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H. Osborne
6 abonnés
37 critiques
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4,0
Publiée le 23 juin 2014
Fedora, c’est Marylin. C’est Heath Ledger. C’est Kidman, Woodward ou Downey Junior. Fedora c’est un peu nous, aussi. Mais Fedora, c’est Hollywood, surtout. Dans toute sa splendeur, et son implacable marche en avant.
Billy Wilder réalise son avant dernier film,son sujet est le même que celui de Sunset Boulevard. Deux films qui présentes certaines similitudes mais qui ne sont pas traité d’identique façon. Si Wilder à gardé son regard acide il est moins ironique et les répliques sont moins drôles. Quand à l'image c'est celle d'une autre époque,elle est nettement moins soignée et belle que dans les grandes heures du cinéaste. Fedora démonte le star système et sa course à l'éternel jeunesse à la manière du polar. Sans être le meilleur film de Wilder le réalisateur n'a rien perdu de son efficacité à raconter un récit,c'est bien là l'essentiel.
Un film très particulier. c est un peu dans la meme veine que Sunset Boulevard (Billy Wilder aussi). il faut rentrer dedans rapidement sinon le film est un peu space.
les bonus du Blu Ray sont excellents et les interviews evoquent l echec de ce film à sa sortie.
Une adaptation relativement fidèle, quoique assez libre, de la nouvelle de Thomas Tryon, qui retranscrit assez bien le côté mystérieux de l'intrigue dans sa première partie. Marthe Keller, au sommet de sa beauté, est somptueuse dans le rôle de Fedora. L'histoire tragique de cette terrible supercherie est servie par une musique non moins dramatique et mystérieuse à souhait. Par ailleurs, "Fedora" aborde avec justesse le sujet du star system : la célébrité, comment rester jeune à tout prix... et à quel prix, justement !
excellent film de Billy Wilder, l'un de ses derniers films, ici le mythe de Greta Garbo y est traité sous le couvert d'une grande star d'Hollywood qui se retira loin des projecteurs et qu'un vieux producteur veut ressusciter sans savoir ce que cache cette retraite ; tout comme dans Sunset Boulevard, Wilder rend hommage aux stars déchues du cinéma que tout le monde a oubliées une fois sorties du faisceau des projecteurs
Billy Wilder revisite le mythe perdu de la star déchue près de trente ans après boulevard du crépuscule Mais en faisant un film en 1978 de la même manière qu'il l'avait réalisé dans les années cinquante sans tenir compte des évolutions qu'a connu le cinéma et la société, il nous livre un film hors d'âge et à l'esthétique désuète. Marthe Keller en jouant notamment comme les actrices des années cinquante perd toute la vivacité qui caractérise habituellement son jeu et rend son personnage de star terne et sans charisme A l'image de ses personnages de stars vieillissantes et dépassées par leur époque , Billy Wilder, auteur de chef d'œuvres mythiques ,réalise son film de trop à une époque qui n'est plus la sienne. le film arrive cependant à nous toucher comme un chant funèbre (il s'agit je crois de son dernier film)
Ravie j'ai été de découvrir ce film en salle ! Un film qui n'a pas pas pris une ride (et pourtant les rides peuvent être tellement belles :) ), avec un scénario superbe et des personnages attachants. Ahhh quand même ma bonne dame, le cinéma d'antan c'était quelque chose ;)
Un film qui n'a pas beaucoup vieilli, avec un scenario distrayant et des personnages colorés, entre la star de cinéma ultracapricieuse, l'amant vieilli, cette chère Miss Balfour, l'assistante cryptolesbienne, et l'aubergiste grec un peu stéréotypé. Une grande partie du film est tournée à Corfou, et le reste à l’Hôtel André à Paris. Un bon moment vintage garanti !
Malgré le soin et la qualité de la mise en scène, c’est un des 27 films de Billy Wilder parmi les moins enthousiasmants. Le scénario et le coté sombre du jeu des acteurs en sont les premières causes. Vient ensuite le choix des flashbacks fort réussis du point de vue cinéma mais qui rendent la partie finale du présent d’une lourdeur inhabituelle. Cette histoire est trop compliquée, elle est pire que la réalité ce qui est extrêmement rare en dehors des films fantastiques. Ce huis clos entre les 5 personnages importunés par Barry Detweiler a tout de kafkaïen et sied mal à Wilder. De plus, William Holden 59 ans prématurément vieilli, est dérangeant pour ses admirateurs car il est impossible d’oublier ses 32 ans de ‘’Sunset Boulevard’’. Je suis surpris que Wilder qui fait attention à tout n’est pas pensé à cela.
Pendant un mois, dans mon petit cinéma indépendant c'est cycle Billy Wilder.
Un réalisateur que j'aime beaucoup, mais dont il me reste encore quelques films à découvrirent.
Ce soir je vais donc "Fedora" Un film sur actrice légendaire d'Hollywood et qui s'est retiré de l'industrie depuis un moment et qui vie dans une forteresse sur une île Grecque.
Seulement un vieil ami, qui se trouve être un producteur de cinéma envisage de lui dernier un dernier rôle dans un film, mais il n'est pas au bout de ses surprises.
"Fedora" n'est pas le plus célèbre des films de Wilder, ce n'est certainement pas le meilleur non-plus, mais c'est tout de même un bon film.
La mise en scène et la narration sont très habiles. Et le scénario est plein de surprises.
On va dire que le film est une belle illustration d'hollywood et de ses illusions.
Les acteurs et les actrices croient à leurs légendes et souhaite la perpétuer coute que coute et pour ça il y a notamment la chirurgie et cette obsession de la jeunesse éternelle.
L'image il n'y a que cela qui compte.
J'ai pensé à Michael Jackson en regardant le film, je crois qu'il est surement l'un des pires exemples, quand on voit ce que la célébrité lui a fait, lui qui était et reste l'une des plus grandes star du monde.
J'ai préféré "Fedora" à Boulevard du crépuscule.
Fédora est encoure plus fou et montre parfaitement les dangers et la pranaoia qu'engendre Hollywood.
Un film construit en deux parties: d'abord un suspense étrange où Dutch, un producteur de cinéma américain tente de retrouver la grande actrice Fedora pour lui proposer un nouveau rôle; puis un récit en flashback qui explique le coup de théâtre ayant lieu après une heure de film. Billy Wilder, avec une mise en scène classique et d'une rare élégance, rend à la fois hommage au cinéma et plus particulièrement au métier d'actrice tout en retravaillant le fameux thème de la peur de vieillir. Fort d'une écriture subtile et d'une interprétation remarquable (Marthe Keller et William Holden magnifiques), le film passionne et devient de plus en plus mystérieux. En effet, "Fedora" ne se contente pas d'une simple intrigue qui consisterait à savoir si l'actrice acceptera le rôle, mais se permet de changer de tons en devenant extrêmement sombre et de casser le point de vue principal en même temps que la structure narrative soit malmenée. Fascinant et déroutant, un film à l'atmosphère crépusculaire qui compare Hollywood à la figure du diable, entité qui pourchasse sans relâche ses comédiens pour les hanter et les convaincre que leur gloire est éternelle.
N'ayant pas vu "Sunset Boulevard", je ne pourrai pas comparer ces deux films de Billy Wilder aux thématiques apparemment voisines. Mais on peut affirmer en tout cas que l'influence de "La comtesse aux pieds nus" (pour sa narration polyphonique et ses personnages) et celle de "Vertigo" ( pour son twist scénaristique) planent sur cette histoire d'une star de cinéma retirée des écrans (un rôle-titre idéalement incarné par Marthe Keller) dont plusieurs flash-backs retracent la vie tumultueuse après son suicide. Un producteur fauché (William Holden, impeccable) se souvient notamment de sa tentative de relancer leurs carrières respectives. C'est ce personnage qui sert de médiateur entre le film et le spectateur : il n'est pas un héros, seulement un témoin de l'histoire du cinéma, du passage de l'âge d'or des studios au Nouvel Hollywood des 70's. Wilder lui-même médite sur sa place dans ce nouveau système alors que ses plus belles années sont derrière lui. Il le fait avec une mélancolie désenchantée mais jamais déprimante. L'oeuvre reste toujours fluide, lumineuse, traversée par une ironie cruelle et un humour satirique. Riche sur le fond, élégant dans la forme, "Fedora", malgré un léger manque d'intensité, est un film à la beauté envoûtante.
Fedora est un grand film, voire peut-être même un chef d'oeuvre. Sous prétexte d'un immense flash-back rappelant la grandeur d'une star fictive, le scénario revisite l'âge d'or d'Hollywood. Tout est là : le drame de cette femme prisonnière d'un visage, la mélancolie d'une époque perdue, les souvenirs d'un amour éphémère mais inscrit à jamais, l'égoïsme d'une star, les difficiles conciliations entre sa carrière et sa fille. Le scénario est superbe. Billy Wilder s'en est parfaitement accommodé et nous propose une narration morcelée entre présent et passé, où tout finit par s'articuler autour du corps défunt de l'éphémère mais éternelle Fedora. Les décors et l'interprétation sont fantastiques, et Wilder signe son départ avec un quasi chef d'oeuvre dont plus d'un cinéaste aurait rêvé. A voir absolument.
Vision noire du septième art en forme de règlement de compte « Fedora » évoque la jeunesse éternelle à travers le mythe de la star hollywoodienne. De cette grande famille du cinéma qui n’est que façade quand les masques tombent et vous oublient. Un thème récurrent chez les cinéastes que Wilder traite avec mélancolie et nostalgie. Le décor -volontairement-tristoune confère à l’histoire toute sa dramaturgie que Marthe Keller dans le rôle-titre endosse sobrement, avec grâce et distinction. Pour en savoir plus
Dans la lignée de "Sunset Boulevard", une actrice soixantenaire vivant sur une île paradisiaque personnalise toute une conception du cinéma (le Hollywood des années 40-50). Or si le scénariste interprété par William Holden était courtisé par l'actrice sur le déclin dans "Sunset Boulevard", c'est son personnage de producteur qui est à présent dépassé par les "jeunes barbus" des années 70 (Spielberg, Coppola, De Palma, etc.) et séduit par Fedora, figure plurielle qui hante le film comme la Mort. Là aussi, le film commence presque par la fin - le suicide de Fedora à la Anna Karénine - et devient un immense flashback. Or pour expliquer le geste de l'ancienne vedette, Wilder a choisi de recourir à une succession de mini flashbacks qui s'alternent autour du cercueil où ses admirateurs et sa famille se recueillent (gageons qu'il y aurait pu y avoir des expédients plus inspirés). Cela rend la seconde partie du film rhétorique et pesante, annulant tout effet de suspense et toute profondeur psychologique (c'est l'anti-Hitchcock). La portée symbolique, en revanche, reste intacte et stimulante, nous sauvant ainsi de l'ennui.