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JuLieNSauReL
9 abonnés
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3,5
Publiée le 11 septembre 2013
Dans la lignée de "Sunset Boulevard", une actrice soixantenaire vivant sur une île paradisiaque personnalise toute une conception du cinéma (le Hollywood des années 40-50). Or si le scénariste interprété par William Holden était courtisé par l'actrice sur le déclin dans "Sunset Boulevard", c'est son personnage de producteur qui est à présent dépassé par les "jeunes barbus" des années 70 (Spielberg, Coppola, De Palma, etc.) et séduit par Fedora, figure plurielle qui hante le film comme la Mort. Là aussi, le film commence presque par la fin - le suicide de Fedora à la Anna Karénine - et devient un immense flashback. Or pour expliquer le geste de l'ancienne vedette, Wilder a choisi de recourir à une succession de mini flashbacks qui s'alternent autour du cercueil où ses admirateurs et sa famille se recueillent (gageons qu'il y aurait pu y avoir des expédients plus inspirés). Cela rend la seconde partie du film rhétorique et pesante, annulant tout effet de suspense et toute profondeur psychologique (c'est l'anti-Hitchcock). La portée symbolique, en revanche, reste intacte et stimulante, nous sauvant ainsi de l'ennui.
hormis le petit mystère sur la jeunesse "éternelle" de l'actrice le film n'a pas grand chose à offrir juste un dernier petit coup de griffes usées de Wilder sur le milieu du cinéma et ceux qui l'entoure.
Un film formidable sur une actrice recluse et toute la vérité sur sa vie. Tout Hollywood est évoqué mais on y reste intimiste dans cette île où le secret ne tarde pas à éclore. Un drame subtil et en même temps passionné.
Après Boulevard du Crépuscule, Billy Wilder livre un nouveau cri de désespoir de star hollywoodienne vieillissante. Fedora est moins crédible que son illustre prédécesseur, malgré un scénario malin, et des flash-backs bien intégrés à la trame principale. La recherche de la jeunesse éternelle est le thème d'un film à la fois grandiose mais qui ne porte jamais l'émotion au sommet.
Trente ans après “Sunset Blvd”, Billy Wilder signe un nouveau drame romanesque (mais moins fou) qui jette un regard cinglant sur l’obsession Hollywoodienne de la jeunesse éternelle, à travers le destin tragique de Fedora, dont la figure est influencée par Greta Garbo.
Avec "Fedora" Billy Wilder prouve encore une fois l'excellence de son cinéma qui repose pour beaucoup sur la qualité d'écriture du scénario. On retrouve un peu les thèmes déjà développés dans le très bon "Boulevard du crépuscule" de 1951 avec une dimension hitchcockienne en plus. La deuxième partie du film, après le point de bascule de l'histoire auquel je ne m'attendais pas, est toutefois moins prenante puisqu'elle va expliquer les choses et que le suspense et la tension vont du coup en disparaitre. "Fedora" n'en demeure pas moins un très bon film.
Je n’ai pas accroché, à cause d’une large première partie un peu indigeste : Fedora est enfermée dans une villa de Corfou, surveillée en permanence, et on ne comprend pas cette paranoïa qui éloigne un producteur américain, incarné par William Holden, qui cherche à faire revenir en pleine lumière la grande Fedora. Puis tout s’éclaire, après un long moment, et le film devient intéressant. On ne dévoilera pas ici les ficelles, mais la fin mérite un « pas mal » voire « bien » après une première partie plutôt mauvaise. J’ai bien aimé retrouver Marthe Keller.
L'avant-dernier film de Billy Wilder retrace la mystérieuse vie de Fedora, star hollywoodienne vivant reclue sur une petit ile Grecque, avant son décès tragique (présenté dès la 1ère minute du film). L'occasion de profiter de la magnifique localité : une plongée dans les années 70 dans un écrin on ne peut plus photogénique. A travers les pérégrinations d'un producteur déterminé à faire sortir Fedora de sa retraite, on découvre une situation complexe et troublante : de quel mal souffre la star ? Est-il libre de ses mouvements ? Quel est le secret de sa jeunesse quasi-éternelle ? Des questions qui trouveront leur réponse dans de longues séquences de flashback qui ont assez mal vieillies. Le film et sa narration ont pris un sacré coup de vieux, et même l'interprétation laisse parfois à désirer. Fedora se réserve donc à un public averti et aux fans du légendaire réalisateur.
Quelle déception ! Les miracles – son précédent film sur le même sujet, Boulevard du crépuscule – n’ont lieu qu’une fois. Ce remake n’a rien de son frère aîné, un des chef-d’œuvre de Wilder. L’histoire est d’autant plus abracadabrante que le casting n’est absolument pas crédible mais ce n’est pas de la faute des acteurs, qui essayent de sauver le film. C’est curieux comme les critiques (français) ont été indulgents avec ce film médiocre ! Ils ont dû confondre avec l’autre ! Vingt-huit ans entre les deux… tout se fane !
Avant-dernier film de Billy Wilder, "Fedora" peut se voir comme le prolongement de "Boulevard du crépuscule" dans lequel William Holden tenait également le rôle principal masculin. Ici, il est question d'un producteur de cinéma débarquant à Corfou pour proposer à la célèbre actrice Fedora de reprendre les chemins des studios de cinéma pour jouer dans une nouvelle adaptation de "Anna Karénine". Mais Fedora semble enfermée sur une île avec une comtesse inquiétante, un médecin alcoolique et une gardienne autoritaire. Pourquoi donc tout ce mystère autour d'elle ? Que lui est-elle arrivée ? La vérité, cruelle, sera bien évidemment exposée plus tard. Avec ce film, Billy Wilder se pare du cynisme mordant qu'on lui connaît et dénonce avec force le star-system et les stars qu'il forge, avec leurs rêves, leur vanité et leur course contre le temps pour rester au firmament. Tout en crachant sur le nouveau cinéma qui émergeait à l'époque, critiquant ces "barbus et leurs caméras légères" (autrement dit Scorsese, De Palma, Spielberg et compagnie) puisqu'avec son talent et sa filmographie conséquente, il pouvait se le permettre. Récit cruel paré de mélancolie, charge féroce contre ces actrices prêtes à tout pour assurer leur mythe, "Fedora" est une œuvre peut-être trop cruelle pour être autant appréciée que "Boulevard du crépuscule", délaissant l'ironie pour mieux appuyer son propos. Mais l'ensemble ne manque pas de qualité, regard lucide sur le monde d'Hollywood (Mankiewicz et sa "Comtesse aux pieds nus" ne sont pas loin) et son star-system qui fascine autant qu'il repousse. Du grand art que Wilder maîtrise parfaitement, glissant toujours quelques jolies piques çà et là.
On est loin du chef-d'oeuvre Sunset Boulevard du même réalisateur, mais ce film y fait écho et on retrouve avec plaisir William Holden et le Hollywood fascinant, la touche mélancolique et nostalgique de toute une époque, le tout dans de supers décors.
J'ai vu un film... qui est à lui seul un concentré de l'histoire du cinéma et qui montre la face cachée (et pour cause d'Hollywood...). On est littéralement subjugué par la profondeur de l'histoire et par toutes les pistes par lequel passe le spectateur.Les scénario est brillant et le message puissant. On alterne les époques, les perspectives, les personnages et le tableau qui se dresse est particulièrement troublant, fort et émouvant. La réalisation est brillante et les comédiens littéralement habités par leurs personnages... J'ai vraiment aimé être baladé pendant tout le film... Et le mot est faible. Une vraie fable sur la mise à bas du rêve hollywoodien... A voir et à revoir.
Le dernier film de Billy Wilder est un nouvel hommage au cinéma dont l'intrigue rappelle étonnament celle de "Boulevard du crépuscule". Une fois encore, le réalisateur d'"Irma la douce" ou d'"Assurance sur la mort" revisite l'envers du décor du cinéma hollywoodien. Certes, tout cela passe par une flopée de bons sentiments, mais l'ensemble peine à convaincre véritablement, la faute à un scénario mal maîtrisé et à une intrigue mal ficelée.
Une belle œuvre dynamique spontanément pour ce classique du cinéma hollywoodien, il y a toujours quelque chose chez ses films brillants étoilés, tel le boulevard du crépuscule, le coucher du soleil s’est abattu sur la Star muette silencieuse has been. De la Croisette de Cannes à Deauville « Spécial hamburger French fries mayonnaise poivre aïoli béarnaise » américain voilà voici gala VSD magazine Paris Match dévoile les dessous de la decadence descendante démodée jeans Levi’s.
Le barbier 💈et coiffeur d’un nouveau genre au XXème siècle décroissante, la folie des grandeurs précipite une retraite anticipée santé dégradée, Notre Dame of Paris immortalisée sur la pellicule anthologie dans un bistrot bar restaurant Francilien. Le Parisien œuf poché, plus l’on avance dans ce temps incliné 1978 avant dernière première réalisation déclinée comeback production d’actrice, l’Oscar affrété président du jury lui-même Fonda elle a eue et ne suffisait son égo démesuré.
La chirurgie ravage l’esprit dans un corps malade, délaissant les exercices pour l’occuper, par la célébrité démodée, certains l’aiment chaud écervelés imitent Marylin Monroe blondes artifices travesties, nous embarquons en Europe payée par cette diva Fedora. L’attrait sur-côté méditerranéen grec de son style, vous avez de beaux yeux foncés dans ce pays d’aristocrate national.....!!! Et un sens inné de la mise en scène, pour sa sortie du théâtre forum ancien hellène spectaculairement, une mort est la tragédie comptabilité.
A l’affût people interview médiatique, il fut une époque où la vulgarité pathétique acquise pourrie gâtée tirée par les cheveux potins à tout prix, monde des apparences show-business, dans la une des arènes à fauves journaux kiosques scandales ventes bénéfices. De vraie légende rien que d’y penser, Fedora la déesse panthère culte templier oracle Panthéon popularité avant-gardiste féministe, une personnalité célèbre qui en perd la tête du star system, à ne jamais oublier en ce jour du 5 mars 2020.
Distribution de chef-d’œuvre mortel éternel douceur amère sacrée, le début et la fin se rejoigne unis bien après et au-delà des âges immémoriaux, rien que du grand cinéma public connu connaisseur fan obsession tourment opération esthétique ratée.
Fedora…c’est l’avant dernier film de Billy Wilder, réalisé en 1978, avec William Holden, Marthe Keller, mais aussi Henry Fonda, Michael York, autrement dit un casting particulièrement « classe ». On est dans un cinéma ultra classique, peut être un des derniers films où l’on sent la grosse artillerie, la lourdeur des caméras, des décors, de la mise en scène, du cinéma comme on en faisait dans les années 50. Mais qu’importe, c’est du cinéma de très grande qualité, une histoire énigmatique comme on les aime : Fedora, c’est un peu Maria Vargas de la « Comtesse aux pieds nus », Lylah Clare du « Démon des femmes », Norma Desmond de « Sunset Boulevard », ou tout simplement Greta Garbo dont la vie a inspiré Wilder pour certaines scènes. Fedora a disparu des écrans, et vit recluse sur une ile en Grèce. Un producteur dans la dèche fait tout pout la retrouver, l’approcher afin de lui proposer un scénario. Elle n’a pas tourné depuis 20 ans et les temps ont bien changé…surtout à Hollywood. D’ailleurs Billy Wilder fait dire au personnage de William Holden cette phrase excellente : « C’est très difficile aujourd’hui de faire un film, le cinéma est entre les mains des barbus » ! Et je vous le donne en mille, qui sont ces barbus dont il fait allusion ? Ben les Scorcese, les Coppola, les Lucas ou autre Spielberg, ces ayatollah de cinéma qui doivent dire la même chose aujourd’hui des réalisateurs plus jeunes qu’eux ! Je recommande.