden cette phrase excellente : « C’est très difficile aujourd’hui de faire un film, le cinéma est entre les mains des barbus » ! Et je vous le donne en mille, qui sont ces barbus dont il fait allusion ? Ben les Scorcese, les Coppola, les Lucas ou autre Spielberg, ces ayatollah de cinéma qui doivent dire la même chose aujourd’hui des réalisateurs plus jeunes qu’eux ! Je recommande.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    40 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    Film magnifique sur "jeunesse et immortalité". La villa où se réfugie Fedora s'appelle Calypso, et se trouve sur une île grecque. Tout est dit... Suspense, drôlerie... Et bien sûr on retrouve l''esprit de "Sunset Boulevard".
    Loïck G.
    Loïck G.

    338 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2013
    Vision noire du septième art en forme de règlement de compte « Fedora » évoque la jeunesse éternelle à travers le mythe de la star hollywoodienne. De cette grande famille du cinéma qui n’est que façade quand les masques tombent et vous oublient. Un thème récurrent chez les cinéastes que Wilder traite avec mélancolie et nostalgie. Le décor -volontairement-tristoune confère à l’histoire toute sa dramaturgie que Marthe Keller dans le rôle-titre endosse sobrement, avec grâce et distinction.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Magnifique Marthe Keller.
    Excellent film, mystérieux et poétique.
    Très bonne photo, mise en scène sobre, et scénario parfait.
    brunocinoche
    brunocinoche

    94 abonnés 1 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2013
    Evidemment, sur un thème proche, "Ferdora" n'atteint pas le niveau de "Sunset boulevard". Il n'empêche que le scénario malin, la mise en scène maitrisée et l'interprétation juste font de ce film un agréable spectacle. A redécouvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Le film n'est pas raté, mais est loin d'être réussi, la où Boulevard du crépuscule est un chef d'oeuvre, Fedora tombe un peu à plat. Le sujet n'est pas original, les acteurs ne sont pas mauvais, mais il manque un truc. J'ai été surprise par le retournement de situation, mais la fin traine trop en longueur, l'explication est longue, le film aurait gagné à être plus court.
    Plume231
    Plume231

    3 908 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2011
    J'ai une immense admiration pour Billy Wilder. C'est même mon cinéaste favori et je le placerais sans hésiter au même rang que les Chaplin, Kubrick et Hitchcock bien que je sache parfaitement qu'il n'a pas révolutionné le cinéma comme les trois autres. Mais franchement quel réalisateur de génie... Alors c'est avec un pincement au coeur que j'ai vu cette pénultième oeuvre. Wilder se montre nostalgique avec le cinéma du passé, amer avec celui du présent, fait référence à Garbo, à Dietrich, à la scène de bain avec Myrna Loy dans "The Barbarian" (1933), à plusieurs reprises à son monument "Boulevard du crépuscule", dirige pendant quelques minutes Henry Fonda dans son propre rôle pour ce qui est certainement le moment le plus frais et émouvant du film (la seule rencontre entre ces deux géants, snif...!!!). C'est tout ceci qui force à l'indulgence envers ce film miné de défauts. Aspect sonore un peu baclé que ce soit parfois par le montage que par la post-synchronisation de certaines répliques des deux actrices principales, quelques images un peu floues totalement indignes du cinéaste quand on voit l'élégance visuelle qui caractérisait ses oeuvres antérieures, romance avec Michael York traitée par-dessus la jambe, Marthe Keller qui montre rapidement ses limites à travers un rôle trop difficile pour elle et certaines séquences approximatives comme tournées à la sauvette. C'est loin d'être un grand, disons que c'est un bon film très malade.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 novembre 2010
    Billy Wilder nous ressort le concept de son Boulevard du Crépuscule avec une vision toujours aussi acerbe du monde du 7e Art. Hélas, la magie n'opère plus réellement, la faute à une intrigue lymphatique, une photo terne et une Marthe Keller au jeu quelque peu forcé. Il subsiste pourtant tout au long du film cette ambiance funèbre, cafardeuse, déjà palpable dans son grand frère de 1950. La Grèce y ressemble d'ailleurs à une vilaine carte postale jaunie et tous les acteurs, à l'exception de Henry Fonda dont la rafraîchissante apparition apporte un bref moment de répit, semblent errer comme des spectres dans cette entreprise. Fedora est au fond une œuvre paradoxale puisque sa morosité rebute, voire ennuie, et lui confère en même temps un cachet fascinant. Alors, grand film mélancolique ou pensum déprimant ? On ne sait trop quoi répondre mais une chose est sûre, on préférera aisément revoir Boulevard du Crépuscule, Assurance sur la Mort, Le Poison, Témoin à Charge, Certains l'aiment chaud et surtout Le Gouffre aux Chimères, sans nul doute le chef-d'œuvre de Wilder.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 janvier 2010
    Ce film sent un peu le réchauffé:
    1) Des susbtitutions d'identité peu vraisemblables.
    2) William Holden derechef, mais pas vraiment à son meilleur.
    3) Des variations sur les abus de la médecine avec un Ferrer peu nuancé,
    qui fait penser au Delon de "Traitement de choc", en moins grand- guignolesque toutefois.
    Pas la moindre émotion ne nous est communiquée par les acteurs et certainement pas par Marthe Keller, froide, appliquée.
    La psychologie des personnages est élémentaire et l'on a l'impression d'avoir vu tout cela maintes fois dans de mauvais téléfilms.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 novembre 2009
    hormis le petit mystère sur la jeunesse "éternelle" de l'actrice le film n'a pas grand chose à offrir juste un dernier petit coup de griffes usées de Wilder sur le milieu du cinéma et ceux qui l'entoure.
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