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Un visiteur
3,0
Publiée le 20 juin 2012
Cinq Pièces Faciles est un film assez complexe à analyser, Jack Nicholson avec tout son talent habituel campe le rôle d'un homme désabusé et qui ne sait plus comment faire pour que la vie lui paraisse moins ennuyeuse. Comparé aux autres membres de sa famille, on sent bien que Robert Dupea a une mentalité totalement différente. D'ailleurs toute cette non-chanlence et cette désinvolture éclate au grand jour dans la scène finale. Un film qui démontre la crise dans laquelle les Etats-Unis se trouvaient dans les années 70.
Le grand Jack est comme toujours très bon. Le problème pour moi, c'est ce vide scénaristique qui caractérise ce film. Je n'ai absolument pas adhéré pour cette raison. Si non, le film parvient tout de même a bien mettre en scène un personnage assez solitaire dans l'âme et qui s'emmerde dans sa vie. Nicholson parvient à bien le faire ressentir mais pour moi ça ne suffit pas.
Bon film, un peu long surtout sur la fin. Jack y joue très bien le gars intelligent et talentueux qui est devenu désabusé, nonchalant, et en même temps on sent quelque fois qu'il veut lutter contre cette voie qu'il a choisi malgré la volonté de sa famille. Film assez complexe à analyser... Très jolie bande son.
"Cinq pièces faciles"(1970)fut l'une des pièces maîtresses du Nouvel Hollywood.Rarement un film parvint à retranscrire aussi bien le désenchantement et le désir de tout plaquer d'une jeune génération américaine perdue.Bob Rafelson adopte un style très européen et précis pour suivre un anti-héros insatisfait du monde dans lequel il vit.Un gars qui a plaqué son éducation prestigieuse et ses talents de pianiste,pour devenir ouvrier pétrolier et vivre avec une serveuse de bar dans une caravane.Un pied de nez rebelle à un destin tout tracé.Seulement,un retour forçé dans le microcosme familial va le confronter à son passé et à son idéalisme bafoué.Ce n'est pas le rôle le plus connu de Jack Nicholson,et pourtant il y est fantastique.Adoptant un jeu minimaliste et saisissant,son personnage est aussi capricieux et lunatique que la mise en scène de Rafelson est méticuleuse et vaguement contemplative.Ou comment même l'homme le plus asocial et le plus individualiste du monde,se voit rattrapé par une réalité propre à décontenancer(amours déchus,liens de filiation douloureux,monde du travail impitoyable).Un homme désséché,au vide existentiel,qui ne peut que le pousser à chercher encore et encore un "ailleurs" meilleur.Eternellement d'actualité.
Le cri de liberté que semble vouloir lancer le film est atténué par le manque de personnalité de la part des personnages. On est en dessous d'un easy rider ou d'un macadam cowboy traitant du désir d'évasion ou de renouveau. Jack Nicholson fut également nettement plus éblouissant dans "profession reporter".
Film imparfait qui a du mal à prendre son envol mais qui réussit une chute vertigineuse au dernier plan du film. C'est l'histoire d'un type qui essaie d'oublier le passé, qui veut changer, qui veut être ailleurs mais qui n'y arrive pas et le film transmet bien le sentiment vécu dans ce genre de passade d'une vie, ces moments où l'on se cherche sans se chercher et où l'on voudrait être quelqu'un d'autre. Nicholson trouve ici son premier grand rôle, à la fois drôle, méchant, cynique et touchant, le monstre qui était en lui ressortait déjà à l'écran et il suffit qu'il pleure à l'écran pour nous nouer la gorge tant son jeu est juste. Mais le film n'est pas un excellent film pour autant, la faut à une première moitié de film bien trop rapide qui n'arrive pas donner le juste ton à cette histoire, entre comédie et drame. Un peu fourre tout et dur à cerner, on a l'impression d'un film simplet mais c'est une fois fini que le long métrage prend tout son sens et fait son petit effet. Dommage car il aurait pu être rangé à côté d'un certain Easy Rider qui avait la même envie de bousculer les codes de l'époque.
Excellent. Par contre je suis vraiment énervée, le synopsis d'allociné qui spoile tout le film en 3 lignes c'est abusé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un film typique du Nouvel Hollywood : porté par Jack Nicholson, acteur culte de cette période "Cinq pièces faciles" est l'histoire d'une errance, du choix qu'a fait Robert Dupea de ne pas suivre la carrière de musicien qui l'attendait pour finir ouvrier et épouser une serveuse qu'il a mis enceinte. Le personnage ne fait que fuir les institutions, la famille comme le mariage pour vivre sa propre vie qui l'amène à tromper sa femme ou à jouer du piano sur un camion de déménagement. Bob Rafelson met en scène le film avec une certaine énergie malgré l'esthétique un peu vieillotte de la photographie et malgré des inégalités, il y a de très beaux passages.
Cinq pièces faciles est un long métrage plaisant et très intelligent, nous invitant à découvrir une Amérique des seventies qui se cherche et se rejette elle même. Dans ce film, Bobby Dupea, campé par un Nicholson au sommet,simple et terriblement humain, s'oppose à sa condition sociale et fuit tout attachement. C'est donc une fuite en avant illustrée par un road trip d'un bout à l'autre des Etats Unis qu'entreprend Dupea et qui lui permettra de rencontrer un couple de lesbiennes, sa belle soeur, et son père malade, pour finalement se découvrir lui même. Ce film nous laisse quelques scènes d'anthologies (la serveuse au restaurant, le piano sur l'autoroute, la scène finale, ...), et constitue le premier grand rôle de l'acteur représentatif de toute une génération, Jack Nicholson. En un mot, un film capital et toujours d'actualité.
Bob Dupea est un homme perdu. Perdu entre ses origines bourgeoises, qu'il rejette et la pauvre vie qu'il tente de mener aux côté de la naïve Rayette. Pourtant, l'état physique de son père l'oblige à renouer avec ses origines. Jack Nicholson, au comportement éternellement imprévisible, livre une nouvelle fois une belle prestation. Bob est violent, s'en prend à tout le monde et même à lui même...
Jack Nicholson plus sauvage que nature, dans un rôle lui allant comme un gant : l’anti héros impulsif, rêvant de liberté, ravagé pour ses démons. Enterré dans une vie qui ne lui ressemble pas, Robert Dupea este sous tension, et explose de machisme en faisant peu de cas de sa petite amie, la bien brave Raynette. C’est en revenant vers sa famille que la vraie nature de l'homme est mise à jour. Terrible!
Un film culte des années soixante-dix qui n’a pas pris une ride. Les relations entre les êtres sont d’une justesse étonnante pour Bob Rafelson, cet auteur mineur qui, en dehors de ce film, n’a pas réalisé une seule vraie œuvre... c’est peut-être cela qu’on appelle l’œuvre d’une vie ! Les relations familiales avec la fraternité féroce, la filiation et la paternité (les yeux du père paralysé !), les amours adultères, les amours égarées, les amours condamnées… Sobre, sans les tics grimaçants qu’il adoptera plus tard, Jack Nicholson est prodigieux dans le rôle principal de ce fils de famille surdoué qui abandonne tout pour ne pas sombrer dans un sillon trop profond pour lui. A ses côtés, Karen Black et Susan Anspach sont parfaites dans des rôles quasi symétriques. Le rythme de la mise en scène est lent mais adapté à cette chronique d’une Amérique vue à travers un prisme qui est de toute évidence influencé par la culture européenne. Le scénario est admirablement construit et la musique discrète accompagne idéalement cette œuvre délicate au goût parfait.
Tout l'intérêt de ce road-movie tient uniquement sur les épaules de ce formidable acteur appelé Jack Nicholson, qui a eu la première d'une longue série de nominations à l'Oscar pour son rôle dans ce film. L'acteur brille dans chaque scène, et la séquence où il s'énerve auprès d'une serveuse est sans conteste un de ses sommets. Autrement, rien de bien original à l'horizon. On a le droit aux plus grands lieux communs du genre : rebelle qui n'a pas envie de se plier au mode de vie qu'on lui impose (bon jusqu'ici ça va parce que c'est le truc généralement toujours obligé des road-movies !!!), le retour foireux dans le milieu familial, la figure paternelle qui était autoritaire, une liaison avec une personne qui pense différemment, des milieux où règne la grisaille... Bref du vu et du revu pour ce film qui serait tombé aux oubliettes sans la présence de son acteur (de génie !!!) principal.