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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 mars 2008
Ne pas comparer ce film avec Le Parrain ! L'immersion dans le milieu juif mafieux est très bien filmée, la distribution est énorme, le film un bon moment à savourer.
"Le Grand Pardon" est un drame autour d'une famille de pieds noirs ayant établi un puissance empire criminel en France. Dirigée par son chef patriarche, la famille devra affronter un gang rival, des traîtres, et divers comploteurs. Entre ce pitch, et une scène d'ouverture qui se déroule pendant une grande fête, difficile de ne pas penser au "Godfather". D'autant que le film d'Arcady semble pensé pour rivaliser avec celui de Coppola, avec quelques arcs narratifs similaires. Sauf qu'il n'en a ni le souffle, ni la profondeur. Le scénario n'est pas intéressant à suivre (une première partie qui met du temps à démarrer, des personnages typés), et les acteurs sont très inégaux. Richard Berry est relativement convaincant, et Jean-Louis Trintignant tire son épingle du jeu en commissaire rigide, mais Roger Hanin n'est pas toujours à l'aise en Vito Corleone du pauvre. Signalons une pléiade de comédiens à leurs débuts, dont Jean-Pierre Bacri, un peu risible en gangster qui se la ramène ! La réalisation offre tout de même plusieurs bonnes scènes (notamment des exécutions sanglantes dans le seconde partie), mais "Le Grand Pardon" demeure une tentative peu réussie de grand polar à la française.
La distribution pouvait donner envie, l'histoire aussi. Mais le résultat est tellement caricatural qu'il en devient risible. Il parait d'ailleurs que ce film, est la comédie préférée de Coppola
Un sous sous sous........................sous parrain réalisé et joué par des incompétents, notamment le nullissime Roger Hanin. Avoir pour rire ou pleurer. Une bouse monumentale.
Superbe film n'ayant rien à envier au parrain américain .Roger Hanin tient dans ce film son meilleur rôle . Il est toutefois déplorable que la suite soit moins réussie que le premier opus .
Alexandre Arcady a-do-re prendre de bons films américains (ici Le parrain) pour les re-tourner et ce, pour le meilleur mais trop souvent pour le pire ... ici, "l'adaptation" est grotesque, mal inspirée, presqu'une caricature dont on a surtout envie de rire. Et qui a bien pu dire à Roger Hanin qu'il pourrait être crédible dans un rôle de cappo di tutti ? Il n'impressionnerait pas un nain tétraplégique et cabotine vulgairement ... mais comment ont ils pu tourner une suite ?!?
Il paraîtrait que « Le Grand Pardon » a une réputation de « Parrain » français, ce que l'on peut d'ailleurs comprendre tant Alexandre Arcady s'est manifestement inspiré du chef-d'œuvre de Francis Ford Coppola à de nombreuses reprises. Hélas, influence ne veut surtout pas dire talent égal, ce que l'on ressent dès les premières secondes. La très longue scène du mariage en introduction est d'ailleurs un ersatz assez ahurissant du monument de Coppola, où tout paraît surligné et lourdaud, la courte apparition de Robert Hossein comprise. D'ailleurs, à plusieurs reprises on se demande si le film est censé être une parodie tant les limites du ridicule sont à plusieurs reprises explosées, à coups de répliques surréalistes et de performances d'acteurs approximatives. Car si certains ne s'en tirent pas trop mal (Bernard Giraudeau, Richard Berry, Jean-Louis Trintignant, Anny Duperey), d'autres sont en-dessous de tout, à commencer par Jean-Pierre Bacri (impossible d'imaginer une seconde que ce type créerait un personnage culte quelques années plus tard), mais surtout, SURTOUT, que dire de Roger Hanin ? Le bonhomme a de la présence, indéniablement. Mais cet accent pied-noir venu de nulle part ressemblant à une caricature de caricature, le tout doublé d'un surjeu permanent et épuisant, ce n'est juste pas possible, peu aidé il est vrai par un rôle déjà pas très subtil à la base. Mais pourquoi deux étoiles alors ? Et bien parce que malgré toutes ses casseroles plus lourdes les unes que les autres, Arcady parvient vaguement sur la durée à donner à son œuvre une allure convenable, ni très originale et encore moins habile, mais dotée d'une certaine percussion, nervosité permettant de nous sentir un minimum concerné par ces règlements de compte de plus en plus sanglants, faisant aussi la part belle à la fatalité. Après, ne nous voilons pas la face non plus : ce n'est pas du bon cinéma et on s'étonne vraiment du statut « à part » du « Grand Pardon », mais disons que cela permet de compenser un peu le désastre quasi-absolu de la première heure... Très dispensable pour autant.
J'ai vraiment eu l'impression de voir "Le Parrain" à la Française. Pour moi c'est un plagiat. Donc désolé mais je déconseille à toutes personnes de voir ce film. En plus, on est dans une logique communautaire que je n'aime pas du tout. Deux communautés s'affrontent car le seul Français du film les a monté l'une contre l'autre. Quand ils s'en rendent compte, ils s'unissent contre lui. Bref, on est dans la logique SOS Racisme (créée peu de temps après) qui vise à monter les immigrés contre les Français dits "de souche". Avec "Le Parrain", Coppola nous montrait la place de la communauté sicilienne aux USA à une certaine époque, ainsi que son mode de fonctionnement. Il y a une logique communautaire, mais c'est juste de la description. Enfin, j'ajouterais que la mafia juive ce n'est pas la mafia sicilienne. Ils ne viennent pas du même milieu, ils n'ont pas le même rapport au monde, ils n'ont pas le même parcours ... La mafia juive ne s'est pas formée dans la rue, mais au sommet de la hiérarchie sociale. Bref, ce n'est pas une mafia populaire de quartier comme peut l'être la mafia sicilienne.
Ridicule ! Du plagiat(évidement du parrain), des longueurs, de la caricature en veux-tu en voilà, crédibilité zéro pointé...
Grossier. Je crois qu'en matière de mauvais clichés, il n'en manque pas un.
Je ne peux pas énumérer toutes les inepties qui rendent ce film gauche et comique etc., deux mille caractères ne pouvant suffire à décrire l'étendu du des dégats.
Et en film français qui traite du milieu, pour mesurer l'ampleur du décalage de cette farce parodique qu'est "le grand pardon" mais qui se prend au sérieux, je vous conseille :"J'irai au paradis, car l'enfer est ici", par exemple.
Plagiat non avoué du Parrain, on se demande comment le film a évité un procès pour plagiat (preuve que le cinéma français de l époque était tellement insignifiant pour Hollywood ?) Le grand pardon réussi tout de même à susciter l intérêt grâce à sa distribution. Il fait quand même pâle figure face à son modèle les personnages sont moins recherchés et trop caricaturaux. Nombreuses scènes comme le banquet de début sont carrément pompées sur le film de Copola mais d une manière moins flamboyante. En fait si le Parrain peut être comparé à une tragédie grecque le grand pardon ressemble alors à un vaudeville à la française. L ensemble n est cependant pas désagréable à voir car sans surprise le spectateur se trouve dans une forme de confort lisse. De plus le film bénéficie des très bonnes interprétations de Bernard Giraudeau et de Jean Louis Trintignant qui mettent un peu d électricité dans tout cela et bousculent justement le côté plan plan du film.
Le cinéma français essaye piteusement de copier "Le Parrain" de Francis Ford Coppola...sauf qu'au lieu de Marlon Brando et Al Pacino on a Roger Hanin (Navarro...) et Gérard Darmon (Commissaire Bialès...) En voulant copier un inégalable monument du cinéma américain, ce film est bien souvent ridicule. Pauvre cinéma français. J'ai mis une étoile quand même, je sais pas trop pourquoi, peut-être juste parce que j'ai déja vu pire.
Un film ridicule. Les acteurs, pourtant bons d'ordinaire, cabotinent à tire larigot. Le scénariste semble avoir torché son boulot en une demi-heure, après avoir vu le Parrain de Coppola, évidemment (la scène où le commissaire surveille la villa des Bettoun ne vous rappelle rien ?). Imitez le : regardez le chef-d'œuvre du maître. Pas cette misérable copie à la française.
Ce portrait d'une savoureuse canaille, dont le charme tient à la description chaleureuse d'un clan au langage fleuri, qui vit dans le respect du dieu d'Israël et le mépris de la légalité, peut gêner quelque peu, car présenter ces bandits comme des braves gens tend à faire oublier qu'ils ont du sang sur les mains. En fait, ils sont très proches des mafieux sicilo-américains. La peinture du milieu juif et pied-noir évite la caricature de justesse, c'est juste pittoresque quand Hanin dans quelques scènes en fait un peu trop, et le film qui lorgne vers Le Parrain (la fête du début est un clin d'oeil évident au mariage des Corleone), comporte de grandes qualités, à une époque où le cinéma français n'aimait pourtant plus le cinéma populaire. La grande force de ce film est son casting magistral : en tête un Roger Hanin impérial dans une période pré-Navarro où il était encore acceptable, suivi par la composition très sobre de Trintignant en flic pugnace, Berry et Darmon excellents qui se regardent un peu en chiens de faïence, Anny Duperey superbe en poule de luxe, Robert Hossein qui fait une petite apparition de caïd finissant par amitié de longue date pour Hanin, et une flopée de comédiens épatants comme Benguigui, Bohringer, Giraudeau, Mestral ou Bacri, vraie révélation quasi comique de ce polar très réussi.
Même si le scénario est sans surprise et use de nombreux clichés, le film brille par ces excellents interprètent. Chaque personnage est admirablement joué. La réalisation d'Arcady est soignée. A voir