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    Fedora
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    63 critiques spectateurs

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    Alasky
    Alasky

    358 abonnés 3 437 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2017
    On est loin du chef-d'oeuvre Sunset Boulevard du même réalisateur, mais ce film y fait écho et on retrouve avec plaisir William Holden et le Hollywood fascinant, la touche mélancolique et nostalgique de toute une époque, le tout dans de supers décors.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    598 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2016
    Malgré le soin et la qualité de la mise en scène, c’est un des 27 films de Billy Wilder parmi les moins enthousiasmants. Le scénario et le coté sombre du jeu des acteurs en sont les premières causes. Vient ensuite le choix des flashbacks fort réussis du point de vue cinéma mais qui rendent la partie finale du présent d’une lourdeur inhabituelle. Cette histoire est trop compliquée, elle est pire que la réalité ce qui est extrêmement rare en dehors des films fantastiques. Ce huis clos entre les 5 personnages importunés par Barry Detweiler a tout de kafkaïen et sied mal à Wilder. De plus, William Holden 59 ans prématurément vieilli, est dérangeant pour ses admirateurs car il est impossible d’oublier ses 32 ans de ‘’Sunset Boulevard’’. Je suis surpris que Wilder qui fait attention à tout n’est pas pensé à cela.
    cylon86
    cylon86

    2 539 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2016
    Avant-dernier film de Billy Wilder, "Fedora" peut se voir comme le prolongement de "Boulevard du crépuscule" dans lequel William Holden tenait également le rôle principal masculin. Ici, il est question d'un producteur de cinéma débarquant à Corfou pour proposer à la célèbre actrice Fedora de reprendre les chemins des studios de cinéma pour jouer dans une nouvelle adaptation de "Anna Karénine". Mais Fedora semble enfermée sur une île avec une comtesse inquiétante, un médecin alcoolique et une gardienne autoritaire. Pourquoi donc tout ce mystère autour d'elle ? Que lui est-elle arrivée ? La vérité, cruelle, sera bien évidemment exposée plus tard. Avec ce film, Billy Wilder se pare du cynisme mordant qu'on lui connaît et dénonce avec force le star-system et les stars qu'il forge, avec leurs rêves, leur vanité et leur course contre le temps pour rester au firmament. Tout en crachant sur le nouveau cinéma qui émergeait à l'époque, critiquant ces "barbus et leurs caméras légères" (autrement dit Scorsese, De Palma, Spielberg et compagnie) puisqu'avec son talent et sa filmographie conséquente, il pouvait se le permettre. Récit cruel paré de mélancolie, charge féroce contre ces actrices prêtes à tout pour assurer leur mythe, "Fedora" est une œuvre peut-être trop cruelle pour être autant appréciée que "Boulevard du crépuscule", délaissant l'ironie pour mieux appuyer son propos. Mais l'ensemble ne manque pas de qualité, regard lucide sur le monde d'Hollywood (Mankiewicz et sa "Comtesse aux pieds nus" ne sont pas loin) et son star-system qui fascine autant qu'il repousse. Du grand art que Wilder maîtrise parfaitement, glissant toujours quelques jolies piques çà et là.
    loulou451
    loulou451

    121 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Le dernier film de Billy Wilder est un nouvel hommage au cinéma dont l'intrigue rappelle étonnament celle de "Boulevard du crépuscule". Une fois encore, le réalisateur d'"Irma la douce" ou d'"Assurance sur la mort" revisite l'envers du décor du cinéma hollywoodien. Certes, tout cela passe par une flopée de bons sentiments, mais l'ensemble peine à convaincre véritablement, la faute à un scénario mal maîtrisé et à une intrigue mal ficelée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 août 2015
    Fedora est un grand film, voire peut-être même un chef d'oeuvre. Sous prétexte d'un immense flash-back rappelant la grandeur d'une star fictive, le scénario revisite l'âge d'or d'Hollywood. Tout est là : le drame de cette femme prisonnière d'un visage, la mélancolie d'une époque perdue, les souvenirs d'un amour éphémère mais inscrit à jamais, l'égoïsme d'une star, les difficiles conciliations entre sa carrière et sa fille. Le scénario est superbe. Billy Wilder s'en est parfaitement accommodé et nous propose une narration morcelée entre présent et passé, où tout finit par s'articuler autour du corps défunt de l'éphémère mais éternelle Fedora. Les décors et l'interprétation sont fantastiques, et Wilder signe son départ avec un quasi chef d'oeuvre dont plus d'un cinéaste aurait rêvé. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    excellent film de Billy Wilder, l'un de ses derniers films, ici le mythe de Greta Garbo y est traité sous le couvert d'une grande star d'Hollywood qui se retira loin des projecteurs et qu'un vieux producteur veut ressusciter sans savoir ce que cache cette retraite ; tout comme dans Sunset Boulevard, Wilder rend hommage aux stars déchues du cinéma que tout le monde a oubliées une fois sorties du faisceau des projecteurs
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Billy Wilder revisite le mythe perdu de la star déchue près de trente ans après boulevard du crépuscule Mais en faisant un film en 1978 de la même manière qu'il l'avait réalisé dans les années cinquante sans tenir compte des évolutions qu'a connu le cinéma et la société, il nous livre un film hors d'âge et à l'esthétique désuète. Marthe Keller en jouant notamment comme les actrices des années cinquante perd toute la vivacité qui caractérise habituellement son jeu et rend son personnage de star terne et sans charisme A l'image de ses personnages de stars vieillissantes et dépassées par leur époque , Billy Wilder, auteur de chef d'œuvres mythiques ,réalise son film de trop à une époque qui n'est plus la sienne. le film arrive cependant à nous toucher comme un chant funèbre (il s'agit je crois de son dernier film)
    landofshit0
    landofshit0

    277 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Billy Wilder réalise son avant dernier film,son sujet est le même que celui de Sunset Boulevard. Deux films qui présentes certaines similitudes mais qui ne sont pas traité d’identique façon. Si Wilder à gardé son regard acide il est moins ironique et les répliques sont moins drôles. Quand à l'image c'est celle d'une autre époque,elle est nettement moins soignée et belle que dans les grandes heures du cinéaste. Fedora démonte le star système et sa course à l'éternel jeunesse à la manière du polar. Sans être le meilleur film de Wilder le réalisateur n'a rien perdu de son efficacité à raconter un récit,c'est bien là l'essentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Bien que culte, le film m'a légèrement déçu. Certes tout au long, il pousse le spectateur à la réflexion sur l'usine à rêves hollywoodienne. Arrivé au crépuscule de sa carrière, Wilder véritable panthéon du 7ème art, nous convie aux funérailles du cinéma de manière assez originale. La première partie est amusante et intrigante, la structure narrative est bien travaillée. William Holden est excellent et interprète un personnage fascinant, c'est réellement le véritable point fort du film. La deuxième partie, plus convenue, se base sur des flash-back intéressants mais qui constituent à eux-seuls cette dernière partie qui se veut logiquement plus ennuyeuse. Dommage que l'on s'ennuie alors que l'argument était intéressant. A film à voir tout de même.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    271 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Cette Fedora n'a bien sûr rien à voir avec la pièce de Victorien Sardou, adaptée au cinéma en 1916 et en 1942. Le film s'inspire d'une nouvelle de Tom Tryon, ex-acteur devenu écrivain, dont la littérature avait déjà inspiré Robert Mulligan, en 1972, pour la réalisation de L'Autre (The Other). Billy Wilder avait probablement vu dans la nouvelle de Tryon une occasion de raviver les thématiques de son chef-d'oeuvre, Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard), et ainsi de relancer sa carrière plutôt sur le déclin. Comme dans Boulevard du crépuscule, il est en effet question ici d'une ancienne star hollywoodienne, de sa grandeur et de sa décadence, de son âge... Mais autant Wilder avait réussi, en 1950, à ruser pour produire sa première satire d'Hollywood au sein même d'Hollywood, autant, en 1978, il n'a pas pu refaire le coup. Faute de financement aux États-Unis, il s'est appuyé sur une coproduction franco-allemande pour flinguer, à distance, l'univers du cinéma états-unien et son star-system. Un univers de faux-semblants, de fausse magie, de fausses légendes, qui fabrique des idéaux impossibles (l'éternelle jeunesse) et des monstres à la fois égocentriques et schizophréniques. En témoigne l'histoire de cette Fedora, marquée par quelques excès en matière de chirurgie esthétique et quelques abus dans sa relation avec sa fille. Manipulation, illusion médiatique, piège identitaire... Le scénario est assez mystérieux et maintient la curiosité en éveil tout du long. La mise en abyme s'avère elle aussi intéressante, sans renouer malheureusement avec la subtilité cinglante et la puissance dramatique de Boulevard du crépuscule. Quelques éléments romanesques tirés par les cheveux (concernant le physique et l'âge des protagonistes), quelques maladresses de narration (rien n'oblige le personnage de la comtesse à se confesser au producteur de cinéma) et quelques effets mélodramatiques appuyés (notamment via la musique) font de cette Fedora une oeuvre inférieure à son aïeule de 1950. Cet avant-dernier long-métrage de Wilder (avant Buddy Buddy, 1981) mérite cependant le coup d'oeil pour son regard critique, associé à une élégance de toujours en matière de réalisation.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    67 abonnés 777 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2021
    on (croit) connaitre la fin dès la début…mais la recherche de l'éternelle jeunesse pour une diva hollywoodienne est une quête périlleuse et sans fin. Un thème favori chez Wilder abordé dans Sunset Boulevard: l'important pour la star est que les caméras soient braquées sur elle et que le public l'adule, les barrières entre la vie, la scène, la mort, le quotidien n'existent plus. Très belle symbolique de l'isolement mental dans l'ile privée face à Corfou, où se passe la majorité du film.
    Une histoire très actuelle finalement TV décembre 2014
    la vision en grand écran ne rajoute pas grand chose et le jeu de Marthe Keller reste honorable sans plus, empêchant une totale adhésion à cette histoire encore une fois merveilleusement racontée par Wilder. Le fétichisme des gants blancs, la brève apparition lumineuse de H. Fonda contribuent à dresser un portrait caustique des stars déchues. Cinéma 2 - aout 21
    Jahro
    Jahro

    56 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2015
    Commençons par remercier Arte, qui m’aide à combler ma culture pour le moins parcellaire du multi-oscarisé Wilder. C’est ici son avant-dernier film, et il arrive près de vingt ans après la célèbre Garçonnière ou encore le classique Certains l’aiment chaud. En presqu’un demi-siècle de carrière, vous pensez comme il en a vu, qu’il a des choses à dire, alors il raconte. Parfois amusé, souvent amer, il décrit l’envers des tournages, la voracité d’Hollywood, la vie après consécration, le besoin de briller, le jeunisme tout puissant. Sorti à l’orée des 80’s, Fedora parait déjà démodé, comme le serait une vieille dame perdue dans un monde renouvelé ; mais elle a du talent, cette vieille dame là, en tout cas son amant en a – l’art du cadrage, l’élégance de la mise en scène, où trouver les meilleurs acteurs, comment les conduire à se transcender. Malgré le tour invraisemblable, mais sans doute nécessaire, que prend le script à son milieu, on a plaisir à suivre cette histoire de starlette à la fois glorieuse et déchue, envoûtés par l’atmosphère mystique qui couve les occupants de la villa. Ah, je suis content : une initiation réussie à la filmographie d’un grand. La suite !
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    207 abonnés 1 915 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    Sans doute, ce film n'est pas à la hauteur du Boulevard du crépuscule, sur le même thème, du même Billy Wilder. Il atteste tout de même du talent du réalisateur de Certains l'aiment chaud. Certaines scènes sont sans doute mauvaises, comme celles de l'hôtelier grec, concentré de paternalisme américano-centriste, où celle où Holden se relève tout guilleret après avoir reçu un coup de barre de fer sur la tête. Mais l'ensemble dégage un parfum de mystère et un charme vénéneux et les dialogues sont féroces. Même si les satires de l'univers hollywoodiens peuvent lasser, celle-ci se regarde avec un certain plaisir, à condition d'entrer dans le jeu.
    Top of the World
    Top of the World

    70 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    N'ayant pas vu "Sunset Boulevard", je ne pourrai pas comparer ces deux films de Billy Wilder aux thématiques apparemment voisines. Mais on peut affirmer en tout cas que l'influence de "La comtesse aux pieds nus" (pour sa narration polyphonique et ses personnages) et celle de "Vertigo" ( pour son twist scénaristique) planent sur cette histoire d'une star de cinéma retirée des écrans (un rôle-titre idéalement incarné par Marthe Keller) dont plusieurs flash-backs retracent la vie tumultueuse après son suicide. Un producteur fauché (William Holden, impeccable) se souvient notamment de sa tentative de relancer leurs carrières respectives. C'est ce personnage qui sert de médiateur entre le film et le spectateur : il n'est pas un héros, seulement un témoin de l'histoire du cinéma, du passage de l'âge d'or des studios au Nouvel Hollywood des 70's. Wilder lui-même médite sur sa place dans ce nouveau système alors que ses plus belles années sont derrière lui. Il le fait avec une mélancolie désenchantée mais jamais déprimante. L'oeuvre reste toujours fluide, lumineuse, traversée par une ironie cruelle et un humour satirique. Riche sur le fond, élégant dans la forme, "Fedora", malgré un léger manque d'intensité, est un film à la beauté envoûtante.
     Kurosawa
    Kurosawa

    590 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2014
    Un film construit en deux parties: d'abord un suspense étrange où Dutch, un producteur de cinéma américain tente de retrouver la grande actrice Fedora pour lui proposer un nouveau rôle; puis un récit en flashback qui explique le coup de théâtre ayant lieu après une heure de film. Billy Wilder, avec une mise en scène classique et d'une rare élégance, rend à la fois hommage au cinéma et plus particulièrement au métier d'actrice tout en retravaillant le fameux thème de la peur de vieillir. Fort d'une écriture subtile et d'une interprétation remarquable (Marthe Keller et William Holden magnifiques), le film passionne et devient de plus en plus mystérieux. En effet, "Fedora" ne se contente pas d'une simple intrigue qui consisterait à savoir si l'actrice acceptera le rôle, mais se permet de changer de tons en devenant extrêmement sombre et de casser le point de vue principal en même temps que la structure narrative soit malmenée. Fascinant et déroutant, un film à l'atmosphère crépusculaire qui compare Hollywood à la figure du diable, entité qui pourchasse sans relâche ses comédiens pour les hanter et les convaincre que leur gloire est éternelle.
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