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greenmonkey
11 abonnés
19 critiques
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3,5
Publiée le 11 juin 2016
C'est du Hitchcock donc c'est bon. Mais la fin n'en n'est pas vraiment une. On dirait que cela a été bâclé. Le moins bon Hitchcock que j'ai vu jusqu'à présent.
Il ne se passe pas grand chose, j’attendais jusqu’à la dernière scène un rebondissement, rien, deseperément plat, on ne peut même pas dire que c’est prévisible puisque justement on s’attend à une histoire bien plus complexe que celle qui nous est servie, d’une simplicité navrante pour un film judiciaire qui ne fait qu’effleurer la culpabilité et les défaillances de la justice malgré l’enjeu de la peine de mort. J’ai trouvé les actrices justes passables, très loin des icônes que Hitchcock a imposé par la suite, seul Gregory Peck s’en tire bien. Il faut dire que les acteurs ne sont pas aidés par la psychologie approximative de leurs personnages aux réactions peu crédibles. Le peu de suspens est noyé par le découpage alternatif entre le procès et des scènes de ménage rarement touchantes. Pas de scène mémorable, aucun intérêt, du sous Hitchcock
Un film un peu différent du grand Alfred qui tient beaucoup sur l ' interprétation. La preuve que les seconds rôles sont très importants notamment le rôle de la femme de Grégory Peck qui est intense ou Charles Jourdain .
Loin dêtre un chef duvre, ce film a aussi pas mal vieilli et les comédiens, à part le juge, lexcellent Laughton, ne sont pas renversants. Lintrigue nest pas très solide non plus. Seules les images sont très réussies. Une femme est accusée du meurtre de son mari, aveugle. Lavocat chargé de sa défense tombe amoureux delle. La partie procès est plutôt bien tournée, mais lhéroïne, sensée porter tout le mystère du crime, se contente de serrer les mâchoires, jeu franchement minimaliste, tandis que le palefrenier (Jourdan) a un look de top model à la barre des témoins. Se laisse voir, donc, mais sans plus, parce quun Hitchcock ne se refuse jamais !
La maison Paradine au bord du lac fait terriblement penser à celle de Rebecca au bord de la mer. Même ampleur, même surcharge décorative, même style kitsch. Quand Louis Jourdan vient retrouver Gregory Peck dans son auberge pour lui dire combien il déteste la veuve Paradine, j'ai pensé à Laurence Olivier disant à sa jeune femme à propos de feue Rebecca : "I hated her". Ici tout se conclut lors du procès. Alida Valli, baronne de nom autrichien dans la vie, a énormément d'allure. C'est une grande actrice. Là aussi je ferai une comparaison. Quand elle dit son amour pour Louis Jourdan, et son mépris pour son amoureux transi d'avocat, elle a la même moue que quand elle envoie au peloton d'exécution le minable Farley Granger qui vient de bafouer son amour. Là, Hitchcock n'y est pour rien, c'est du Visconti dans "Senso". On a le droit de trouver ce procès un peu longuet, mais que c'est instructif, et quels acteurs : Laughton, Coburn, Ethel Barrymore, ... Louis Jourdan était considéré à Hollywood comme le modèle du séducteur à la française. Dans ce film il nous surprend agréablement par ses talents d'acteur dramatique. Peck on le connait mieux, il a eu plus de chance avec Jean Simmons dans "Les grands espaces" ou avec Audrey Hepburn dans "Vacances Romaines". Forza Gregory !
"Le procès Paradine". Tout est dans le titre. Vous voulez un film policier ? No, vous vous êtes trompés. Vous voulez des enquêtes avec des indices à la Columbo ? No ce n'est pas ça non plus. Tout le film, enfin, la grande partie du film se passe dans le procès. Donc on assiste en quelque sorte au procès. Et comme dans la réalité, c'est long, on a un peu envie de partir avant la fin. Mais heureusement c'est juste un film. Malheureusement, la fin ne nous surprend guère. On attend 120 min pour pas grand. Je mets quand même une étoile, car Gregory Peck est un grand acteur, tout comme les autres protagonistes du film qui sont excellents.
L'histoire est pas mal, cependant le film vaut le coup d'oeil grâce au suspense qu' Hitchcock arrive a nous procurer. On a l'impression d'assister à une partie d'échec dans laquelle tous les personnages sont des pions. Cependant ce n'est pas une oeuvre majeure dans la filmographie du "maître".
Un film bien surprenant (dans le mauvais sens du terme) de Môsieur Hitchcock. Les acteurs ne semblent pas pleinement impliqués dans leur rôle, ce qui se répercute au final sur la crédibilité de l'histoire qui nous est contée. Même le Maître n'a pas vraiment l'air d'avoir eu du plaisir à faire ce film, les scènes du procès en sont les parfaits exemples avec des plans guère enthousiasmants pour les yeux. Bref, un film très moyen comme Hitchcock en a rarement fait et qu'il n'est pas relativement nécessaire d'avoir vu.
Mais où est le savoir faire du maître dans ce film, où sont toutes ses obsséssions? On ne trouve que deux scènes "potables" la scène du procés et le dîner. La mise en scène est inexistante, même l'interprétation est mauvaise (surtout gregory Peck) seul Charles Laughton tire son épingle du jeu en jouant le rôle du juge intolérant. Mais bon c'est Hitchcock alors on pardonne!
Avec "Le procés Paradine", il faut bien avouer que Hitch a été en dessous de son niveau habituelle de réalisation. Le film est long, se traîne quelque peu en longueur et n'a pas les capacités et les potentialités du suspens hitchcockien habituel. Les actions à proprement parlé sont quasiment inexistantes, ce qui nuit un peu dans la filmographie du maître. Cela étant, on ne peut pas nier qu'avec ce film, Hitch joue des effets visuels du noir et blanc avec une grande maestria: il faut ainsi saluer les jeux sur la lumière, qui pose néanmoins des jalons hitchcockiens. De même, on a des topos du suspens, de l'étrange et du mystère, qui ne désservent pas le film. Il faut prendre le film pour ce qu'il est, à savoir un très bon film policier et judiciaire, où les confrontations entre les personnages sont d'une extraordinaire teneur dramatique. Il n'y a rien à reprocher au talent des acteurs, qui s'acquittent haut-la-main de leur rôle: on a droit à une très belle interprétation de Gregory Peck, qui forme un couple parfait avec Ann Todd. Pour résumer, il s'agit d'un assez bon film dans l'absolu, mais d'Un Hitchcock fort moyen. Cela dit, "Le procés Paradine" se laisse regarder avec plaisir: malgré tout, cela reste du Hitchcock !
Avec le Procès Paradine Hitchcock met en scène l’une de ses situations favorites : la femme fatale en péril… Même s’il n’est pas son film le plus réussi, il demeure agréable à suivre par l’habile mise en scène du procès et les mœurs troubles de ses personnages principaux, en dépit d’une intrigue qui tire en longueur.. Le charisme de Gregory Peck et le charme d’Ann Todd confèrent au film un indéniable cachet.
Réalisé en 1946, Paradine's case (Le procès Paradine) est peut-être, avec certains de ses premiers films, l'une des réalisations les moins hitchcockiennes d'Alfred Hitchcock. Si comme son prédécesseur, Les enchaînés, il n'est pas mené tambour battant, il s'en différencie par une chute rapide du spectateur dans l'ennui le plus total, et l'absence de mise en scène vraiment innovante.
L'intérêt du film repose sur la personnalité de certains personnages, principalement l'accusée ambivalente dont on ne sait si la froideur est celle de la sérénité de l'innocence, ou celle du diable que rien n'arrête, et du ténébreux français valet de chambre rongé par une certaine culpabilité d’avoir trahir son devoir par l’amour. Les autres caractères sont à la limite du caricatural (la femme dévouée à son mari, le juge libidineux et misogyne, en manque total d’empathie pour ceux qu’il condamne à la pendaison), voire insipides (l’avocat lui-même).
La mise en scène est d’autant plus faible qu’elle semble purement narrative. Elle comporte même une incohérence lors de l’arrivée de l’avocat au manoir, tout en douceur, le cheval trottinant, alors que la musique s’exalte… Le génie d’Hitchcock ne s’y révèle que subrepticement, comme le gros plan érotique de l’épaule dénudée de la femme dévouée, mais surtout le plan où la caméra suit le déplacement du valet dans le tribunal, tout en gardant au centre de ce plan le visage de l’accusée qui lui tourne le dos. Cette scène géniale sauve Le procès Paradine de tout le désintérêt qu’on pourrait lui attribuer.
Un film qui manque vraiment d'éclat pour un réalisateur d'envergure que fut Hitchcock. Sûrement car celui-ci n'y voyait que peu d'intérêt. L'intrigue met énormément de temps à se mettre en place, puis on assiste à une succession de plans sans vraiment de relief dans un scénario quelque peu banal. Le film souffre du manque d'espace qu'oblige une salle d'audience. On ne croit pas non plus aux sentiments de G. Peck pour l'accusée. Au final, un film longuet, toutefois regardable, mais vraiment mineur dans l'excellente filmographie de Sir Alfred Hitchcock.
Je n'ai que rarement été déçue par Hitchcock, le Procès Paradine fait partie de ces déceptions. Si la réalisation est, comme toujours irréprochable, le scénario est des plus légers. On a beaucoup de mal à se passionner pour cette histoire de meutre et pour ce procès durant lequel aveux et (pseudo) révélations nous tombent dessus comme cheveux sur la soupe et qui n'apporte, en fin de compte, pour seul et uniquement rebondissement que le suicide de Latour. De plus, Alida Valli qui incarne une héroïne censée être empreinte de mystère n'est absolument pas à la hauteur de sa tâche. Même le grand Grégory Peck a du mal à convaincre.
Un très bon film d'Hitchcock, filmé avec retenu. Le scénario est très bien construit et nous tient pendant presque 2h. Gregory Peck joue admirablement l'homme tourmenté, dont le coeur chavire pour deux femmes. Charles Laugthon impose le respect et permet de poser "les bases du film". Quant à Ann Todd, je n'ai pas accroché à son jeu, car beaucoup trop muet, et à mon sens, les emotions qu'elle aurait dûe dégager, étaient tous simplement absente.