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chrischambers86
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3,0
Publiée le 26 février 2014
Classique de la comèdie amèricaine, "The Bishop's Wife" est un film romantique souvent divin qui fleure bon le cinèma de Capra! On n'est jamais asphyxiè par les rebondissements prèvisibles et par une histoire que l'on a dèjà vu plusieurs fois, un savoureux mèlange de "The Bells of St. Mary's" et de "It's a Wonderful Life". il faut dire que la distribution (même dans les petits rôles) est convaincante et que Cary Grant trouve un rôle à la mesure de son talent! Son personnage d'ange est une vraie bènèdiction et David Niven le comprendra bien assez tôt! A leurs côtès, Loretta Young est d'une beautè exquise, une pure enchanteresse! On aime la regarder sourire, se brosser les cheveux ou faire du patin à glace dans un endroit idyllique! Ici, le Sherry vous stimule, vous rèchauffe, vous inspire mais vous avez beau en boire, il ne vous enivre pas! Que chacun donne donc sa part! Des âmes gènèreuses, des coeurs affectueux et une main tolèrante tendue vers les autres! Tous les cadeaux ètincelants qui apportent la paix sur Terre! Tèmoin la scène où Niven fait son discours et lâche des mots digne d'un film de Capra! Un outsider pour les fêtes de Noël qui garde plus que jamais un charme nostalgique...
Quel homme qui mieux que Cary Grant pouvait jouer Dudley: aucun. J'affirme avec une totale certitude que personne ne pouvait mieux remplir ce rôle que notre ''happy melodie''. Ce film est délicieusement suranné, non seulement il est infaisable tel quel en 2012 (le remake était une faute) mais il demande une participation du public totale. L'utilisation de la fiction douce a été bien trop restreinte dans les années passées, les artistes ont laissé passer une belle occasion de montrer leurs talents. Aujourd'hui seuls les énormes effets spéciaux attirent le public. Pourtant, qui peut prétendre en qualité artistique faire mieux que Madame Muir? J'avais vu ce film avec mes parents à sa sortie et ne me rappelant ni le nom du réalisateur ni de ceux des acteurs, j'ai eu du mal à le retrouver. Il est resté tel que dans mes souvenirs, ce qui pour moi est un gage de qualité. Les navets comme les anges doivent avoir des ailes, peu de gens s'en souviennent. Attention ''Honni soit qui mal y pense'' est extrêmement bien pensant, paternaliste et moralisateur. Il est le reflet de l'après guerre, aussi risque t il aujourd'hui de passer pour une stupidité bien qu'il regorge d'humour et de subtilité si on veut bien se donner la peine de les voir.
Un pur film de Noël, beaucoup moins mythique que "La Vie est belle" de Frank Capra, moins réussi que l'excellent "Miracle de la 34e Rue" qui réussit l'exploit de nous donner envie de croire que le Père Noël existe réellement, mais qui mérite tout de même une belle place dans le top des plus réjouissants feel-good movies, un de ceux qui arrivent à nous faire le plus croire que oui la vie est belle. Il y a quelques jolies séquences qui font sérieusement leur effet, à l'instar de celle de la patinoire, pour nous faire avoir la patate. Mais ce qui fait surtout la richesse de l'oeuvre, ce sont surtout les personnages, aussi bien secondaires que principaux, tous aussi consistants les uns que les autres même celle que l'on prend dans un premier abord pour la grande méchante de l'histoire. Et puis il y a l'immense Cary qui joue un ange, qui est l'image parfaite que l'on se fait d'un ange (d'ailleurs on peut se demander comment les producteurs ont pu penser à donner dans un premier temps le rôle à David Niven et celui qu'a joué finalement ce même David Niven à Cary Grant !!!), qui est l'image parfaite de l'ange qu'on aimerait bien qu'il nous aide. Je ne vois aucune raison valable de se priver de cette bonne bouffée d'optimisme et de chaleur humaine, surtout quand c'est Cary Grant qui la souffle.
Mgr Henry Brougham (David Niven) n’en peut plus : la cathédrale qu’il souhaite faire bâtir pour sa paroisse semble plus hypothétique que jamais, à cause des conditions posées par sa principale donatrice (Gladys Cooper), une paroissienne particulièrement orgueilleuse. Quelques jours avant Noël, alors qu’il implore l’aide de Dieu, un ange (Cary Grant) descend du Ciel. Mais l’ange semble plus intéressé par la femme de l’évêque (Loretta Young) que par son projet de cathédrale… Mgr Brougham va apprendre à ses dépens que, si Dieu exauce toujours nos prières, il le fait souvent par des voies totalement imprévisibles.
Une histoire d’ange tombé du ciel la veille de Noël pour aider un homme en détresse ? Non, ce n’est pas "La Vie est belle", sorti l’année d’avant. "Honni soit qui mal y pense" souffre malheureusement de la comparaison avec son aîné, à la fois plus drôle et plus émouvant. Mais le film de Koster n’en est pas dénué de qualités pour autant. D’ailleurs, comment ne pas trouver de qualités à un film dont le rôle principal est occupé par Cary Grant ? Ici, il se trouve parfaitement épaulé par une Loretta Young pleine de charme et un David Niven jamais meilleur que lorsqu’il joue les hommes frustrés et manipulés, auxquels on ajoutera notamment une Elsa Lanchester jeune, c’est-à-dire méconnaissable (en tous cas, pour qui a vu "Le Fantôme de Barbe-Noire" ou "L’Espion aux pattes de velours"). Si la stratégie de l’ange Dudley, qui consiste à draguer la femme de celui qu’il aide, paraît difficile à comprendre de prime abord, elle est l’occasion de scènes qui vont du sympathique à l’incroyable, Dudley se révélant aussi bon patineur (dans une superbe scène tout droit sortie d’une comédie musicale) que maître de chœur, secrétaire dactylo ou même remplisseur de verre… Si l’humour se fait parfois discret, l’émotion n’est jamais loin, et, quoiqu’elle peine à se révéler, on pourra sans doute attribuer sa présence aux retouches effectuées après la fin du tournage par un certain Billy Wilder… Cary Grant ne cacha pas détester ce film qu’il considéra comme une de ses pires expériences. On me permettra de donner tort à l’acteur, en reconnaissant, certes, que cet "Honni soit qui mal y pense" aurait pu être bien meilleur, mais en y voyant tout de même un merveilleux conte de Noël, plein de fraîcheur, de tendresse et de naïveté.
Ce film meconnu est un regal de tous les instants;non seulement parce qu'il est amusant mais aussi pour son message de charite.Le tandem Cary Grant-Loretta Young fonctionne a merveille.Cette derniere est veritablement un ange!Quelle beaute!
C'est un petit frère du classique de Frank Capra, La Vie Est Belle. Comme lui réalisé dans l'après-guerre, comme lui imprégné de cet esprit de Noël que les Américains aiment tant exacerber, et avec ici Cary Grant dans un numéro de charme dont il avait le secret: s'il est un peu limité dans ses effets et que sa mécanique générale est un peu trop prévisible, le film offre néanmoins de jolies séquences quelque peu hors du temps et de l'époque, de celles qui font chaud au cœur. David Niven est un contrepoint quasi impeccable en évêque déboussolé, et l'émotion est distillée avec soin, dans une veine éthérée qui fait son petit effet.
Un triptyque amoureux qui se transforme vite en duo, délaissant le personnage de David Niven qui aurait pu apporter des "obstacles" à cette histoire romantique un peu facile et qui manque de rythme. Nous ne sommes pas transportés par cette romance qui sonne faux, qui agace. Tout comme nous ne prenons que peu de plaisir devant les situations censées être tendre. Un film de Noël trop bon, trop guimauve !!
A la base, je n'ai regardé ce film que parce que Cary Grant et David Niven y sont présent et d'ailleurs ils ont tenu leurs rôles à merveille. A voir le synopsis, on se dit qu'un peu de fantastique, pourquoi pas, un ange ça permet le rêve et l'aventure mais malheureusement on se rend compte rapidement que ça relève plutôt du prosélytisme religieux. Même pour l'époque j'imagine que le scénario s'adresse plus aux plus crédules, et surtout pour cette idée spoiler: de l'athée qui se repent grâce aux miracles d'un ange , et c'est vraiment très bas, et ça joue plutôt contre ce prosélytisme voulu.
40 ans avant Les Ailes du Désir et la Cité des Anges, un film d'amour entre un ange et une mortelle. Oldies, but goodies. C'est un film peu connu, de l'époque bien lointaine du Noir & Blanc, mais c'est un film que l'on ne se lasse pas de revoir, un petit film qui rend heureux. Et puis il y a Cary Grant et David Niven, deux monstres sacrés du cinéma, que l'on ne présente plus, et aussi Loretta Young, très injustement oubliée. Loretta Young, c'était la douceur et l'élégance, une beauté rare et rayonnante.
Réponse protestante (comme le titre original le laisse entrevoir) au dyptique catholique joué par Bing Crosby (La route semée d'étoiles, 1944 ; Les cloches de Sainte-Marie, 1945), ce film surfe aussi allègrement sur le succès l'année précédente de La vie est belle (on retrouve d'ailleurs ici 2 jeunes acteurs du film de Capra : Karolyn Grimes et Robert J Anderson). Le film souffre évidemment de la comparaison (au niveau de l'histoire surtout), mais dans le rôle de l'ange Cary Grant s'en tire vraiment pas mal. A signaler que le film a été remaké en 1996 par Penny Marshall avec un casting black (Denzel Washington, Whitney Houston et Courtney B Vance reprenant les rôles respectifs de Cary Grant, Loretta Young et David Niven).