Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 3 avril 2012
Film imparfait qui a du mal à prendre son envol mais qui réussit une chute vertigineuse au dernier plan du film. C'est l'histoire d'un type qui essaie d'oublier le passé, qui veut changer, qui veut être ailleurs mais qui n'y arrive pas et le film transmet bien le sentiment vécu dans ce genre de passade d'une vie, ces moments où l'on se cherche sans se chercher et où l'on voudrait être quelqu'un d'autre. Nicholson trouve ici son premier grand rôle, à la fois drôle, méchant, cynique et touchant, le monstre qui était en lui ressortait déjà à l'écran et il suffit qu'il pleure à l'écran pour nous nouer la gorge tant son jeu est juste. Mais le film n'est pas un excellent film pour autant, la faut à une première moitié de film bien trop rapide qui n'arrive pas donner le juste ton à cette histoire, entre comédie et drame. Un peu fourre tout et dur à cerner, on a l'impression d'un film simplet mais c'est une fois fini que le long métrage prend tout son sens et fait son petit effet. Dommage car il aurait pu être rangé à côté d'un certain Easy Rider qui avait la même envie de bousculer les codes de l'époque.
Un pianiste en rupture de ban avec son instrument, sa famille, sa petite amie et finalement lui-même. Le mal de vivre à l'américaine dans les seventies. Le jeu naturel de Nicholson sur qui tout repose ne suffit pas à éviter l'ennui.
Un film étrange à placer quelque part entre "Géant" et "Easy rider" sans toutefois en atteindre l'ampleur et la beauté artistique. Jack Nicholson livre là une prestation tout à fait solide, moins folle mais tout aussi profonde qu'à ses habitudes. Quelques très bonnes scènes, une atmosphère prenante. Une découverte sympa.
L'anti rêve américain avec son ambiance maussade. 1970 Janis et jimi ont tiré leur révérence et woodstock c'est déjà du passé. Le sujet du film n'a pas de rapport avec ça mais c'est le sentiment qu'il me laisse.
dans le même genre, trente ans plus tôt, que "de battre mon coeur s'est arrêté", sauf qu'à la prétention, au creux et au parisiannisme d'audiard, nous avons droit ici à l'humilité, la sobriété et une vraie réflexion. jack nicholson dans son meilleur rôle, peut-être, est totalement crédible en ex-bourgeois pianiste qui a rejeté les conventions, l'hypocrisie et l'ennui, et s'abîme dans une vie toute aussi nulle d'ouvrier décadent. un film d'une noirceur absolue mais qui émeut et fait réfléchir, à l'inverse du film de jacques audiard qui sombre dans la vanité et le clinquant.
Je mets trois étoiles parce-que c'est un film touchant , intelligent et que Jack Nicholson y est comme à chaque fois très impressionnant , mais il est extrêmement blazant personne ne pourra le nier ; Il y a des moments forts ( le piano dans l'embouteillage , le discours philosophique dans le salon , le face à face de Jack N avec son père ) et une vraie réflexion sur les choix de vie en général ( en tout cas c'est ce que moi ça m'a évoqué ) , l'aspect remise en question de l'american dream aussi éventuellement , mais moi j'ai quand même eu du mal à le regarder
4 693 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 7 juin 2021
Le plus gros problème de Cinq pièces faciles est tout simplement qu'il ne se passe rien. Nous sommes juste obligés de regarder Robert Dupea (Jack Nicholson) essayer de se trouver. Pendant qu'il se trouve nous allons étouffer des bâillements. Le fait que le personnage principal que nous suivons soit un irrécupérable n'arrange pas les choses non plus. Il traite tous ceux qui l'entourent en particulier sa fidèle petite amie comme des ordures. Il est complètement imbu de sa personne ce qui est plutôt étrange pour quelqu'un qui occupe un emploi subalterne sur une plate-forme pétrolière. Comment ce type peut-il se permettre d'être aussi hautain et puissant. Qui est-il pour penser qu'il est tellement meilleur que ceux qui l'entourent. Vers la moitié du film nous voyons d'où vient cette attitude lorsqu'il retourne dans sa maison d'enfance pour renouer avec la personne qu'il est vraiment ou du moins qu'il était. C'est à ce moment-là que l' étude de caractère prend tout un sens. Il s'avère que Robert Dupea n'est pas exactement ce qu'il semble être au départ et c'est un personnage très complexe. Mais au fond c'est toujours un être humain horrible et c'est toujours un film ennuyeux...
Symbole de la jeune génération américaine désenchantée de la fin des années 60’, le héros est en rupture. Il refuse la voie pré-tracée du modèle familial, veut changer, être ailleurs mais ne sait pas ce qu'il cherche, et ne trouve pas de réponse dans aucune de ses rencontres, femme, copain de chantier, famille. Alors il fuit, laisse tout derrière lui pour oublier son passé. Superbe Nicholson, charismatique qui porte le film en exprimant remarquablement les doutes et les questionnements...sans tic ni grimace.
Bob Dupea est un homme perdu. Perdu entre ses origines bourgeoises, qu'il rejette et la pauvre vie qu'il tente de mener aux côté de la naïve Rayette. Pourtant, l'état physique de son père l'oblige à renouer avec ses origines. Jack Nicholson, au comportement éternellement imprévisible, livre une nouvelle fois une belle prestation. Bob est violent, s'en prend à tout le monde et même à lui même...
Avec "Five Easy Pieces", c'est l'un des symboles du nouvel Hollywood que nous livre Bob Rafelson. Sur un rythme plutôt lent (mais parfait, adéquat à l'histoire raconté), on suit le parcours de cet anti-héro (magistralement interprété par Jack Nicholson) Robert Dupea, un foreur pétrolier vivant dans une caravane et décidé à se rendre chez son père alors mourant. A la fois charismatique, musicien raté, violent ou encore vulnérable l'étude de ce personnage est intéréssante et bien écrite, tout en étant un portrait d'une Amérique désenchanté alors en proie à des doutes après l'affaire JFK et pendant l'enlisement au Vietnam. Cette étude s'avère assez profonde et méticuleuse et finalement émouvante. L'écriture est de grande qualité, que ce soit le scénario, étudiant bien les relations du personnage principal avec les différents protagonistes ou les dialogues. La mise en scène, assez simple et élégante est impeccable, tout comme la belle photographie et les belles images que contiennent ce film, porté par un fabuleux acteur principal, qui rend certaines scènes mémorables à l'image de Jack Nicholson qui se voit refuser un toast puis viré d'un petit restaurant. Les autres interprétations sont impeccable à l'image de Karen Black. Un beau portrait, reflet d'une société alors désenchanté après les belles et fortes années d'après guerre, intelligent, bien écrit et émouvant.
Nous voilà embarqués à suivre les pérégrinations peu emballantes d'un type promis à une carrière de pianiste et issu d'une famille de musiciens mais qui a tout abandonné pour vivre d'expédients au jour le jour et copuler dès qu'il en a l'occasion sauf avec sa copine la seule qui tienne vraiment à lui et on se demande bien pourquoi, tant ce gars est désagréable et peu engageant. et on se demande aussi ce qui a pris aux scénaristes pour nous pondre une histoire autocentrée sur un type dont il n'y a rien à raconter. Il s'agit probablement d'un film mineur dans la carrière de Jack Nicholson et on comprends pourquoi, c'est tellement insipide qu'il n'y a rien à en dire. Un pur gaspillage.
Film phare du ciné américain des seventies, Cinq pièces faciles est en même temps typique de l'influence du cinéma européen sur l'Hollywood de ces années-là, notamment dans la finesse de l'approche psychologique, la lenteur du rythme, d'une grande liberté. Jack Nicholson, convaincant malgré ses inévitables moments de cabotinage, y incarne un personnage en rupture d'avec son milieu et qui traverse une profonde crise d'identité. Un héros plutôt antipathique, ce qui constitue l'une des grandes forces du film. L'utilisation de la musique et la beauté de l'image participent aussi au charme de cette œuvre, qui réserve de véritables moments de grâce cinématographique.
je met surtout quatre etoiles parce que je suis quand même content d'avoir trouvé au moins quatre critiques de ce film sur le site.C'est un trés beau film a rapprocher du "alice doesn't live here anymore" de Scorcese ,mais il a un gros défaut: il s'adresse aux adultes... on comprend donc qu'il a vite été oublié dés la sortie des dents de la mer c'est dommage les thèmes sont finalement trés contemporains (mais oui je sais les effets spéciaux sont nuls et le scénario ne met pas "une claque" comme fight club ou n'importe quel autre jouet)
Excellent. Par contre je suis vraiment énervée, le synopsis d'allociné qui spoile tout le film en 3 lignes c'est abusé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!