Derniers Avis : Piège en haute mer - Page 11

Ce n'est pas le pire film avec Steven Seagal, mais ça n'a rien d'exceptionnel non plus... Un film d'action qui se laisse voir avec une pointe d'ennui. Il faut dire que niveau scénario, c'est quand même très classique.
Croisière mouvementée mais sans surprises, "Piège en haute mer" devrait néanmoins satisfaire les inconditionnels de Seagal, l'homme-qu'on-croit-qu'y-porte-un-masque-mais-non-en-fait-c'est-son-vrai-visage-c'est-juste-qu'il-est-inexpressif. A noter que "Piège à grande vitesse" ( "Under Siege 2" ) est nettement meilleur, fait assez rare pour une suite.

Dans la filmographie médiocre de Steven Seagal Piège en haute mer (et sa suite) font partie de ses rares films qui sont du niveau d'un véritable bon film d'action.
Attention, nous ne sommes pas en présence du top du genre des années 90, c'est tout de même un film rudement efficace.
Steven Seagal incarne un ancien soldat d'élite devenu cuistot pour l'armée américaine suite à un refus d'exécuter un ordre, il officie à bord de L'USS Missouri. C'est un bon cuisinier mais c'est surtout le gars que les terroristes vont craindre.
Un ancien de la CIA joué par Tommy Lee Jones secondé par Gary Busey et Colm Meaney, une galerie de gueule interprétant des méchants haut en couleur, de bons acteurs qui cabotinent un peu pour notre plus grand plaisir.
Andrew Davis assure à la réalisation de ce film d'action parfois bancal, quelques baisses de régime par moment mais une efficacité indéniable et même quelques passages sanglants.
Quand à Seagal sans être au niveau d'autres actionners de l'époque, il se débrouille tout de même. Encore mince et athlétique il est crédible dans les scènes d'action en pratiquant ses arts martiaux.
Erika Eleniak est l'élément féminin du film, avec son heure de gloire en surgissant dénudée d'un gâteau géant d'anniversaire.
Donc j'ai revu avec plaisir Piège en haute mer.

Ah les années 90 ! Après le succès de "Die Hard", la plupart des stars de cinéma d'action ont eu le droit à une version à leur sauce du classique de McTiernan. Des terroristes s'emparaient ainsi d'un avion, train, ou bateau, et notre héros au mauvais endroit au mauvais moment devait les affronter. En 1992, c'est au tour de Steven Seagal, qui incarne un ancien Navy SEAL rétrogradé cuisinier, et qui voit son navire de guerre capturé par d'infâmes crapules. Souvent considéré comme le meilleur film avec Seagal en premier rôle, et succès commercial à l'époque, "Under Siege" est pourtant un film d'action tout à fait quelconque. La réalisation est standard, le scénario aligne les clichés : méchants psychopathes (Tommy Lee Jones et Gary Busey cabotinent mais ont au moins l'air de s'amuser !), sidekick féminin tout à fait inutile, personnages lisses, séquences de crises qui n'aboutissent à rien, etc. Même l'action est relativement pauvre, n'offrant que quelques fusillades. Quant à Steven Seagal, à défaut d'être expressif, il est dynamique et physique dans son jeu et ses mouvements. Pas terrible donc, en revanche la suite est un beau nanar juteux...

Un très mauvais film qui démontre que Steven Seagal est sans doute un des pires acteurs jamais vu. Tous les clichés sont là. La femme qui montre ses seins, le héros aux gros bras et à l'humour médiocre, le vilain qui frôle la stupidité et une fin heureuse suite à une bagarre. Une formule que l'on voit très souvent.

Le meilleur film de Steven Seagal doit beaucoup à Tommy Lee Jones, savoureux en méchant complètement barré et à Gary Busey, excellent en second jaloux, ainsi qu’à une mise en scène efficace. Le scénario est aussi improbable que génial : il fallait oser transformer un as des as des Services Secrets, rompu à tous les types de combats et spécialistes des armes à feu en simple cuisinier qui, comme par hasard, est enfermé ailleurs au moment de la prise d'otage ! En même temps, ceux qui vont voir le film doivent s'attendre à ce type de scénario qui ne se prend pas au sérieux. Quant aux fans de Steven Seagal (dont je faisais partie gamin), ils seront ravis par les très bonnes séquences d’actions (les combats, les explosions…) et les répliques cultes de leur star ("j'fais aussi la cuisine"). Pas indispensable certes mais ô combien jouissif !