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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 août 2013
A Bruxelles un soir de réveillon, un photographe misanthrope dont le seul ami est un enfant, sauve de la mort une jeune désespérée. S'en suit un attachement réciproque, mais pas question qu'ils vivent heureux et etc etc.... car la vie en décidera autrement....... Même si les dialogues sont parfois maladroits, même si les situations ne sont pas toujours abouties, il y a de la tristesse, de la joie, du désespoir dans les yeux de Benoit Poelvoorde et Ariane Labed en écorchée vive a quelque chose de Marion Cotillard !..... Quand au petit Max, il nous touche en enfant un peu délaissé par une maman débordée !... A voir ne serait-ce que pour eux 3 !!!
Film triste, très noir, qui amène à avoir une véritable réflexion sur la vie et les petits bonheurs qui la constituent. Quelques longueurs en milieu de film mais l'interprétation de Benoît Poolvoerde est magistrale! Un artiste tourmenté criant de vérité !
Un film gris qui sent le tabac froid, le whisky sans glace et la mélancolie, un film dans lequel deux âmes tristes cherchent à reprendre goût à la vie, un film qui manque d'optimisme mais qui au fond tire son charme de son pessimisme et de la distance prise avec les personnages. Et si tout ça ne vous motive guère, c'est aussi et simplement l'occasion de revoir Poelvoorde sur grand écran, triste ou drôle, toujours exceptionnel.
Un film poignant, émouvant, bouleversant. Benoît Poelvoorde magistral dans cet interprétation d'artiste écorché. C'est un film qui parle de la vie, de sa cruauté parfois mais aussi des bonheurs simples qu'on peut trouver dans une rencontre, une passion, une journée à la campagne... Le genre de film qui ne laisse pas indifférent, auquel on pense encore le lendemain avec pleins de questions qui bouillonnent dans la tête, mais on peut aussi y trouver quelques réponses... spoiler: (Seul petit bémol, une happy end comme dans les contes de Matéo aurait été plus facile à supporter, mais ce qui rend ce film réaliste et encore plus poignant c'est aussi cette fin terrible.)
Tout d'abord, Une place sur la terre se pose en spectateur passif d’une belle rencontre. Cette oeuvre n’est ni hystérique, ni le genre de film où l’hyper devient préfixe à tout va. Loin d’être relaxant pour autant, Une place sur la terre s’exécute nerveusement dans une trame retenue, où les dialogues sont superflus et le récit sans but précis. Une structure à l’image du personnage d’Antoine, qui sans curiosité n’aurait pas survécu si longtemps à ce monde et sans cette nonchalante tristesse qui se dégage de son visage, ne nous aurait pas fait survivre à l’histoire. Le film a peut-être enfin permis à Antoine, le morose, de trouver sa juste place sur cette Terre. Ce quadra paumé, côtoyant alcool et dépression comme l’on côtoie sa boulangère, cet absolutiste sans concession quant à ses désirs, s’est aujourd’hui ranimé après des années de veille. Leur histoire va ainsi les sauver, les extraire de leur cocon, les conforter dans leur choix et leur montrer leur vraie nature. Celle de deux hyper-sensibles sans qui toute forme de romantisme pur serait éteinte depuis des lustres. Une honnête tranche de vie confortée par l’utilisation d’une esthétique aux couleurs franches et contrastante avec le travail photographique en noir et blanc d’Antoine. Benoit Poelvoorde y est magnifique et à la fois touchant. Je dois dire qu'il est beaucoup plus à l'aise dans le drame que dans la comédie.
Un film juste. Magnifiquement photographié. Poelvoorde est formidable et la jeune Ariane Labed se hisse à son niveau pour une merveilleuse partition à quatre mains. J'ai été touché en plein cœur par ce film.
Fenêtre sur cœur ! Avec un début intrigant, voire dérangeant, on en attendait plus du film Une place sur la terre, qui finit par devenir une comédie romantique classique. Néanmoins l'histoire est originale et le film bénéficie d'une belle mise en scène, mais c'est surtout Benoît Poelvoorde qui est impressionnant dans son rôle et qui nous captive jusqu'à la fin.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Les acteurs sont splendides: Benoît Poelvoorde est bouleversant, Ariane Labed, belle et lumineuse. La mise en scène soignée, subtile et si juste. Un très beau film pour cette rentrée!